Mercredi 8 avril 3 08 /04 /Avr 23:06

 Il était environ 13h50 lorsque Matthieu revint... Il tendit le mot de la psychologue a notre professeur

de Physique, au regard qu'il lui a jeté, j'ai cru qu'il allait le mordre... Il se dirigea vers moi, puisque je lui avait promis une place dans mon groupe et que de toutes façons, comme prévu, personne n'avait voulu de moi, en même temps, ça m'arrangeait bien la... Il semblait passablement énervé, pour ne pas dire fou de rage, mais bon, de toutes façons, ça ne m'étonnait pas vraiment... Il posa brutalement son sac a côté de moi:


-Alors?

-Alors je l'ai frappée.

-Huh? T'as pas fait ça?

-Si, je te jure, elle s'est pris une mandale.

-Oh putain, Matt, tu vas te faire virer la...

-Peut être, mais au moins, je le regretterait pas, pas pour ça en tout cas.

-Ouais, ben j'espère que moi tu me regrettera.

-Ben, oui andouille, c'est pour ça que j'ai dit «pas pour ça».

-Nan, mais Matt, franchement la, t'abuse, ça fait super classe sur le dossier scolaire, «a été renvoyé de son précédent lycée pour avoir frappé la psychologue».

-«Qui lui a tenu des propos limites homophobes et qui, par conséquent, ne fait pas son boulot»

-Oui mais la, il y a toujours une certaine «censure» quand même, c'est comme le type qui a tué 18 personnes en Allemagne, on accuse les jeux vidéo et comme le père est gérant d'une grande entreprise, on oublie de préciser que le gamin avait un comportement instable et que son père conservait 15 flingues en parfait état de marche chez lui...

-Euh, OK, j'ai rien a répondre à ça... Enfin, tant pis, j'aviserai, ça ne peut pas être pire je suppose...

-Faut jamais dire ça Matt, ça peut toujours être pire...

-Ah ben merci, tu me remonte le moral la.

 -Désolé Matthieu, mais, il vaut mieux s'y préparer maintenant non?


-MATTHIEU, LEOPOLD! Concentrez vous un minimum sur ce TP s'il vous plait, vous pourriez très bien piocher ce sujet le jour du bac!


-Oui, désolés madame.


Nous nous sommes tus et avons continué notre TP, la prof exagérait, ce n'était pas bien difficile, je n'ai même pas eu besoin de faire à Matthieu un récapitulatif de ce que j'avais fait, il avait compris tout de suite...

Après le TP de Physique, le TP de SVT, nous étions toujours aussi peu concentrés, mais au final, ce n'était pas bien grave, après la fin des cours, nous sommes allés nous balader un peu en ville, sans prévenir personne, mais nos devoirs pouvaient être torchés en quelques minutes vu leur degré de facilité, mes parents se foutaient éperdument de moi, le seul qui pouvait s'inquiéter, c'était Marc et il suffisait a Matthieu d'envoyer un sms a sa sœur pour qu'il n'y ai plus de problèmes...

Nous avons marché un peu, en nous tenant la mains, nous avons fini par échouer du côté de Hôtel de Ville, j'en profitait pour lui montrer les endroits ou j'achetai mes vêtements gothiques, notamment Criper's ou Queen's, ne vous méprenez pas, je ne suis pas un gosse de riche, j'économise pendant des mois pour m'acheter un misérable pantalon ou alors j'attends une occasion comme mon anniversaire ou Noël... Faut dire que la bas, la moindre fringue coute entre 70 et 200 euros... Bon OK, j'exagère peut être un peu la, mais ça doit pas être loin...

Après être sortis des magasins, nous sommes passé devant la fontaine et devant cette statue étrange qui me fait penser à chaque fois que je la vois, a un orque du Seigneur des Anneaux monté sur des patins a roulettes... Cette statue a tellement rouillé qu'elle est devenue dangereuse, la position qu'elle avait initialement,-la jambe levée comme si elle allait tomber- n'était déjà pas banale, mais la avec si peu d'entretien, on a finit pas l'entourer avec des barrières, elle et tout le périmètre qu'elle pouvait atteindre si elle tombait, quelle idée aussi de faire une statue pareille, mais faut dire que je la voit et que je passe devant depuis que je suis tout petit, alors je l'aime bien moi...

Matthieu me tira de mes souvenirs enfantins en exerçant comme une pression sur ma main, je le regardait, et remarquait qu'il semblait tendu, crispé, il n'osait pas me regarder; comprenant la raison de son trouble, je lui serrait un peu plus la main et me collait a lui, il m'attira alors dans une ruelle sombre, ma plaqua violemment contre le mur et m'embrassa à pleine bouche, je répondit vivement à son baiser, plaçant ma main derrière sa tête, de façon a être sur qu'il n'arrêterait pas, je l'empêchait de s'en aller, mais de toutes façons, il ne semblait pas vouloir arrêter. Le manque d'air nous y força pourtant bientôt, nous nous sommes regardés, la respiration saccadée, dans nos pupilles se reflétait le même désir, désir que nous avions tenté de contenir depuis le début de notre réconciliation, désir qui ne nous avait en fait jamais quitté, même pendant notre rupture... Nous nous sommes embrassés a nouveau, c'était un baiser violent, passionné, presque rageur, il entreprit de défaire ma ceinture, comme j'avais déjà défait le sienne, il passa violemment sa main sous mon boxer et j'en fit de même, nos mains montaient et s'abaissaient brutalement sur nos sexes, mais nous en avions besoin, nous avions besoin d'être sauvages, au moins pour cette fois. Notre respiration se faisait toujours plus saccadée, mais nos gémissement étaient presque comme des gémissements de douleur... Nous nous sommes libérés dans la main de l'autre dans un râle rauque et profond, avant de nous essuyer les mains sur nos pantalons et de nous embrasser une nouvelle fois, plus doucement cette fois ci, notre folie était passée, elle n'était que passagère... mais il fallait songer à nous voir plus souvent et à passer a l'étape supérieure très rapidement si nous ne voulions pas que cette folie nous reprennes...

