Kagen no Tsuki : Last Quarter

Samedi 13 novembre 6 13 /11 /Nov 10:12

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Nouvelle fic très courte (6 chapitres) donc je publierai un chapitre à la fois. Je précise que, pour une fois, la Adam de l'histoire n'est pas le mien. L'histoire est inspirée d'un film dans lequel le rôle de Adam est tenu par Hyde, (le beau gosse que vous voyez au dessus en deux exemplaires), ex-chanteur le l'arc~en~ciel et actuel chanteur de VAMPS. Je vous met un lien vers le film en téléchargement (illégal évidemment), comme ça, même les lectrices paumées de l'ile de la Réunion devraient pouvoir l'avoir (même si la seule réunionnaise que j'avais m'a laissée tomber, Audrey et Zaida, vous êtes mon seul espoir... La semaine prochaine, je mettrai un lien vers le clip en relation avec le film, et les réunionnaises se démerderont...

 

Donc, lien vers le film => ICI

 

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Mon amant et moi, nous sortons du cinéma. Nous sommes allés voir un film un peu dark, et en même temps, un peu romantique, il s'agit du dernier "Dracula". A chaque fois que nous voyons ce film, quelle que soit la version, nous nous demandons pourquoi Dracula se tape Mina Harker et pas Johnatan, pourtant, Keanu Reeves est plutôt pas mal... Encore dans le film, nous ne faisons pas très attention à ce qui se passe autour de nous, les gens nous croient sans doute ivres, tant nous parlons et rions fort. Je suis un peu distrait, je m'arrête au bord d'un trottoir pour refaire mon lacet, mon amant traverse. J'entends un crissement de pneus et je relève la tête, j'ai tout juste le temps de crier :

 

-ADAM !!!

 

La voiture le heurte et il est projeté dans le sairs, la chauffard prend la fuite, pendant que Adam atterit quelques mètres plus loin. Je me précipite vers lui et je le prends dans mes bras, du sang coule de sa bouche et de sa tête, son regard se voile... Je pleure, je pleure sans pouvoir m'arrêter, en tremblant, j'appelle les secours, je serre Adam contre moi et je ne peux pas m'empêcher de pleurer. Sa respiration est difficile et il se met à tousser, je le redresse un peu et il relève les yeux vers moi, difficilement, il dit :

 

-Je t'aime mon ange... Pardonne moi... S'il te plait... Attends moi...

 

Mes sanglots redoublent et je le supplie de ne pas parler, j'entends au loin les sirènes de l'ambulance, je me dit qu'il pourra être sauvé, mais lorsqu'ils arrivent, il est déja trop tard, et je serre toujours son corps dans mes bras.

Par kagura - Publié dans : Kagen no Tsuki : Last Quarter - Communauté : Communauté gay
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Samedi 20 novembre 6 20 /11 /Nov 11:25

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 Superbe fanart.Clip en bas de la page.

 

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Je me réveille en sursaut, couvert d'une sueur froide dont une goutte coule le long de mon échine, le coeur affolé et le souffle court, comme tous les matins depuis 8 ans.

Cela fait déja 8 ans que Adam est mort et 8 ans que je revis cette scène chaque nuit. J'étais éffondré après sa mort, et je le suis toujours plus ou moins, seulement, j'ai trouvé une idée à laquelle me raccrocher. J'ai longtemps réfléchi au sens des ses derniers mots, "attends moi", et après une longue réflexion,j'au réussi à trouver. Adam et moi, nous étions tous les deux croyants, pas pratiquants, mais croyant, et dans notre religion -le bouddhisme- nous croyons à la réincarnation, mais ceux qui se suicident ne peuvent pas revenir. C'est la seule chose qui m'a retenu. Depuis 8 ans, je vis avec l'espoir de pouvoir un jour revoir Adam, c'est un espoir mince, certes, mais c'est un espoir quand même. Je ne suis pas totalement dupe non plus, je sais très bien que je me raccroche à cette idée parceque'elle est la seule chose qui me retient en vie, disons juste que je ne suis pas asser lâche pour me suicider, mais qu'il me faut quand même un pseudo prétexte pour ne pas le faire. Adam était toute ma vie et je ne peux supporter l'idée de ne plus jamais le revoir, alors je me raccroche à cette autre idée selon laquelle je le reverrai un jour.

