Mon Dieu... Si beau...

Vendredi 16 octobre 5 16 /10 /Oct 15:06

Bon, une nouvelle fic, la quatrième alors que la deuxieme n'est pas encore finie, hem... j'avais dans l'idée de d'abord finir amour et amitié, mais celle la, je m'en voudrais si je l'oubliais... Déja que je l'ai en partie oubliée, ce qui fait que le scénario risque d'être un peu tiré par les cheveux... Une fanfic, ma première.... bon, une demie fanfic, vu que je suis "l'un" des personnages principaux, j'm'en fous de votre avis, j'ai le droit de rêver non?

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J'aimerais être un garçon.
Mon âge actuel me conviendrait, mais j'aimerais être un garçon.
J'aimerais avoir les cheveux noirs et courts, j'aimerai avoir ls yeux marrons, ou bleus, ou alors verts clairs... Mes vrais yeux sont verts foncés, c'est laid...
J'aimerais être grand, un peu plus, pas trop, ou plutôt, j'aimerai devenir grand, un mètre quatre-vingts, un peu plus ou un peu moins, à 15 ans, c'est beaucoup non? J'aimerais pouvoir m'habiller comme je le veux, en noir, avec des chaînes, un look gothique... J'aimerais m'appeler Adam. J'aimerais croire au grand amour, j'aimerais me trouver quelqu'un que j'aimerais à la folie toute ma vie, quelqu'un qui m'aimerais à la folie toute sa vie, quelqu'un avec qui je serais heureux toute ma vie. J'aimerais tomber amoureux. La même famille? Pourquoi pas? Les mêmes amis? Pourquoi pas? C'est pas comme si j'en avais beaucoup, mais bon... Garder la même école? Pourquoi pas? Etre dans la même classe? Pourquoi pas? Toujours est il que j'aimerai être un garçon... J'aimerai être gay...
Alors on va faire comme si, je suis un garçon, je m'appelle Adam. J'ai des cheveux noirs et courts, souvent coiffés en piques, j'ai des yeux marrons clairs avec de petites paillettes dorées, on me dit souvent qu'ils sont jolis.
J'ai 15 ans maintenant, je refais une deuxième seconde au lycée de la Trinité à Lyon. Ma mère exerce une profession libérale et mon père travaille dans les impôts, quant à mon frère, il est parti étudier ailleur, dans le sud de la France. Mes parents sont divorcés et je n'ai pas beaucoup d'amis. Je ne suis jamais tombé amoureux, mais je crois au grand amour... Je ne suis jamais tombé amoureux, je me considère donc comme bisexuel, mais je me sens plus attiré par les hommes et par les autres garçons, je me classe donc plus dans la catégorie des "bisexuels à tendance gay". Je suis assez grand pour mon âge, mais je sais que je vais grandir encore un peu, ou du moins, je l'éspère... Nous sommes le vendredi 9 Octobre 2009, je suis rentré en cours à 8h50 car je n'avais pas AI de maths, j'ai ensuite eu cours de maths, d'histoire et d'allemand, j'ai maintenant 2heures de trou car je n'ai pas cours d'espagnol et qu'il y a l'heure de cantine... J'écris ces lignes aux alentours de midi, après avoir mangé mon sandwich. Cet après midi, j'ai 3heures de cours, maths, anglais et français, mais je sais que ces 3heures vont passer lentement, atrocement lentement, car j'attends avec beaucoup d'ipatience cette soirée qui sera, je le sais, la plus belle de ma vie....


Voila le chapitre 1, qu'en pensez vous? (oui oui, je m'adresse aussi aux lectrices fantômes la...) quelqu'un a t'il deviné de quel évenement il s'agit? Quelqu'un a t'il deviné qui formera le couple de cette fiction?

