Dans cette vidéo, vous pouvez voir Seth, le grand démon noir, ansi que la tablette
d'émeraude apportée par un autre démon, au cas ou certains ou certaines auraient mal vu, voila Seth:
Et voila la tablette d'émeraude tenue à bout de bras par Danny
frémont, le héros de film:
Et voila l'article^^
Lorsque le jeune homme se réveilla, il était déjà tard et la matinée était déjà bien avancée...
Il mangea très peu, mais cela lui suffisait... Il finit par sortir, pour voir comment allaient les gens
depuis l'attaque d'hier; ceux ci semblaient aller bien, ils saluaient le jeune roi lorsque celui ci passait, et un grand nombre d'entre eux lui étaient reconnaissants d'être intervenu si vite,
ceux qui étaient blessés étaient maintenant au travail dans les champs et ceux qui étaient morts se précipitèrent et s'agenouillèrent aux pieds du jeune homme, débordants de gratitude,
promettants de se mettre à son service à chaque fois qu'il le désirerait, le remerciant tant qu'ils le pouvaient...
Le jeune pharaon saisit cette occasion.
«Vous pouvez dès maintenant me rendre service, mais je ne veux pas vous épuiser et je veux que vous
ayez le temps de vous reposer»
«Peu^importe notre état; demandez maintenant monseigneur»
Tous, il furent d'accord sur ce point... Tous ils étaient prêts à apporter immédiatement leur aide à
leurs seigneur... Celui ci n'avait qu'à ordonner pour que ses sujets s'exécutent...
«Le pharaon du Pays du Nord et son peuple subissent une grave sécheresse,elle décime les cultures
comme les hommes, je lui ai promis de lui envoyer de l'aide...»
«Alors nous irons monseigneur, pour vous»
«Je fais confiance à vos femmes et à vos enfants pour s'occuper des cultures, je sais que tous
ils se débrouilleront à merveille, puisqu'ils reçoivent votre enseignement dès leur plus jeune âge, je pense qu'il devraient pouvoir aider vos femmes, mais vous, êtes vous réellement près à
partir?»
«Absolument monseigneur, et ce sans aucune hésitation»
«Alors je partirai avec vous, je vais immédiatement envoyer un messager au seigneur Amenhotep, pour
le prévenir de notre arrivée, si l'émissaire part maintenant, alors il devrait arriver à temps pour le réveil du seigneur du Pays du Nord. Que tous ceux qui souhaitent m'accompagner et apporter
de l'aide à ce seigneur se présentent demain devant le palais, aux premières lueurs de l'aube; et sachez que vous ne serez pas seuls à travailler, car je le ferais également.»
Sur ce, le jeune pharaon repartit chez lui, sans se
retourner. Arrivé au palais, il demanda à ce qu'on lui présente un émissaire, il confia à celui ci son message d'arrivée, ainsi que son souhait de travailler de jour et de dormir la nuit; il
ordonna au jeune coursier de prendre le meilleur cheval qu'il trouverait et de partir sur le champ.
Le jeune pharaon occupa le reste de sa journée à la lecture et à l'écriture, l'ennui le possédait, et il
se demandait comment allait réagir le pharaon du Pays du Nord en le voyant, allait il le reconnaître? Ou, au contraire, se contenterait il de passer son chemin? S'il le reconnaissait, alors que
ferait il?
Étrangement tourmenté par ses pensées, le jeune pharaon sombra dans un sommeil agité; il se réveilla à
l'aube, en sueur.
Il mangea rapidement, avant de se rendre sur son balcon, tous, tous les paysans étaient la, même des
hommes qui semblaient à peine sortis de l'enfance, même les vieillards.
Encouragé par cet enthousiasme; le jeune pharaon demanda aux gens d'aller se chercher de quoi manger pour
la journée, si ce n'était déjà fait, il les prias ensuite de se rendre aux écuries du palais, car ils ne feraient pas la voyage à pied, surpris par cette nouvelle, une ovation monta d'en bas, les
paysans ne s'attendaient pas à voyager de la même façon que leurs seigneur, mais celui ci semblait en avoir décidé autrement... Les gens se retirèrent, partirent chercher de quoi se nourrir pour
la journée, et se rendirent par la suite aux écuries, le pharaons les y attendaient déjà; si tout se passait bien, ils arriveraient dans le Nord à la tombée de la nuit. Il se mirent promptement
en route. Le soleil du désert était brûlant; mais ils y étaient habitués et n'en souffraient pas, et puis... leur pharaon était à leurs côtés, sa présence était rassurante...
Ils arrivèrent en Pays du Nord au crépuscule, il restait encore un peu de route à faire, et les gens
commençaient à fatiguer, le jeune roi s'apprêtait à leurs dire de s'arrêter, quand un messager vint à leur rencontre.
«Vous devez venir du pays du Sud, vous devez être fatigués, mon maître m'envoie vous mener à vos
appartements où vous serez tous logés et nourris pour vous remercier d'être venus si rapidement, mon seigneur à également accepté votre demande de travailler le jour et de dormir la nuit, il
viendra probablement vous voir demain matin, je serais chargé de vous réveiller et de vous mener à nos champs,j'adopterais votre rythme et superviserait votre travail.»
Toutankhamon intervint:
«Vous remercierez votre seigneur de sa sollicitude, mais nous ne voulons pas vous forcer à adopter
notre rythme, vous avez donc si peu confiance en nous?»
«En effet, personnellement, je ne vous accorde aucune confiance, et je veux m'assurer que vous ne
bâclerez pas le travail»
«Votre seigneur nous a demandé de l'aide, croyez vous vraiment que nous allons risquer de perdre le
peu de bonnes relations que nous entretenons?»