A chaque fois que j'y repense, je me dit que Adam m'a sans doute sauvé la vie. J'étais un gamin des rues, un clochard, j'avais dix ans lorsqu'il m'a trouvé. Passé spécialiste en vol à la tire, je n'ai pourtant pas réussi à avoir son portefeuille. Il avait de meilleurs réflèxes que moi, et il m'a attrapé par le bras. Il m'a regardé et il m'é dit "T'es trop jeune pour voler", par la suite, il m'a ramené chez lui de force, en me tirant par le bras, j'ai éssayé de me dégager pendant tout le chemin mais je n'ai pas réussi. Il m'é hébergé chez lui, je me suis enfui plusieurs fois, mais à chaque fois, il m'a retrouvé.

Au final, j'étais coincé. Je ne comprenais pas pourquoi il ne m'emmenait pas chez les flics (qui me connaissaient pourtant).

Moi qui n'avait jamais connu la chaleur d'une maison, ni la chaleur humaine, encor moins l'amour, Adam a réussi à m'apprivoiser, et j'ai fini par rester chez lui, sans chercher à m'enfuir. Pour la première fois de ma vie, je me suis senti accepté, et j'ai réalisé qu'il faisait intégralement partie de ma vie.

De loup sauvage, je suis passé à chien apprivoisé, et je me suis rendu compte qu'il éprouvait sans doute pour moi les même sentiments que j'éprouvais pour lui. Du statut de chien, je suis passé à celui d'amant, voir même d'épouse, et je me suis rendu indispensable. Je voulais qu'il ne puisse pas se passer de moi, je voulais être le centre de sa vie.

J'ai séduit Adam, le chanteur de "Evil Eye" comme il m'avait séduit, et j'ai passé à ses côtés les deux plus belles anées de ma vie.

Tout à basculé ce jour de l'année de mes douze ans, ou un chauffard ivre l'a renversé. Depuis ce jour la, je ne réussi pas à l'oublier. Adam est la seule personne que j'ai aimée, la seule personne qui m'ait aimé, son souvenir est tout ce qu'il me reste et je m'accroche à ce souvenir. Parceque je sais qu'il ne souhaite pas ma mort et parcequ'il souhaite que nous nous retrouvions. Parceque si je me suicide, nous ne pourrons pas nous retrouver. Il souhaite que je l'attende alors je l'attends, et je l'attendrais le temps qu'il faudra parcequ'il est ma sele raison de vivre. Il m'a tout legué à sa mort, appartement, affaires et même argent, donc même si je devais le revoir le dernier jour de ma vie à moi, ou bien le dernier jour de sa nouvelle vie, je voudrais au moins lui dire "merci". J'aimerais le remercier pour m'avoir permis de continuer à vivre dans la dignité, parceque grâce à lui, je n'ai pas eu à retourner dans la rue. Et parceque grâce à lui,  j'ai pu connaitre le bonheur, même pendant deux ans. Si je devais le revoir le dernier jour de ma vie, alors ce serais à mon tour de lui demander de m'attendre, et je sais qu'il le ferais.

A sa mort, je me suis fait une promesse, c'est stupide, mais ça me donnen quelque chose de concret à quoi me rapprocher. Adam à toujours aimé que je porte les cheveux longs, jusqu'aux fesses, voir plus. Lorsqu'il est mort, je me suis juré de ne plus me couper les cheveux avant de l'avoir revu, du coup, ça fait 8 ans que je ne les ai pas coupés. Je les enroule autour de mon torse et de mes épaules, et je fais un noeud pour les tenir, et pour que ce soit plus facile, je les tresse. Lorsque je la déroule, ma natte tombe jusqu'au sol et me chatouille les pieds... Je la couperai lorsque j'aurais revu Adam, à sa longueur préferée, ou à celle qu'il voudra.

J'attendrai Adam le temps qu'il faudra, cette tresse est la preuve que je ne renonce pas. 

 

 

 

 

                                    
Par kagura - Publié dans : Kagen no Tsuki : Last Quarter - Communauté : Communauté gay
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Samedi 4 décembre 6 04 /12 /Déc 11:25

Kagen no Tsuki Last Quarter 3

 

 

 

 

Bon, ça fait une demie heure que je pense au passé, il va peut être falloir que je me lève... Je mets un jean et une chemise noire, j'ai faim. Mais j'ai un problème : mon frigo est vide. Mais alors complètement, même pas une gelée de fruits ou un vieux bol de natto. Il faut que je sorte faire des courses.