 

Par kagura - Publié dans : Mon Dieu... Si beau... - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 15 novembre 7 15 /11 /Nov 13:13


Saloperie de sonnerie, tu vas arrêter de retarder oui? Gneuh, c'est ma montre qui avance>< fait chier...
DRIIIIIIIIIIIIIIIIIING(en vrai, la sonnerie ressemble aux sonneries d'usine quand c'est la fin de la pause^^')
YES ENFIN!!!
Je me précipite hors de la salle, ma meilleure amie, Sophie, m'attend devant le lycée, nous rentrons ensemble, elle dort chez moi ce soir. Mon père est déja à la maison, il va s'occuper de moi pendant quelques jours puisque ma mère est absente. Je parle avec Sophie, mon père me pose des questions sur le déroulement de la soirée. Nous partons acheter de l'eau et des sandwichs et il nous emmène la où notre soirée doit se dérouler, nous avons une demie heure d'avance, certes, c'est peu pour ce genre d'évènements, mais de la à avoir une queue de 10 à 15 mètres...
Des gens sont cosplayés, certains sont même en DJ Sisen de la Tokyo Decandance, le reste est plus soft, mais je suis tout de même dégoûté de ne pas avoir de cosplay... Une fille m'entends, elle me comprend, elle s'appelle Lucie, nous faisons sa connaissance. Je lui tiens son miroir de poche pendant qu'elle se maquille et se recoiffe. Elle s'entend mieux avec Sophie qu'avec moi, c'est pas grave, c'est quand même une amie. Sophie m'avait déja écrit sur les mains dans la voiture, je lui demande de faire de même sur mon visage, elle écrit un nom. Son nom, au stylo indélébile. Elle me dit que j'ai l'air con, moi je m'en fous, les gens rient un peu en me voyant, je m'en fous, je suis "une groupie" et fier de l'être, j'assume... Ca fait une demie heure qu'on attend, Sophie et moi, nous mangeons nos sandwichs, Lucie me donne l'un des siens, la queue commence doucement à avancer
L'excitation monte, j'ai hate, tellement hate?je souris tout seul, comme un con. Les videurs nous font avancer, ça y est, nous allons bientôt entrer, ils enlèvent les bouchons de nos bouteilles pour qu'on ne les jettes pas sur l'artiste, quelle idée, c'est pour Le voir qu'on est la, pas pour le faire fuir(pourtant des choses on été jetées sur la scène, voir même à la tête du bassiste, c'est pitoyable). Ils me demandent à plusieurs reprise si je n'ai pas d'appareil photo, moi qui n'ai même pas de portable... Nous entrons dans le hall, j'achète un T-shirt, un poster et un poignet, Sophie et Lucie achètent également quelque chose, je mets mon T-shirt et nous entrons dans la salle. Nous nous plaçons dans la fosse, le transbordeur est une petite salle, vite remplie, nous sommes sur le côté à environ 5 mètres des baffles. Pour nous faire patienter, ils passent des groupes comme "Evanescence". A chaque fois qu'une chanson s'arrête, nous nous mettons à hurler dans l'espoir de Le voir venir. Petit à petit, le temps passe, l'heure de début est depuis longtemps passée et il n'est toujours pas la. La tension monte, tous, nous commençons à nous impatienter, je parle avec d'autres gens pour tuer le temps. A plusieurs reprises, des fumigènes sont déclenchés, mais il n'est toujours pas la...
Soudain, la musique s'arrête, les lumières baissent, des gens encore dans l'ombre apparaissent sur la scène, la foule hurle, je fait de même. Seul le centre de la scène est éclairé, un homme arrive en se cachant derrière une ombrelle japonaise, guitare à la main, il tourne la tête vers moi, c'est lui... Mon Dieu, c'est lui... Il est la...

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Dimanche 15 novembre 7 15 /11 /Nov 14:42

Miyavi...
Je le vois, il est la, Dieu est sur scène et je suis à moins de 5 mètres de lui...
J'ai l'impression de rêver, cet instant me semble si irréel...
Il nous parle en anglais, il joue les premiers accords, la salle toute entière n'est plus que le hurlement des fans, à la deuxieme chanson, il est déja en sueur, il bouge, il saute sur la scène qu'il arrose à chaque fois d'une myriade de gouttes de transpiration, sa veste glisse sur ses épaules à chaque mouvement, ses beaux tatouages sont luisants sous le marcel noir de sa tournée, ma voix est déja éraillée, je crève de chaud et j'ai du mal à respirer. Il nous encourage à sauter, il nous fait hurler, il nous fait hurler son nom à chaque occasion:

-What's my name?
-Miyavi!
-What's my name?
-Miyavi!!
-What's my fucking name?
-MIYAVI!!!