Par kagura - Publié dans : amour et amitié
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Dimanche 26 avril 7 26 /04 /Avr 18:31

 Deux semaines plus tard, plus rien n'allait, ni au Sud, ni au Nord...

Les deux pharaons étaient malades, très malades, et aucun de leurs sujets ne savait quoi faire, leur maladie était inconnue...

Le seigneur du Sud était glacé, tandis que le seigneur de Nord était brûlant.

Tous deux déliraient presque en permanence, mais il se passait quelque chose d'étrange... Quelque chose de contraire à leur nature et à leur mode de vie.

Toutankhamon ne pouvait dormir que le jour, et Amenhotep ne pouvait dormir que la nuit...

Les paysans des deux côtés s'interrogeaient sur cette «anomalie».

Les membres et paysans des deux parties du pays ayant remarqué que le mal être de leurs seigneurs était survenu peu après leur séparation, un subordonné du seigneur du Nord pris les devants, il envoya un émissaire au sud.

Lorsque les sujets de Toutankhamon le virent arriver, ils craignirent un problème au Nord...

Mais courtoisie oblige, ils devaient au moins recevoir cet homme, qui devait être épuisé de surcroit..

Comme au premier émissaire, il lui fut offert boisson, nourriture et logis pour la nuit, il fut convenu qu'il donnerait la raison de sa visite le lendemain, le messager voulait pourtant repartir au plus vite, car il était inquiet pour son roi, mais il était épuisé et ses yeux se fermaient de fatigue, il avait failli tuer son cheval à la tache en voulant se dépêcher... Il se résolut donc à dormir. Les paysans du sud, eux, espéraient qu'il ne voudrait pas parler au Roi..

Le lendemain, à son réveil, le messager sauta sur ses pieds, c'est à peine s'il prit le temps de manger, il voulait parler à quelqu'un, si possible au pharaon, au plus vite.

Le subordonné de Roi, embarrassé, explique au messager que le Roi était indisposé, qu'il ne savait pas quand celui ci pourrait lui parler, mais le messager ne se laissa pas démonter, il demanda plus de précisions sur la maladie du Roi, mais son interlocuteur était réticent à parler, au fil de la conversation, le messager réussi à entrevoir en quelque sorte, la maladie du jeune Roi, il dit a son subordonné que son propre roi était également souffrant et qu'il semblait atteint du même mal, qu'il avait remarqué que la maladie datait du départ du Seigneur du Sud et qu'il souhaitait que celui ci rejoigne son homologue... Le subordonné s'insurgea contre cela, pourquoi son seigneur devrait il rejoindre celui de cet homme? Pourquoi pas l'inverse? Le messager s'excusa de ne pas avoir développé, il n'était pas question de faire venir le pharaon du Sud totalement au Nord, il parlait de le faire venir dans le palais qui avait été prévu pour les rencontres urgentes telles que les accords de paix ou les entrevues en cas de guerre internes à l'Egypte, un palais qui avait été construit exactement sur la frontière, Amenhotep s'y trouvait déjà, son messager proposait au seigneur du sud de l'y rejoindre. N'ayant finalement aucune objection à cela, le subordonné de Toutankhamon alla consulter ses semblables, certains se révoltèrent, mais la majorité était d'accord, si cela pouvait sauver leur Roi, pourquoi pas? Bien qu'ils ne virent pas vraiment comment cela pouvait se faire, il fut convenu que le pharaon partirait dans un char accompagné de son conseiller le plus fidèle, d'une servante et d'un médecin, et ce dès maintenant... Le messager les aida à préparer le Pharaon, celui ci étant dans l'impossibilité de voyager debout, dût être allongé dans le char, le messager put ainsi constater que le jeune homme était bien dans un état similaire à celui de son Roi. Le messager guida le char du jeune Roi jusqu'au palais situé en territoire neutre, malheureusement, il furent retardés par le khamsin, une tempête de sable, si bien qu'ils arrivèrent seulement en fin de journée. Déjà, pendant le voyage, l'état du jeune Roi avait parut s'améliorer, il semblait mieux respirer, et sa fièvre avait légèrement baissée, à l'intérieur du palais, les mêmes constations avaient été faites concernant le jeune Amenhotep.

Le médecin et le serviteur de Toutankhamon ne prirent pas le temps de se reposer, leurs priorité était leur Roi, celui ci fut installé dans une chambre presque voisine de celle du jeune roi à la peau pâle, lorsqu'il fut allongé, il avait presque cessé de délirer, et sa fièvre semblait presque tombée, tout comme pour Amenhotep, mais ils étaient tous deux encore dans un état d'extrême faiblesse.