Je prends mon manteau, mon portefeuille, et j'y vais. Il commence à faire frois, heureusement que je ne vais pas loin, juste au convini, au bout de la rue.

A l'instar de Naruto, je me nourris presque exclusivement de nouilles instantanées. Pourquoi? Juste parceque j'ai la flemme de cuisiner.Pour Adam, je cuisinais, mais pour moi, je ne vois pas l'interet.

J'entre dans le magasin et je me dirige tout de suite vers le rayon des plats préparés. Je remplis mon panier de nouilles, bentos, gâteaux de riz et biscuits apéro, et basta... Ils ont sorti un nouveau goût pour les ramens, ça m'à l'air bizarre, mais je peux toujours essayer. Quelqu'un me bouscule et je laisse tomber ma boite de nouilles, je me baisse pour la ramasser, mais l'homme le fait avant moi.

 

-Gomen.

 

Je n'arrive pas à en croire mes yeux, que je sens se remplir de larmes, pendant que l'une d'entre elles coule sur ma joue.

 

-Adam?

 

Il me regarde d'un air un peu gêné, il doit se demander pourquoi je pleure, il répond :

 

-Pardon?

 

Avec un pincement au coeur, j me rends compte qu'il ne me reconnait pas, je le tire de son embarras :

 

-Gomennasai, c'est juste que... Vous ressemblez à quelqu'un que j'ai connu.

 

Bouleversé, et incapable d'en supporter plus, je me dirige vers la caisse, coupant ainsi court à toute question gênante. Je n'arrive pas à retenir mes larmes, la caissière ne pose pas de questions, elle n'est pas la pour ça. Je vois tellement flou que je dois m'y reprendre à trois fois pour réussir mon code, la caissière me remercie et me dit au revoir en souriant. Le sourire, une règle d'or au Japon, et ne parlons pas du code de l'honneur...

Je suis fous de douleur. 8ans, je l'ai attendu pendant 8 ans, et il ne m'a pas reconnu. C'est lui, j'en suis sur, il a le même visage, le même nez, le même bouche, le même... Tout. Les mêmes yeux, d'une couleur indescriptible entre le bleu, le vert, le gris, le marron et le doré, la même courbure de nez, la même bouche rosée, la même couleur et la même ondulation de cheveux, la même coupe entre dreadlocks et cheveux courts, ils sont identiques jusque dans le style vestimentaire...

Je vois flou, mais pourtant, je marche droit devant moi, je passe mon temps à m'excuser tellement je me cogne dans les gens... Alors que j'arrivais devant chez moi, je sens une main se poser sur mon épaule, je me retourne, il m'a suivi.

 

-Excusez moi, mais... Vous semblez bouleversé... A cause de moi, et... Je ne comprends pas pourquoi...

 

C'en est trop, je lache mes sacs de courses et je tombe à genous, en éclatant en sanglots. Il a la même odeur, et comme si ça ne suffisait pas, il me serre contre lui. Il reste auprès de moi et il me serre dans ses bras jusqu'à ce que je m'arrête de pleurer, jusqu'à ce que je n'ai même plus assez de force pour ça. Il me relève, la pluie s'est mise à tomber, je ne sais pas depuis quand, mais nous sommes tous les deux trempés.

Il me ramène jusqu'à l'appartement, il semble penser que je vais trop mal pour rester seul, c'est vrai, mais il est finalement la dernière personne que je voudrai voir... Il me porte à moitié, je n'ai pas la force de marcher. Je lui donne mes clés pour qu'il ouvre la porte, il tombe en arrêt lorsqu'elle s'ouvre.

Je lui demande s'ily a un problème, il me dit que non, mais ses yeux disent le contraire. Ca doit lui rappeler des choses, je n'ai pratiquement rien changé depuis sa mort, mais apparement, il ne se souvient toujours pas, en tout cas, pas de moi. J'ai accroché sa guitare sur le mur, mais mon piano est toujours à la même place, la disposition de l'appartement est pratiquement identique à celle d'il y a 8 ans... Et d'ailleurs, cela fait aujourd'hui précisement 8 ans que Adam, le chanteur de "Evil Eye" est mort...