Il nous parle de sa fille, Airi, née en Juillet dont le nom signifie "raison de l'amour", des gens ont pour elle des peluches et des cadeaux, Miyavi prend tout, il continue à nous parler en anglais, j'aime particulièrement la phrase
"my daughter is born in this fucking world", je suis d'accord Airi, bienvenue dans ce monde de merde, tu verras, c'est pas toujours la joie... Il reccomence à enchaîner ses chansons, nous reccomençons à hurler, même si on avait pas vraiment arrêté... Il s'approche de nous sur le côté, aussitôt, la foule nous pousse en avant, je tends le bras à m'en faire mal, mais je ne réussis pas à le toucher, enfin, bon, j'ai pu le voir d'encore plus près, il est magnifique... Il lance un grand "Fuck you", tout le monde hurle, même si je ne pense pas que tout le monde s'y attendait, il lance ensuite un grand "Fuck me", tout le monde hurle, mais 3 fois plus fort, et je ne me demande même pas pourquoi... Le concert continue, les videurs et vigiles font passer des bouteilles d'eau glacée dans la fosse, heureusement, car je crois que sinon, j'aurais fait un malaise, mais j'ai de la chance d'en avoir souvent, car ces bouteilles ne parcourent jamais plus de 3 mètres(5 si on compte les retours en arrière).  J'étouffe, je n'ai plus assez d'air, il se rapproche à nouveau de nous sur le côté de la scène, à nouveau, la foule me propulse en avant, à nouveau, j'en profite pour grapiller quelques mètres, à nouveau, je tends le bras jusqu'à avoir l'impression que les muscles de mon épaule vont se déchirer, mon bras et mes doigts sont tendus au maximum(comme quoi, tout est bon pour gagner quelques millimètres, surtout bourrer tout le monde^^), je le touche, je lui touche le doigt, un fraction de seconde...
Il me sera impossible de réiterer cet exploit, mais j'aurais pu le toucher, juste une fois... Sa peau était brûlante, il doit avoir au moins aussi chaud que nous, voir même plus... L'atmosphère de la salle est étouffante. Il enchaîne sur une chanson que je ne connais pas, je demande à quelqu'un (en hurlant) de quelle chanson il s'agit, c'est sa dernière, "Super Hero". Je ne l'avais jamais entendue, elle est géniale. Mon raivssement atteint son maximum lorsqu'il prend sa guitare acoustique, il joue les premiers accord de "What a Wonderful World", tout le monde se met à chanter les paroles, il nous sourit, il enchaîne sur les premières notes de "Neo Visualizm", en gros, il vient de jouer mes 3 chansons préférées à la suite... Les chansons s'enchaînent et le concert se termine, trop rapidement, beaucoup trop rapidement, à peine 1h40 de musique... Miyavi sort de scène et les techniciens viennent immédiatement débrancher les amplis, il n'y a même pas de rappels, ce n'est pas juste><. Je sors de la salle et je retrouve Sophie et Lucie, ces sales p**** se sont retrouvées tout devant, plaquées contres les barrières de la scène, j'ai la rage la... Bon, j'achète un autre poster et nous sortons, Lucie s'en va de son côté, quant à Sophie et moi, nous nous dirigeons vers notre "point de ralliement" ou mon père doit venir nous chercher. Ca fait du bien de sortir dehors, il ne fait pas froid, mais il doit bien faire 5 à 10 degrés de moins que dans la salle. J'ai trop sauté, j'ai super mal au jambes, conclusion : Je ne suis pas sur de marcher droit, par contre, je suis sur d'avoir trop hurlé, j'ai mal à la gorge><, boarf, c'est pas grave. Sophie aussi a acheté des posters et nous passons le trajet à tailler Miyavi sur le sens commercial de ses tournées, le premier concert ou je suis allé, c'était Placebo, ils sont beaucoup plus connus que lui et ils auraient pu se permettre de ne pas faire de rappels, pourtant, on les a rappelés 4 fois, et lui, Miyavi, il nous laisse tomber et il se tire tranquille... Mon père arrive, dans la voiture, la conversation est toujours aussi animée, nous rentrons, je fais le lit de Sophie et nous nous couchons(en parlant évidemment).