Baguette974, tu ne m'as toujours pas répondue, est ce que cette histoire te plait?

Par kagura - Publié dans : Pharaons
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Samedi 9 mai 6 09 /05 /Mai 17:07

Nous nous sommes séparés peu de temps après notre crise de folie, nous étions vendredi, mais lorsque Matthieu me proposa de sortir ce week end, j'ai refusé, tout en refusant également de lui dire pourquoi:

 

-T'inquiète pas mon ange, c'est pour toi que je le fait.

-Ben, si tu le dit...

-T'inquiète pas j'te dit, tu sauras bientôt, c'est juste que je voudrais profiter du week end pour le faire, mais si tu apprécie alors notre relation n'en sera que plus agréable...

-Mouais...


C'est sur ces derniers mots que je quittais un Matthieu peu convaincu et rentrait chez moi, j'avais prévenu mon petit frère que j'étais parti en vadrouille, celui ci avait prévenu nos parents qui ne se sont donc pas montrés plus courroucés que d'habitude...

J'arrivais juste à temps pour le repas, mes parents semblaient, bizarrement, décidés à essayer de nous comprendre un peu plus, Marc et moi, après ce qui s'était passé le jour précédent (ndla: marc fait son coming out, relisez), informés que je devais avoir rendez vous avec la psychologue aujourd'hui, il me demandèrent comment cela s'était passé, je leur ai répondu que, étant totalement partiale, elle était une honte à sa profession.

Je suis ensuite parti faire mes devoirs, comme prévu, ils pouvaient être fait rapidement, ce qui m'arrangeait, puisque pour le lendemain, j'avais déjà des projets largement plus intéressants... Au matin, je me levais tout de même assez tôt pour un week end, 7 heures, ça reste acceptable, et je voulais faire au plus vite; le temps de prendre mon petit déjeuner, de me trouver des fringues pas trop laides, de les mettre, de me maquiller et de me coiffer, il était 8 heures, le temps d'arriver au magasin que je cherchais, il était 8h30, je suis majeur, donc je n'ai pas besoin de l'autorisation de mes parents, ni de leur avis, quand à Marc, je sais qu'il va adorer, même si il sera conscient que cela ne lui est pas destiné...

Je ressortait du magasin, 10 minutes plus tard, une douleur cuisante me transperçant la langue de part en part, pas grave, vu la sensation que ça procurera par la suite, ça vaut la peine (enfin, d'après moi). Mais par contre, je ne vais pas pouvoir embrasser Matthieu pendant un mois, il va me faire la gueule... Ok, le type du magasin m'a dit qu'il était possible que l'attente dure moins longtemps car ma langue n'avait pas du tout saigné et qu'elle ne semblait pas gonfler, mais il va quand même me faire la gueule... Bon, je me démerderais avec lui.

Je suis rentré à la maison, il était 9h, mes parents venaient tout juste de se réveiller mais il n'y avait que ma mère dans la cuisine, Marc n'était pas encore levé, et moi je demandais à ma mère ce que l'on mangeait à midi:


-Huh? Euh, une salade pourquoi?

-Beh, juste parce qu'il faut pas que je mange de trucs chauds pendant un mois.

-Pourquoi?


Je lui tire la langue.


-Huh? T'as fait ça quand?

-A l'instant, juste le temps de rentrer du magasin.

-Ils respectaient les normes d'hygiène au moins?

-Oui oui, t'inquiète pas.

-Bon... Ton père va hurler quand il va voir ça...

-C'est pour ça que tu n'es pas obligé de lui dire... Ou en tout cas, le plus tard possible.

-D'accord...


Je suis reparti dans ma chambre, laissant ma mère abasourdie dans la cuisine, j'avoue être étonné moi aussi, j'aurais pensé qu'elle se mettrait à crier ou alors qu'elle aurait une réaction plus violente...

Par kagura - Publié dans : amour et amitié
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Samedi 9 mai 6 09 /05 /Mai 17:54

La fièvre des deux jeunes hommes était maintenant totalement tombée, mais ils étaient toujours plongés dans un sommeil de cauchemars, leurs serviteurs veillaient sur les deux hommes jour et nuit, mais ils ne percevaient aucune amélioration dans leur état.

Cependant, ils finirent pas entendre un voix, une petite voix faible, les deux jeunes hommes s'appelaient, ils se cherchaient; les serviteurs et les médecins furent désemparés par cette réaction, mais les médecins ordonnèrent de les placer dans la même chambre.

Toutankhamon et Amenhotep furent donc tous deux déplacés dans une chambre commune, ils cessèrent un instant d'appeler leurs doubles, et les médecins crurent que tout allait bien, mais non, les deux jeunes hommes commencèrent soudain à s'agiter, se débattant comme des diables lorsque l'on essayait de les calmer, il s'agitaient, tendant leurs corps au maximum vers celui de leur opposé. Les médecins décidèrent donc , non pas de les mettre dans le même lit, c'eût été indécent, ils décidèrent juste de rapprocher leurs lits et d'observer leurs réactions.