«Quelles relations? Votre seigneur n'a jamais rencontré le notre, comment pouvons nous entretenir des
relations?»
«Je vois ce que vous voulez dire, eh bien, conduisez nous la ou vous devez nous conduire, demain,
vous nous surveillerez»
«Enfin décidés à suivre, c'est pas trop tôt»
Les paysans suivirent le messager en murmurant d'un air indigné, ce messager s'était montré
incroyablement insolent avec leur pharaon, et celui ci s'était laissé faire sans réagir, mais ce que les paysans ne savaient pas, c'est que si le jeune roi avait prévenu de leurs arrivée, il
n'avait pas prévenu de la sienne, de plus, il portaient une cape de lin blanc qui lui couvrait le dos, ôtant ainsi à celui qui le regardait, toute chance d'apercevoir la Tablette
d'Emeraude.
Malgré cela, ils suivirent docilement le messager, qui les conduisit dans un bâtiment ou ils pourraient
tous coucher, ils avaient de la nourriture et les lits étaient confortables. Apparemment, le pharaon de ce pays n'éprouvait pas à leur égard la même antipathie que son messager; Toutankhamon en
fut rassuré. Ils se couchèrent et s'endormirent rapidement, au lever du soleil, le messager vint les réveiller, il leur ordonna de manger rapidement, ensuite, il les mena au champs, l'eau
apportée était bien parvenue au pharaon et celui ci en était reconnaissant a Toutankhamon, il demanda aux paysans de transmette ce message à leur seigneur. Les paysans, perplexes, se tournèrent
vers celui ci, mais le messager ne sembla pas le remarquer.
Vers midi, cet idiot de messager s'endormit, et Toutankhamon
aperçut un char arrivant du Nord. Il se douta qu'il s'agissait du pharaon, mais il attendit sa venue; celui ci passa près du messager endormit, et ne sembla pas vouloir le réveiller, il parcouru
du regard l'étendue de paysans qui le regardaient d'un air intimidé, même s'ils ne s'étaient pas agenouillés, de toutes façons, ils n'avaient pas à le faire, car Amenhotep n'était pas leur
Roi... Toutankhamon releva la tête, son regard croisa celui d'Amenhotep, et ce fut comme s'il ne pourrait plus jamais s'en détacher... Il était hypnotisé, il ne parvenait pas à se libérer de
l'emprise de ce regard, le jeune pharaon à la peau pâle, qui s'abritait du soleil sous une vêtement d'un noir profond qui le couvrait entierement, et qui semblait dans le même état que lui.
Leurs visages étaient, à part la couleur de peau, strictement identique, et instinctivement, Amenhotep sut qu'il se trouvait en fasse du seigneur de l'Egypte du Sud. Les paysans les
regardaient d'un air intrigué; dans un silence religieux... Un bruit sec et mat ramena Toutankhamon à la réalité, il venait de laisser tomber son outil... Il ne portait pas de cape cette
fois ci, car il préfère être libre de ses mouvements pour travailler, et, lorsqu'il se baissa pour ramasser l'outil qu'il tenait quelques instants auparavant, son regard quitta celui d'Amenhotep,
et celui ci put voir la tablette d'émeraude incrustée dans son dos. Comprenant qu'il s'agissait de Toutankhamon, il invita celui ci à le rejoindre sur son char, il pourrait ainsi se reposer au
palais; le pharaon accepta, Amenhotep remercia les paysans du sud pour le travail, il leurs demanda de ne pas réveiller son messager, c'était un véritable emm... (ce sont ses propres mots, censurés pour ne pas choquer... huh? Pour choquer qui? Vu ce que
j'écris, si vous êtes choqués, ben faut pas rester^^) Il leur demanda également de lui donner ce message(il tendit un rouleau de papier à l'un des paysans)à
son réveil; il ajouta que malgré ce que cet idiot avait pu leurs dire, il avait confiance en eux et il savait qu'ils n'avaient nul besoin d'être surveillés. Toutankhamon termina en leurs disant
que lui aussi leurs faisait confiance, et qu'il comptait sur eux pour faire du bon travail; les paysans, qui avaient une dette éternelle envers leur Roi
acquiescèrent.
Toutankhamon monta sur le char d'Amenhotep, celui ci, en passant, donna un coup dans les côtes du
messager à l'aide du bout en bois de sa lance; celui ci se réveilla en sursaut, et commença à hurler et à les insulter car ils ne l'avaient pas réveillé, qu'il était sur qu'ils avaient profité de
son sommeil pour bâcler le travail, qu'il allait faire une inspection générale, etc... Les paysans, qui avaient tous lu le message, lui lancèrent le message à la figure en le regardant d'un air
goguenard.
Le messager les regarda d'un air furieux et déplia le message; il pâlit:
«Abruti,
Sache que ce ne sont pas parce qu'ils viennent du Sud
qu'ils nous sont inférieurs et qu'il faut les traiter comme des chiens, avec des idées pareilles, tu finira dans une geôle froide et humide... Pour t'apprendre l'humilité, tu travailleras avec
eux et sous leurs ordres, même si je ne suis pas sur que tu apprenne quoi que ce soit... Travaille bien, sinon tu en souffrira.
Ton pharaon qui te bottera les fesses si tu fais
l'andouille
Amicalement,
Amenhotep.»
Le messager releva les yeux d'un air inquiet, son visage se décomposa subitement sous le regard moqueur
des paysans, qui s'étaient tous mis d'accord et qui commençaient à envisager les meilleurs plans pour lui en faire voir de toutes les couleurs...