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Dimanche 22 novembre 7 22 /11 /Nov 13:39

Le lendemain, nous nous réveillons aux alentours de 8h30. Quand je pense qu'on a du se coucher vers 11h... Nous choisissons de prendre un petit dej' rapide et de passer en suite à City Game, seul magasin de goodies (à notre connaissance) à Lyon. Lorsqu'on rentre, l'un des vendeurs(que je finis par bien connaître maintenant, vu que je passe les voirs presque toutes les semaines) nous dit : 

-Alors, c'était bien le concert de Miyavi?

-Tilt- J'ai toujours son nom écrit sur la gueule...
Sophie répond, elle achète un keffier, moi je n'achète rien vu que j'ai claqué tout mon argent hier. En sortant du magasin, nous nous séparons et elle rentre chez elle, mais il est convenu que l'on se retrouve cet après midi pour aller voir un film au cinéma. De retour chez moi, je mange avec mon père, il faut que je reparte vite. Après le repas, je me prépare, je remet mon T-shirt d'hier, celui du concert, il pue la sueur, mais c'est symbolique la... Je prends le métro et je retrouve Sophie à la sortie, nous marchons en direction du cinéma. Nous y demandons des places pour le film "Thirst, ceci est mon sang..." Le film n'est pas vraiment gore, mais il est plutôt... dérangeant, écoeurant parfois. Mis à part le fait que ce soit un film de vampire, ce qui ne le rend PAS obligatoirement génial (FUCK LES TWILIGHTEUSES), c'est un film coréen, ce n'est pas la même culture, il peut y avoir un profond respect, mais ils peuvent aussi être de vrais connards... A la fin du film, Sophie et moi avons la même impression, ce film est bien, mais gênant quelque part... Nous nous séparons et nous rentrons chacun de notre côté. De retour chez moi, je fais mon sac et je pars chez mon père pour le reste du week end, il va falloir que je fasse mes devoirs...>< Bon, la prof d'anglais nous a donné une rédac à faire, dont le sujet est "la plus belle soirée de votre vie", au moins, je sais de quoi parler... Arrivé chez mon père, je fais mes devoirs direct et je passe le reste du temps à jouer à Zelda sur la wii, la rédac d'anglais est pour mardi, mais c'est pas grave, je ne voulais pas perdre tout ce que j'avais ressentis...

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Dimanche 22 novembre 7 22 /11 /Nov 14:19


Le week end s'est bien déroulé dans l'ensemble : Zelda sur wii, hentais sur l'ordi, lecture du livre que la prof de français à demandé, Zelda sur wii... La liberté en gros, j'adore mon papa... Chez ma mère, il faut toujours que je fasse quelque chose : Réviser, prendre une douche, mettre la table... Pas le droit à l'ordinateur, ni à la télé, la console encore moins, c'est pour ça qu'elles sont toutes chez mon père... Mais le week end est finit, ça passe trop vite, surtout quand on fait des choses qu'on aime bien...