Les deux jeunes hommes cessèrent aussitôt de s'agiter, Amenhotep se serra contre Toutankhamon dans son sommeil, Celui ci l'enlaça de ses bras, ils sourirent.

Les médecins et les serviteurs ne surent que faire, ils était gênés de voir leurs seigneurs agir de cette façon, cela devait rester secret, ils devaient se trouver un épouse, se voir le moins possible et agir comme doit agir un Roi.

Deux jours après, les deux jeunes hommes s'éveillèrent, ils n'avaient pas bougé, ils ouvrirent doucement les yeux, cherchant l'origine de cette chaleur qui leurs avait permis de dormir d'un vrai sommeil pour la première fois depuis longtemps, cherchant l'origine de cette odeur si douce qui les avait enveloppés durant leur longue nuit et qui maintenant les imprégnaient.

Lorsqu'ils se rendirent compte qu'ils étaient tous deux dans les bras l'un de l'autre, ils se dirent que cela devait être un rêve, un magnifique rêve, et machinalement, ils joignirent leurs lèvres douces, celles ci se séparèrent doucement, après un bref baiser.

Se sentant observés, ils relevèrent la têtes, médecins, serviteurs et servantes étaient la et les observaient d'un air gêné, l'un d'entre eux pris la parole:

«Nous nous inquiétions pour vous messeigneurs»

«Nous étions malades, vous avez su nous soigner, nous vous remercions,ne vous inquiétez plus»

«Pardon messeigneurs, mais vous êtes...»

Le jeune homme qui avait parlé n'osait pas finir sa phrase, les deux pharaons se rendirent alors compte qu'il étaient toujours enlacés, ils se séparèrent, bien que cela ne sembla pas souhaité.

«Je ne pense pas qu'il soit réellement utile de nous expliquer...» dit Toutankhamon.

«Vous n'avez pas à le faire Seigneur...» Dit le jeune homme qui parlait pour tous.

«Mais pourtant vous le souhaitez non?»

«Certes, nous aimerions comprendre ce que signifie votre maladie et cette situation, mais vous n'avez pas à vous expliquer messeigneurs»

«Il le faudra pourtant un jour, laissez nous juste un peu de temps.» soupira Amenhotep.

Les serviteurs et les médecins se retirèrent, laissant seuls les deux rois.

Ceux ci s'enlacèrent à nouveau, joignirent à nouveau leurs lèvres, laissèrent leurs langues se rejoindre, ils commençaient à manquer de souffle, ils leur semblait qu'à chaque instant ils retrouvaient un peu de vie, qu'à chaque instant, ils retrouvaient un peu de bonheur...

Ils finirent par se séparer, mais ils ne se quittèrent pas des yeux, ils voulaient vivre ce rêve autant qu'ils le pouvaient, ils voulaient profiter de cet instant magique, de cette illusion qui allait sûrement disparaître lorsqu'ils ouvriraient les yeux, ils ne pouvaient pas être déjà réveillés, ce n'était pas possible, ils avaient tant de fois rêvé de cet instant, ce rêve la ne pouvait se réaliser...

Toutankhamon sortit de son lit et prit place dans celui de Amenhotep, il se blottit contre le torse de celui ci et ferma les yeux, il respira son odeur, et se laissa à nouveau envahir par le sommeil, un sommeil réparateur qui leur avait à tout deux fait défaut ses derniers temps, Amenhotep regarda un moment le jeune homme à la peau couleur d'Or qui s'était endormit avec un air de plénitude sur le visage, avant de se laisser lui aussi aller au sommeil.

Par kagura - Publié dans : Pharaons
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Dimanche 10 mai 7 10 /05 /Mai 17:04

Plus j'y repense, plus je me dis que c'est bizarre...

Je reviens du magasin, je lui montre ce que j'y ai fait, sans autorisation, sans même prévention et tout ce qu'elle trouve à me demander, c'est si ils respectaient les normes d'hygiène...

Je renonce à comprendre, soit elle a fumé quelque chose de bien et en ce cas, j'en veux, soit elle veux vraiment essayer de nous comprendre Marc et moi... Je vais arrêter d'essayer de trouver ce qui va pas, j'ai mal à la tête la... J'ai pas l'habitude de réfléchir en fait, c'est pour ça...

 Bon, ben j'ai déjà fait mes devoirs moi, donc en gros j'ai plus qu'à glander pendant 2 jours...

Je peux même pas sortir avec Matthieu puisque j'ai interdiction de laisser trainer ma langue partout pendant un mois, alors ce serait frustrant... c'est frustrant.

Bon, alors, il faut que je tienne pendant un mois, et aussi que je trouve un truc pour éviter d'embrasser Matthieu pendant un mois, sans le vexer en plus... Ça promet... Dans deux semaines, on me met un piercing avec une barre moins épaisse, et juste après, je pars pour un échange scolaire, deux semaines en Russie... Quoi, j'avais jamais dit que je faisais du russe? Ah bon.