Sans un mot, je vais m'assoir au piano, je me mets à jouer cette mélodie qu'il m'a apprise, il voulait qu'on entende cette chanson au piano sur son album, mais à la place, c'est devenu son requiem... Ses yeux se perdent dans le vague et ils le restent un long moment après que j'ai finit de jouer, mais lorqu'il revient à lui, il ne se souvient toujours pas, et je suis toujours un inconnu pour lui.

Par kagura - Publié dans : Kagen no Tsuki : Last Quarter - Communauté : Communauté gay
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Samedi 11 décembre 6 11 /12 /Déc 09:28

Kagen-no-Tsuki-Last-Quarter-4.jpg

 

 

 

 

C'est étrange, je ne sais pas du tout ce qu'il m'arrive...

D'ou viennent ces souvenirs qui ne sont pas les miens? Enfin, ces souvenirs... Ce ne sont pas des souvenirs, ni des flashs backs, c'est pire que des images subliminales, ces images passent si vite que je n'ai pas le temps de les analyser et de m'en souvenir... Tout me semble comme impregnéd'une sensation de déja vu, c'est juste ça.

J'ai l'impression que j'ai déja vu ce gosse, j'ai l'impression que je devrais le connaitre, mais je n'arrive pas à m'en souvenir... Je ne sais pas pourquoi, mais son odeur m'est familière, et maintenant que je suis rentré dans cet appartement, j'ai l'impression que je devrais tout connaitre. Et cette mélodie qu'il a jouée, à cause de laquelle mon coeur s'est mis à battre à cent à l'heure, pourquoi? Je n'y comprends plus rien.

Il est toujours assis devant son piano, mais maintenant il s'est arrêté de jouer et il me regarde sans me voir.

Je vais à lui et je lui caresse la joue pour le faire revenir, il sursaute, avant de prendre ma main et de l'embrasser.

Je connais ce gosse, je suis sur que je le connais, mais dans ce cas, pourquoi est ce que je n'arrive pas à me rappeler de lui? Je lui dit qu'il devrait prendre une douche s'il ne veut pas attraper froid, il répond que je suis aussi trempé que lui. Il à raison, nous sommes tous les deux trempés jusqu'au os, il faudrait essorer nos vêtements avant de les faire secher...

Il se lève, mais il est trop fatigué et ses jambes ne peuvent plus le porter, je le rattrape dans sa chute. Je le prends dans mes bras et je le porte jusqu'à la salle de bain. Je ne connais pas cet appartement, mais je sais ou elle est, ça aussi c'est étrange...

Lentement, avec des gestes les plus doux possibles, je le deshabille et j'attends que l'eau chauffe. Lorsque tout est bon, je le reprends dans mes bras et je le pose assis dans la douche.

Il se laisse faire sans réagir, avec son regard vide, comme mort, il ressemble à un fantôme... Son coeur est glacé, et quelque part, je sais que c'est à cause de moi, mais je ne sais pas pourquoi. Alors je vais tout faire pour que son coeur se réchauffe.

Woaw, je n'avais pas vu que ses cheveux étaient si longs, il les a enroulés et noués autour de son torse et de ses épaules, et je sais que c'est la marque d'une promesse, sans doute faite à lui même...

Rapidement, je quitte mes vêtements glacés et je vais le rejoindre dans la douche.

Son regard est toujours vide, sans expression.

Je le relève et je le fais s'appuyer contre le mur de la douche pour qu'il reste debout. Je dénoue ses cheveux et sa natte tombe jusqu'au sol. Je lui enlève son élastique, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai envie de sentir ses cheveux couler entre mes doigts...

Je le lave doucement, en le frictionnant pour le réchauffer, bizarrement, je me demandais s'il n'allait pas se mettre à bander, mais non, il reste placide, imperturbable.

Depuis tout à l'heure, il n'a pas dit un mot. Tpujours aussi lentement, patiemment, je lave ses cheveux, centimètre par centimètre. Il doit bien faire un mètre soixante-dix, un mètre soixante-quinze, donc ça me fait la même taille de cheveux à laver. Je prends mon temps, je ne suis pas pressé.

Ce gosse est triste, j'ai l'impression qu'il a besoin de moi, mais qu'en même temps, il me repousse, et je resterais ici jusqu'à ce que je sache pourquoi, ou bien jusqu'à ce qu'il n'ait plus besoin de moi, du moins, dans l'immédiat.

Lorsque j'ai fini de laver ses cheveux, je les rince, et jele repose contre le mur. Il se laisse glisser et s'assoit. Je me lave rapidement.

Lorsque je sors de la douche, j'attrape une serviette avec laquelle je me sèche, et je l'enroule autour de ma taille. J'attrepae une autre serviette etje le sors de la douche, je le sèche rapidement, vigoureusement pour qu'il n'ait pas froid, il tient debout maintenant. Lorsque je pose la serviette, il s'éclipse et il disparait dans une autre pièce. Lorsqu'il revient, il est habillé, il a passé un bras sous ses cheveux et les relève, pour qu'ils ne trainent pas par terre. Il me tend des vêtements en disant :

 

-Ils appartenaient à mon ex-petit ami.

 

Lorsque je lui demande pourquoi il les garde, il répond :

 

-On a pas rompu, il est mort.

 

Je m'excuse pour ma question indiscrète, il répond quie ce n'est rien, je me dit qu'il serait peut être tant que je me présente, je commence à parler.

 

-Je m'appelle...

-Adam, je sais.

 

Je reste silenciex. Je ne sais pas comment il a su mon nom, mais j'ai de plus en plus l'impression que je ne suis vraiment pas étranger à sa tristesse...

Il me remercie pour être resté et pour l'avoir soutenu alors que je n'y étais pas obligé.

Il est tard, il me propose de rester pour le dîner, j'accepte.

Je ne sais pas pourquoi,mais j'ai envie de rester avec ce gosse.

Par kagura - Publié dans : Kagen no Tsuki : Last Quarter - Communauté : Communauté gay
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Samedi 18 décembre 6 18 /12 /Déc 16:04

hude-kagen-no-tsuki-last-quarter-4.jpg

 

 

 

Avant ça, je peigne ses longs cheveux avec soin, avec un de ces peignes très fins qu'utilisent les geishas, je ne sais pas ou il à eu ça. C'est un travail assez long et qui prend plusieurs hueres, vu la masse de cheveux et leur longueur, heureusement que je n'ai pas plus faim que ça... Lorsque je termine, il me dit qu'il faut qu'il ressorte acheter des légumes. Effectivement, j'ai vu ce qu'il a acheté : que des gâteaux et des plats préparés, c'est sur que c'est pas très diététique, je me demande comment il fait pour rester aussi fin d'ailleurs...

Je me propose pour l'accompagner, je pourrais porter quelques sac, et comme il pleut toujours, je pourrais tenir le parapluie et je serai sur qu'il ne rentrera pas trempé.

Je tresse ses cheveux et il met une écharpe pour ne pas les sentir dans son cou. Il met un manteau et m'en tend un autre, à son ex aussi sans doute. Comme tous les autres vêtements qu'il m'a passé, le manteau est parfaitement à ma taille.

Nous retournons au convini du bout de la rue et il achète des légumes et de la viande. Je lui demande ce qu'il compte préparer, et il me répond qu'il veut faire du riz au curry. Il connaissait mon nom, alors est ce qu'il savait aussi que c'est mon plat préféré?

Arrivés chez lui, il refuse que je l'aide à cuisiner, alors je m'assois à une chaise de la table de la cuisine et je le regarde.

Il a mit un tablier et enlevé son écharpe, sa tresse passe dans son cou et j'ai beaucoup de mal à ne pas le regarder, j'ai envie d'écarter ses cheveux et de l'embrasser.

Je ne connais toujours pas son nom, mais ses talents en cuisine laissent à penser qu'il est plus doué que le montre le contenu de ses sacs de courses. D'une main de maitre, il épluche et coupe les légumes avant de les mettre à cuire. Il les rajoute au poulet et ajoute les cube de curry avant de laisser le plat mijoter. 4 cubes de curry doux : un moyen de relever, sans que ce soit trop fort, exactement comme j'aime, comment peut-il connaître mes goûts aussi bien?

Il abandonne le plat un instant pour venir mettre la table, le plus vite possible, pour pouvoir retourner à son curry. Je m'écarte lorsqu'il se penche vers moi pour poser mon bol, mon assiette et mes baguettes. Avant de partir, il a mis un parfum qui parvient maintenant à mes narines : de l'essence de vanille. L'une de mes deux odeurs préférées.

Il retourne vite à son plat et enlève l'écume qui se forme, s'il ne le fait pas, le goût s'en ressentira.