Je me suis bien arrangé quand même, du coup, il faut juste que j'évite de faire trop de trucs avec Matthieu pendant deux semaines... Mais bon, ça va quand même être long. Et puis, je me vois mal dire aux parents de mon corres que je peux pas manger chaud parce que je me suis fait un piercing à la langue... On seras quand même en Russie, alors autant dire qu'on va pas manger des glaces... Putain, mais je vais me faire chier moi pendant ce week end... J'ai plus qu'à chercher un truc pour ne pas embrasser mon chéri pendant deux semaines... Je l'ai déjà vexé en ne voulant pas le voir ce week end...C'est con, à part lui dire ce que j'ai fait, je vois pas... Mais j'ai pas envie de lui dire... J'aimerais bien que ça reste secret, enfin, jusqu'à ce qu'il le découvre, quoi... Bon, je vais pas me faire des nœuds au cerveau pour ça, j'ai déjà suffisamment mal au crâne... Jevais voir si ils sont tous levés, j'ai que ça à faire...

Je vais à la cuisine, mon père est levé, je lui dis bonjour, il me salue brièvement de la tête, le visage fermé.

Je vais au salon, mon petit frère est la, à peine réveillé, il regarde, les dessins animés... Il est assis en tailleur sur la canapé, il serre son oreiller contre lui et il se frotte les yeux avec sa manche de pyjama pour essayer de les ouvrir...


-Hey, je t'ai réveillé ce matin?

-Mmmh... Je t'ai entendu, mais ou est ce que tu es parti aussi tôt?

-Devine.

-Huh? Chuis pas en état la...

-Je vois ça, t'as l'air shooté toi, je t'ai réveillé ok, mais pourquoi t'as pas continué à dormir?

-Parce que nos parents sont à peu près aussi discrets qu'un troupeau de rhinocéros enragés...

-Effectivement, tiens,toi aussi t'as remarqué?

-Ouais, alors, t'es allé faire quoi?

-Je veux bien te le dire à toi, maman est déjà au courant, mais si tu le dis à papa, je me fais égorger, alors si tu pouvais éviter...


Il tourna la tête vers moi:


-Ok, alors, t'as fait quoi?

-Devine. Fis je en souriant d'un air espiègle, je devais avoir l'air d'un gosse, mais j'étais content.


Il me regarda un instant, semblant percuter, un grand sourire illumina son visage.


-T'es complètement malade! Maman à rien dit?

-Rien a part une question sur les règles d'hygiène de l'établissement...

-Huh? Elle est malade?

-Ou alors elle a fumé du shit...

-Ah, ouais peut être...


Sur ce, je suis reparti dans ma chambre, qui sait, peut être allais je trouver un livre qui ne demandait qu'à être lu?

Par kagura - Publié dans : amour et amitié - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 17 mai 7 17 /05 /Mai 18:19

Lorsque Toutankhamon se réveilla, Amenhotep était toujours endormit, mais il tenait son amant fermement contre lui. Celui ci sourit, il se redressa doucement, et déposa un baiser sur les lèvres de l'endormi, et celui ci ouvrit doucement les yeux à ce contact...

«Je crois qu'il faut bien nous rendre à l'évidence, ce n'était pas un rêve...»

Toutankhamon éclata de rire.

«Voila qui me va très bien.»

Amenhotp sourit, et déposa ses lèvres sur celles de Toutankhamon, il quémanda de sa langue l'accès à sa bouche, le jeune homme se laissa faire avec un plaisir non dissimulé et le baiser se prolongea longuement, sans cesser de prendre de l'ampleur, ce qui donne deux pharaons très mignons en train de se rouler une pelle monumentale et qui n'arrivent plus a respirer...

Ils se séparèrent en entendant de petits coups frappé à la porte:

«Messeigneurs, pouvons nous entrer?» c'était des servantes, elles entrèrent en entendant le «oui» de leurs souverains et trouvèrent ceux ci dans le même lit, complètement essouflés et dans les bras l'un de l'autre. Les servantes rougirent:

«Les médecins nous ont ordonné de venir voir si vous vous portiez mieux et de vous apporter à manger si vous en aviez besoin, mais nous pouvons revenir plus tard si vous le souhaitez...»

Les deux hommes se regardèrent et faillirent leurs répondre de effectivement revenir plus tard, mais, leur situation étant ce qu'elle était, il mouraient de faim après tant de jours de jeûne, ils leurs demandèrent donc de leur apporter de quoi manger.

Les servantes apportèrent des fruits, des gâteaux de blé au miel et aux raisins, de la viande grillée ainsi que de l'eau et du vin, elles s'éclipsèrent en leurs disant que les médecins viendraient les visiter bientôt. Les deux jeunes hommes mangèrent à leur guise, préférant les gâteaux et les fruits à la viande; même si ils en mangèrent un peu; et le vin à l'eau, bien qu'ils en burent également afin d'éviter une possible gueule de bois si trop de vin était bu, ils ressemblaient à deux jeunes adolescents amoureux et contents d'être ensembles. Ils avaient fini de manger et avaient recommencé à s'embrasser lorsqu'ils entendirent les médecins qui demandaient l'autorisation d'entrer, les deux garçons, qui commençaient à en avoir sérieusement marre d'être interrompus  leur répondirent asser sèchement.

Les médecins trouvèrent donc les deux jeunes hommes toujours dans le même lit, toujours enlacés, et l'air relativement agacés, les quelques servantes qui étaient venues précédemment rougirent a nouveau. Les deux médecins du nord et du sud, nullement gênés pas la proximité des deux rois, firent respectueusement, mais sèchement remarquer à ceux ci, que ce genre de choses était tout bonnement inacceptable pour des gens de leurs rang, de surcroit des gens théoriquement ennemis.