Il apporte le plat sur la table et il me sert en riz et en poulet, il ouvre une bouteille de saké et, en hôte parfait, il remplit ma coupelle. Je me rends compte qu'il a disposé sur mon assiette un petit bâton de canelle. Rien à voir avec le plat, mais j'ai compris l'allusion : la canelle est la deuxième odeur que je préfère.

Le curry est délicieux, je me demande pourquoi quelqu'un qui cuisine aussi bien que lui ne cuisine pas pour soi, c'est dommage, c'est comme s'il refusait de se faire plaisir... Mon interrogation à du se lire dans mes yeux, car il dit :

 

-Autrefois, je cuisinais pour mon amant, mais maintenant qu'il n'est plus la, je ne vois pas l'interet de le faire juste pour moi, mais si vous rester un peu avec moi, je le ferai pour vous.

 

Je souris, je vais rester un peu alors. Surtout que je n'ai jamais rien mangé d'aussi délicieux. Je mange du curry très souvent, et pourtant, c'est la première fois qu'il est aussi bon.

Il joue son rôle d'hôte jusqu'au bout, en remplissant mon verre d'eau et ma coupelle de saké à chaque fois que je les vide. Nous discutons, mais je ne pose jamais de questions sur son passé, que j'ai d'ailleurs l'impression de connaitre tout au fond de moi. Et il ne me pose pas de questions sur moi, puisqu'il semble me connaitre déja.

Mon verre d'eau et ma coupelle de saké sont pleins, signe que je ne veux plus boire. Il débarasse la table et me propose quelques gelées de fruits qu'il à achetées tout à l'heure, ou bien quelques gâteaux, qu'il n'a malheureusement pas pu faire lui même. Je choisis une gelée au litchi et un gâteau de riz gluant fourré à de la pate de haricot rouge. Le curry était si bon que j'éspère vraiment pouvoir goûter un jour les gelées de fruits et les gâteaux qu'il aura confectionnés.

Lorsque le repas est totalement finit, la tablé débarassée et la vaisselle faite, je lui dis que je vais m'en aller, mais lorsque je regarde par la fenêtre, il pleut toujours dehors, et au final, je n'ai pas envie de partir.

Cela à du se lire sur mon visage, car il me dit que je peux rester pour la nuit si je veux. Je veux bien et je le remercie pour son invitation, il répond que c'est bien  peu de choses, comparé à ce que j'ai fait pour lui tout à l'heure. Je ne comprends pas vraiment, mais il dit que ce n'est pas grave. Il me retourne face à lui, et doucement, ses lèvres se posent sur les miennes.

Je m'adosse contre le mur et je me laisse aller à ce baiser qui à lui aussi un goût de déja vu. 

Ses lèvres sont douces et sa langue est agile, mais c'est un baiser calme, doux, sans empressement, et maintenant, je me rends compte que j'en avais envie depuis longtemps... Il me demande si je veux dormir avec lui, dormir, pas coucher, pourquoi pas? J'accepte, j'ai envie de ça.

Par kagura - Publié dans : Kagen no Tsuki : Last Quarter - Communauté : Communauté gay
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Samedi 8 janvier 6 08 /01 /Jan 09:43

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Je me déshabille et il me fait signe de m'installer dans le lit. Je le regarde se dévêtir, c'est étrange la façon dont ce gosse m'attire... Aujourd'hui, c'était la première fois que je le voyais, pourtant, quand je regarde son corps, j'ai l'impression de le connaître par cœur, jusque dans ses moindres recoins. Je suis sur que, si nous faisions l'amour, je serais capable de l'exciter juste en touchant ses tétons, en faisant glisser ma main dans le creux de ses reins et en l'embrassant dans le cou... Peut être qu'un jour, j'aurais l'occasion de vérifier, qui sait? J'ai même l'impression que quelque part, c'est ce qu'il souhaite, j'ai l'impression qu'il me désire, sans vouloir de moi pour autant...

Il vient me rejoindre dans le lit et se couche à côté de moi, il se blottit dans mes bras et me serre contre lui, il niche a tête au creux de mon cou. Il dort en caleçon, comme moi. Je m'endors environné d'une odeur de vanille, réchauffé par sa douce chaleur humaine, le nez dans le soyeux de ses cheveux.

 

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Lorsque je me réveille, l'odeur de vanille est toujours la, mais la chaleur ne l'est plus. Je me redresse, il n'est que 8h30 du matin. Je me lève et je m'habille, lorsque je me rends à la cuisine, c'est un petit déjeuner complet qui m'attend sur la table : un bol de riz, un bol de soupe miso, un bol de natto, et même un petit poisson grillé, sans oublier une tasse de thé vert...

Ou est ce qu'il a trouvé le temps d'acheter et de cuisiner tout ça? Il doit être levé depuis longtemps.

Il me regarde et me sourit :

 

-Ohayo! Je vous avais bien dit que je cuisinerai pour vous.

 

Je lui souris à mon tour, je ne peux m'empêcher de le saluer d'un baiser, aussi doux et calme que celui d'hier. Je le serre contre moi et je retrouve cette odeur de vanille que j'aimais tant, et il y a même aujourd'hui, de la cannelle. Lorsqu'il s'écarte de moi, je comprend d'où viennent ces deux odeurs : il a des fleurs de vanille et des bâtons de cannelle dans les cheveux. Il s'est travesti aujourd'hui, il porte une petite robe blanche qui lui arrive au dessus des genoux et ses cheveux sont lâchés, juste légèrement relevés pour ne pas trainer. Parsemés de fleurs de vanille et de bâtons de cannelle, une partie de ses cheveux est nouée en une lourde torsade qui tombe jusqu'au sol. Il est vraiment très beau comme ça.

Je m'assois pour manger et il se joint à moi. Il n'est pas très causant ce matin, et je n'ai moi même pas grand chose à dire, donc nous sommes chacun concentrés sur nos assiettes, bonjour l'ambiance...

De temps en temps, je relève la tête et je le regarde, lui par contre, il reste le nez planté dans son bol de riz... Il a l'air triste et j'ai l'impression que ma présence le fait souffrir...

Après le repas, il débarrasse la table et refuse à nouveau que je l'aide à faire la vaisselle, alors comme hier, je m'assois et je le regarde. J'ai beau réfléchir, je ne vois pas ce que j'ai pu faire pour le mettre dans cet état. Il insiste pour que je reste, mais paradoxalement, ma présence semble lui être presque insupportable...

Lorsqu'il se retourne et qu'il s'aperçoit que je le regarde, je détourne brusquement les yeux. Je ne sais pas d'où me vient cette timidité soudaine, mais, étrangement, je ne veux pas qu'il puisse penser qu'il me perturbe et que je le désire. Parce que oui, il me perturbe et je le désire. Il ne dit rien et il retourne à sa vaisselle.

Lorsqu'il a fini, il s'essuie les mains et vient me voir. Sans que je puisse réagir, il s'assoit à califourchon sur mes genoux et il m'embrasse. Doucement, avec un frisson, je me laisse enlacer et je répond vivement à son baiser. Ma main semble comme guidée vers la fermeture éclair de sa robe, et c'est presque machinalement que je l'ouvre. Ma main glisse dans son dos tandis qu'il se débarrasse de son vêtement. Je le sens frissonner contre moi. Il a un piercing au téton gauche, que je vais mordiller, il sursaute lorsqu'il sent mes dents tirer sur ce petit anneau de métal.

Lentement, ma bouche remonte dans son cou, parsemant sa peau de baisers qui le font frissonner. Ma bouche s'arrête à la base de sa gorge pour lui faire un suçon qui lui arrache d'adorable gémissements.

Je termine par un morsure qui lui laisse une marque profonde, parcourue de sang.

Il sursaute et crie mon nom, je sens son érection dure contre moi et son cri réveille d'étranges souvenirs en moi... Je revois des images d'une vie qui n'est pas la mienne, mais qui fait partie de moi, un nom s'impose à mes lèvres...

 

-Akira?

 

Il me regarde d'un air ébahi, c'est son nom, j'en suis sur. Il ne me l'a jamais dit mais je le sais, parce que je me souviens de lui, parce que j'ai vécu avec lui dans une autre vie...

Par kagura - Publié dans : Kagen no Tsuki : Last Quarter - Communauté : Communauté gay
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Samedi 22 janvier 6 22 /01 /Jan 09:38

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Il se souvient? Il se souvient vraiment de moi? Est ce que c'est possible?

Je sens une larme qui coule sur ma joue, d'un revers de main, il l'essuie. Est ce que c'est bien vrai? Est ce que je peux y croire? Il me regarde avec des yeux remplis de douceur et il me serre contre lui en disant à nouveau :

 

-Akira.