Les deux pharaons se regardèrent d'un air blasé, descendirent un peu plus au fond du lit et rabattirent le drap de soie blanche au dessus de leurs têtes.

Ils ressortirent du lit lorsqu'ils entendirent des éclats de rire réprimés, les jeunes servantes avaient tout simplement craqué devant l'attitude si mignonne et enfantine, mais surtout si inattendue de leurs deux rois. En voyant que ceux ci étaient sortis du fond du lit, elles cessèrent de rire et baissèrent les yeux.

«Pourquoi vous arrêtez vous? Vous avez le droit de rire, nous sommes peut être des rois, mais nous sommes encore des enfants, jeunes adultes aux yeux de certains, mais n'avons nous pas le droit de rire et de nous amuser comme les autres?»

En entendant les paroles de Amenhotep et en les voyant approuvées pas Toutankhamon, les servantes sourirent, en voyant à nouveau les pharaons si proches, elles rougirent une fois encore; les médecins leurs ordonnèrent de sortir, les deux pharaons les regardèrent s'exécuter en soupirant et murmurèrent:

«C'est pas vrai, elles ne vont tout de même pas nous laisser tous seuls avec des médecins ci coincés...»

Par kagura - Publié dans : Pharaons - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 17 mai 7 17 /05 /Mai 19:08

Gagné, je suis tombé sur «Bilbo le hobbit», le livre de Tolkien qui raconte comment l'Anneau de pouvoir a été trouvé par l'oncle de Frodon, je le connais pas coeur, mais il est bien, en comparaison, le seigneur de anneaux 1 est d'un chiant... J'ai, je crois, tous les livres de Tolkien, du «Silmarilions» aux «Contes et légendes inachevés» qu'il n'a pas pu finir avant sa mort et qui ont été repris par son fils, qui a un style d'écriture totalement différent et beaucoup moins bien que celui de son père, mais bon, passons... Tiens, Jurassic park et le monde perdu, cool, je les avais oubliés ceux la... Bon, eh bien au final, j'ai plein de bon livres pour passer le temps moi, sans compter les révisions du bac... Hem... Pas motivé la... Bon, j'en était ou moi? Ah, oui, Bilbo, les douze ou treize nains et gandalf se rendent chez Beorn et Gandalf demande aux nains de venir deux par deux pour ne pas trop agacer celui ci... Étant capable de lire à une vitesse assez incroyable, à condition que le livre me passionne, j'en était déjà au moment ou Bilbo jouait aux devinette avec Gollum, afin de gagner le droit de repartir, lorsque ma mère vint toquer à ma porte pour me demander de venir déjeuner... Elle se contente de m'appeler depuis que j'ai environ 8 ans, mais bon, faut pas chercher à comprendre...

A midi, j'ai tout de même eu un peu de mal à manger, ma langue n'avait pas saigné, mais elle était légèrement enflée et toujours douloureuse, ma mère et mon frère me regardèrent d'un air légèrement inquiet et amusé, mon père regardait son assiette, allez savoir pourquoi... En dessert, ma mère a apparemment pensé à moi, des «poires belle Hélène» faites maison, donc du froid pour faire baisser la douleur de ma langue  youpi, merci maman!

Après avoir débarrassé la table, je suis retourné dans ma chambre et ai fini mon livre, il était environ 14h30, j'ai donc enchaîné sur «le Seigneur des anneaux», tome 1, ce livre étant beaucoup moins passionnant que le précédent, il me prit plus de temps, il me restait encore quelques pages à finir lorsque ma mère m'appela pour le dîner, une soupe au fromage blanc et au concombre, donc froide ma mère se surpassait aujourd'hui, et Marc semblait l'avoir compris, il la regarda d'un air entendu, avant de m'adresser un sourire, que j'ai renvoyé à ma mère, elle faisait tant d'efforts et elle prenait tant sur elle... Pas comme certains, mais non je ne regarde pas mon père, voyons, quelle idée! Marc si, il le regardait d'un air triste, ma mère, elle, regarda son mari d'un air réprobateur.


-Georges, je t'en prie, fait un effort...

-Et en quelle occasion, Sarah, ma chérie?

-Tout à l'heure, il faudra qu'on parle; dit elle d'un ton ferme.


Nous nous sommes regardés Marc et moi, qu'est ce que cela laissait entendre? Ma mère allait elle essayer de convaincre mon père d'avoir une attitude plus positive à notre égard? Ou y avait il de l'engueulade en perspective? La tension de l'air presque palpable laissait juste deviner un repas peu gai...

Par kagura - Publié dans : amour et amitié - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 24 mai 7 24 /05 /Mai 14:00

Effectivement, les médecins prirent un malin plaisir à rappeler aux deux hommes qu'une telle relation était totalement inconvenante et malvenue pour des gens comme eux...

Pour commencer, il les firent sortir du lit, et se placèrent à l'un et l'autre bout de la pièce, et en plus de ça, ils se sont arrangés pour placer les deux jeunes hommes dos à dos de façon à ce qu'ils ne se voient pas et ils les rappelaient à l'ordre lorsqu'ils se retournaient pour se regarder.