 

C'est idiot, je sais, on dirait un mauvais film à l'eau de rose, mais je ne peux^m'empêcher de me blottir dans ses bras en disant juste :

 

-Adam.

 

Je le sens bouger un moment, il me fait relever la tête et m'embrasse. Mes yeux se ferment, je les rouvre lorsque j'entends le bruit caractéristique d'une paire de ciseaux en action. Je m'écarte de lui et je me retourne. La plus grande partie de mes cheveux git par terre, il les à coupés juste au dessus des fesses, à la longueur qu'il préfere, et une lourde masse de cheveux vient de tomber au sol, me libérant ainsi d'un certain poids.  Lorsque je me retourne vers lui et que je le vois sourire, de ce sourire la, le sourire de Adam, je me remet à pleurer. Et lorsqu'il me serre à nouveau contre lui, mes larmes couloent de plus belle.

Je le veux, maintenant. Je veux avoir la preuve qu'il est bien mon Adam.

"Je t'aime" chuchote-t-il à mon oreille, je pensais ne plus jamais entendre ça...

Je m'écarte de lui et me lève, ma robe tombe au sol et il sourit. Ben oui, j'ai gardé un caleçon en dessous, la robe est assez longue et elle n'est pas fendue, alors j'allais pas mettre un string... Sans compter que c'est très désagréable à porter...

Je me rassois sur lui et je l'embrasse, tout en le débarassant de sa chemise. Mes doigts fins glissent sur son torse et le font frissonner. Il a très bien compris ce que je veux (c'était pas bien difficile à deviner non plus...) et il entreprend de dégrafer son pantalon. Nos bouches se séparent et il se soulève un peu pour pouvoir enlever son pantalonb et son caleçon, c'est pas facile dans un fauteuil... J'envoie sa chemise, qui était restée sur ses épaules, valser au sol.

Nos bouches se rejoignent à nouveau et nous nous embrassons sauvagement, il me mord la langue pendant que je lui griffe le dos. Deplus en plus de gémissements s'échappent de nos bouches toujours liées.

Je me soulève un peu pour qu'il puisse m'enlever mon caleçon, ou du moins, me le baisser, parceque je ne me lèverai pas une seule seconde.

Je gémis lorsque je me rassois et que je sens le sexe dur de Adam sous mes fesses. Il me fait rapidement sucer deux de ses doigts et je me tends lorsque je les sens s'introduire en moi.

8 ans, ça fait 8 ans que je n'ai pas couché avec qui que ce soit.

Ses doigts bougent, vont et viennent en moi, ils se plient, tournent, en m'arrachant à chaque fois un gémissement plus fort, provoquant à chaque fois une vague de plaisir plus intense.

Adam réussit avec peine à me débarasser de mon caleçon, il commençait à devenir gênant, c'est vrai.

Adam me soulève doucement et s'iontroduit en moi, je me cambre, et un cri de plasior sort de ma bouche. Comment avais-je pu oublier toutes ces sensations!? Adam me mordlle le lobe de l'oreille et sa bouche descend dans mon cou, mordillant légerement ma chair. Je me cambre, et sous l'effet du plaisir, je me penche en arrière pour lui offrir une surface de peau plus grande.

Je sens le sexe de Adam aller et venir en moi. Il me tient fermement par les cuisses, je sais que j'aurais des bleus demain...

Le souffle de Adam est court lorsqu'il revient m'embrasser. Il me mord la langue et réprime un cri de jouissance lorsque je sens son sperme s'écouler en moi. Moi, mon cri, je ne le retient pas, c'est jsute qu'il est étouffé par la bouche de Adam toujours collée à la mienne. Je jouis sur son torse et je viens lécher ma propre semence pour lui faire avaler.  J'ai sentit son sperme couler entre mes jambes lorsque nous nous sommes levés pour retourner nous coucher.

Adam et moi, nous sommes restés au lit toute la journée et toute la nuit d'après, nous avons refait l'amour plusieurs fois, et lorsque je me suis réveillé la matin suivant, j'ai su que j'avais retrouvé l'homme que j'avais perdu il y a 8 ans. Et son âme ne m'avait jamais quittée, car sinon, son corps n'aurait pas pu me retrouver...

 

 

 

                                                                    FIN

Par kagura - Publié dans : Kagen no Tsuki : Last Quarter - Communauté : Communauté gay
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