Autant dire que ces médecins étaient les pires qu'ils pouvaient trouver... Et en plus ils en rajoutaient.

«Voyons messeigneurs, ceci est contre la volonté des dieux.»

«Qu'en savez vous? Et si c'étaient les cieux qui ordonnaient cela?»

«Voyons messeigneurs, cela est impossible.»

«Si j'étais à votre place, je n'en serais pas aussi sur... Sinon, comment expliquer notre rétablissement si rapide, juste à cause de la présence de l'autre?»

«L'autre n'y était sans doute pour rien messeigneurs, ils vous fallait juste du repos.»

«Dans ce cas, pourquoi avoir pris tant de peine à nous amener ici?»

C'était Toutankhamon qui avait craché ces paroles, ces médecins l'insuportaient au plus haut point, il en avait marre de laisser Amenhotep se défendre tout seul et son beau visage était déformé par la rage.

Les deux médecins adoptèrent l'attitude la plus sure et battirent prudemment en retraite, décrétant que tout allait bien et qu'il allaient les laisser se reposer; si la colère d'un roi était à craindre, celle d'un fils de dieu l'était encore plus.

Amenhotep enlaça Toutankhamon.

«Moi aussi ils m'ont mis en colère, mais calme toi, ils sont partis maintenant...»

Toutankhamon se retourna et embrassa le jeune roi avec toute sa passion et son désir, son amant répondit à son baiser avec ardeur, il recula légèrement vers le lit avant de s'assoir dessus, le jeune pharaon à la peau dorée se plaça au dessus de lui dans une position que l'on pourrait presque qualifier d'obscène. Il poussa son amant et le força à s'allonger, sa tête descendit le long du cou de celui ci, il soupirait, il gémissait...

Ils s'interrompirent en entendant un grand cri.

Les jeunes servantes étaient entrées pour débarrasser le repas des jeunes rois, elles repartirent en courant et en claquant la porte, rouges comme des pivoines, les deux pharaons entendaient leurs éclats de rires dans le couloir...

Toutankhamon regarda son amant d'un air légèrement pervers.

«Bon, elles sont parties, on continue?»

«J'aimerai bien, mais on risque d'être à nouveau interrompus...»

«Je sais, d'ailleurs ça m'énerve..»

«M'étonne pas, moi aussi d'ailleurs...»

Les deux jeunes hommes se regardèrent, s'embrassèrent une dernière fois du bout des lèvres, et se séparèrent à contre cœur en entendant les voix des deux médecins.

«Vous, pourquoi courrez vous? Pourquoi faites vous autant de bruit? Vous avez été depuis le début totalement insupportables, et...»

«Et pouvons nous savoir pourquoi vous réprimandez nos servantes préférées?»

Les deux médecins pâlirent, les deux servantes baissèrent la tête en rougissant, et en souriant.

«Messeigneurs,vous avez besoin de repos et ces filles...»

«Et ces filles sont largement plus méritantes que vous dans le sens ou elles ont compris que nous n'avons pas besoin de repos, loin de la, mais de PAIX, commencez par nous laisser tranquilles, et par arrêter de parler au nom des dieux, si ils avaient voulu nous punir, ils l'auraient déjà fait.»

«Messeigneurs..»

Mais les deux garçons étaient déjà rentrés dans leur chambre sous les regard brillants des deux jeunes femmes qu'ils avaient protégées.

Par kagura - Publié dans : Pharaons - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 24 mai 7 24 /05 /Mai 14:59

Alors que je sortais de ma douche (une serviette autour du cou, les cheveux encore dégoulinants d'eau et en caleçon de surcroit), j'entendis des éclats de voix provenir de la chambre de mes parents.

Je m'approchait doucement et collait mon oreille contre la porte:


-Je t'en prie Georges, fait un effort, ce sont nos fils voyons.

-Je ne voie pas de quoi tu veux parler ma chérie.

-Bon sang Georges, tu vois très bien de quoi je veux parler! Ce sont tes fils, ils sont gays, accepte les comme tels!

-Je ne voie pas pourquoi je ferais ça ma chérie.

-Peut être parce que si tu continue à ne pas vouloir faire le moindre effort, ta chérie va demander le divorce...

-QUOI?

-Qu'est ce que tu veux que je te dise moi? Ce sont tes fils bordel, si tu ne cherche pas à les accepter un minimum comme ils sont, je fous le camps et je les emmènes avec moi puisque tu as si peu de considération pour eux...

-Mais enfin tu es folle?

-Peu être, mais je suis plus intelligente que toi au moins...

-Mais pas du tout, tu as perdu l'esprit! Tu es complètement folle, ces... Garçons, ne sont pas nos fils.

-Tu veux une analyse ADN pour vérifier?

-Mais enfin...

-Ferme la! Tu choisi, c'est tes préjugés contre ta famille, à toi de voir, bonne nuit!


Estimant en avoir assez entendu, je me suis discrètement dirigé vers ma chambre, mais j'ai remarqué que la porte de la chambre de Marc était entrouvert, je passais timidement la tête à l'intérieur, il lisait un livre dans son lit.


-Ça gueule chez les vieux.

-Effectivement, tu as tout entendu?

-Évidemment, ma chambre est quand même juste à côté de la leur...

-Moui, c'est vrai?

-Tu crois qu'ils vont divorcer?

-Aucune idée, ils en seraient capable, mais bon, on verra bien si papa nous dit bonjour demain...

-Ok, on verra, bonne nuit.

-Bye.


Je suis rentré dans ma chambre, j'ai finit mon livre avant d'aller me coucher, en me demandant sérieusement ce que j'allais bien pouvoir faire demain...


* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *  


Réveil, 9h30, erf, ça va j'ai bien récupéré par rapport à hier... C'est rare que je me lève aussi tôt quand même... Je suis sortis de mon lit, je me suis vaguement habillé avec un vieux T-shirt qui trainait la et je me suis dirigé vers la cuisine en baillant.


-Bonjour papa...

-Bonjour Léopold, tu vas bien?

-Hein? Euh, bah oui et toi?

-Je vais bien merci, tu devrais prendre ton petit déjeuner, Marc est déjà en train de regarder la télé, dit il avant de se replonger dans son journal.

-Hein? Euh, ok...


waw, alors la ça avait bien marché quand même son truc la... * Suuupeer Mamannn *

Par kagura - Publié dans : amour et amitié - Communauté : Communauté gay
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Samedi 30 mai 6 30 /05 /Mai 15:26

Toutankhamon bailla:

«On s'ennuie...»

«J'avoue que je m'ennuie aussi.» Dit Amenhotep en s'étirant.

«J'aimerai bien continuer, mais les deux andouilles risquent de rappliquer...»

«Ils sont pires que des chiens de garde.»

«J'aurais aucun scrupule à baiser devant un chien, même si il mord, mais eux ils aboient et ça m'énerve...»

«Ça déconcentre.»

«Ça casse l'ambiance.»

«J'avoue.»

«Quelle conversation inintéressante...»

«La vie de Roi est atrocement ennuyeuse.»

«Absolument.»

«Quand je pense que certains seraient prêts à nous tuer pour avoir notre place...»

«Qu'ils demandent, je la donne, et comme ça on pourra vivre tranquille, sans qu'il y ai des andouilles pour nous menacer en scandant le nom des dieux...»

«Ô doux rêve...»

«Trop doux, impossible.» dit Toutankhamon en prenant son amant par la taille et en l'attirant à la fenêtre, Amenhotep sursauta à la sensation du soleil réchauffant sa peau, il fut surpris de constater qu'il ne le brûlait pas comme autrefois, il trouva même cela agréable...

«Tout va bien?» demanda Toutankhamon, il est vrai qu'il n'avait pas pensé à l'effet que le soleil pouvait avoir sur la peau du pâle jeune homme.

«Oui, rassure toi.»

«Dit Amen, j'ai une idée.» Le jeune homme à la peau d'ivoire écouta attentivement l'idée du jeune roi à la peau couleur d'or, il trouva cette idée totalement insensée, mais il accepta, l'objectif n'était pas de se débarrasser de tout le monde, mais seulement de quelques personnes bien précises, pour quelques heures.... Les deux jeunes hommes débordaient de malice et d'impatience, d'ailleurs, ils eurent peur d'être découverts lorsque les servantes revinrent, cette fois ci après avoir frappé à la porte et attendu une réponse, pour débarrasser le repas des jeunes rois, qui gardèrent quelques gâteaux pour leur goûter...

Ils ne tenaient pas en place, les servantes rougissantes semblaient avoir compris qu'il se tramait quelque chose, mais elle ne demandèrent pas quoi, pourtant, il leur parut évident que quelque chose allait se passer ce soir, et que cette fois ci, les deux hommes ne se laisseraient pas arrêter...

Elles évitaient les médecins comme la peste, mais elles ne pouvaient s'empêcher de glousser lorsqu'elles les croisaient pas inadvertance... Les médecins les faisaient taire avec un regard noir...

Elles baissaient les yeux et recommençaient à rire dès qu'ils avaient tourné au coin...

Pendant ce temps la, les deux pharaons avaient fini par s'installer sur le balcon, a ne rien faire....

Ils parlaient, disaient des bêtises, le genre de chose que à notre époque, nous aurions qualifié de «glandouillage lamentable», mais «autre temps, autres mœurs» et les deux hommes passaient le temps en regardant les nuages et en mangeant du raisin... Ils auraient aisément pu se lever et aller chercher de quoi lire, mais ils avaient juste la flemme, et il profitaient au maximum de ce moment de tranquillité, qui devrait probablement s'interrompre quand deux exécrables médecins entreraient en hurlant que leur comportement était indigne de deux roi et qu'ils devraient se séparer tout de suite, phrase à la suite de laquelle les deux médecins devraient battre en retraite si ils ne voulaient pas se prendre un pain monumental et chargé de magie de la part du pharaon qui aurait eu le plus de mal à garder son sang froid... En bref, si ils ne voulaient pas voler à l'autre bout de la pièce et abîmer le mur d'en face (dans le meilleur des cas), ou si ils ne voulaient pas traverser une douzaine de murs épais et se retrouver dehors après avoir fait un trou dans le dernier, avec l'interdiction de se faire ouvrir par les serviteurs(ordre des deux rois) tant qu'ils n'auraient pas appris à arrêter d'emmerder le monde...

Par kagura - Publié dans : Pharaons - Communauté : Communauté gay
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