Bon, tant pis, mon père m'appelle pour le diner, je suis toujours habillé de monT-shirt Miyavi, mais au moins, il est propre. Le repas fini, mon père me ramène chez ma mère, j'écoute Miyavi pendant tout le trajet... Il m'est arrivé quelque chose pendant le concert, à l'instant même ou Dieu est apparut sur scène... Quelque chose d'un peu douloureux, mais surtout, quelque chose de merveilleux... Quelque chose que je vais sans doute garder pour moi pendant longtemps, quelque chose qui me fera souffrir, mais ce n'est pas grave, quelque part, cette souffrance sera si douce... Je suis arrivé chez ma mère, c'était trop court, je dois toujours calculer pour chaque trajet les chansons que je peux écouter... J'aurais voulu entendre sa voix encore et encore. J'aurais voulu revivre ce concert pour l'éternité... Mais ce n'est pas possible, je suis chez ma mère maintenant, il faut que j'aille me coucher, car demain, j'ai cours...


7h du matin, déja? Je sais bien que je me suis réveillé à 6h, mais bon.. Je me lève, je m'habille et je fais mon lit, mon sac est prêt depuis la veille, c'est toujours comme ça...
Toujours habillé de mon T-shirt préféré, je descends prendre un verre de jus de fruit, je ne mange pas le matin, ça me rend malade, du coup, ma mère me gave de compléments alimentaires... La matinée se déroule normalement : TP de physique, TP de SVT, 1h d'histoire et je rentre chez moi pour le repas, avec 4h de trou, je peux... Après un cetain temps, ma mère rentre des courses, nous mangeons, et à environ 15h, je repars pour ma seule heure de cours du lundi après-midi : allemand. Je refais ma seconde, du coup, je me retape tout les trucs chiants qu'on a pu faire l'année dernière, le mur de Berlin, youpi... C'est un évènement auquel j'attache une grande valeur historique, j'aime beaucoup tout ce qui concerne l'histoire de la guerre, mais en allemand, putain, qu'est ce que c'est chiant...
Le cours est finit, je rentre chez moi, je pensais que tout irais bien, mais rien, vraiment rien n'aurait pu me préparer à ce qui s'est passé dans le métro...

Par kagura - Publié dans : Mon Dieu... Si beau... - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 29 novembre 7 29 /11 /Nov 17:21



Je rentre dans le métro, tranquillement, comme d'habitude. Je ne fais pas trop attention à ce qui m'entoure. Je m'appuie à la porte d'en face et je pose mon sac. Le métro commence à partir, maintenant, je regarde les gens. Je jette un coup d'oeil circulaire, ma musique dans les oreilles; mes yeux n'accrochent rien, c'est juste pour passer le temps. Je continue à regarder, je vois une petite fille qui parle à sa maman, une maman qui regarde son bébé dans sa poussette, deux hommes qui parlent, une jeune fille qui suce une sucette en forme de coeur, des gens qui consultent les notes de leur dernier cours, deux jeunes filles arabes qui parlent avec l'agressivité qui est naturelle à leur langue et beaucoup d'autres gens. Jusqu'au second arrêt, le métro est bondé. C'est lent, car nous devons monter la colline. Nous arrivons au premier arrêt, ici, il y a toujours très peu de personnes qui descendent, encore moins qui montent; par contre, au second arrêt, il y a toujours beaucoup de personnes qui montent à l'aller et beaucoup de personnes qui descendent au retour. Heureusement, je suis dans ce métro pour rentrer chez moi. Lorsque nous arrivons au second arrêt, le métro se vide, j'observe donc les personnes qui restent. Une femme voilée, un vieil homme, un autre homme entre deux âges, et adossé de côté à l'autre porte, un homme qui semble asser jeune, mais qui ne l'est pas, il a cette beauté quasi éternelle caractéristique des asiatiques. Il doit avoir une trentaine d'années, et pourtant, il n'a pas une ride, aucune marque de l'âge, même infime, il fait beaucoup plus jeune. Il porte un sweat à capuche et des lunettes de soleil. Dans le métro? Boarf, si il en a envie...

Je tilte un truc. Bizarrement, je suis rentré avec mon cahier d'anglais à la main, allez savoir pourquoi. Machinalement, je commence à l'ouvrir, je coince un doigt entre deux pages lorsqu'un éclair argenté m'interpelle. L'homme asiatique a tourné la tête. Il a une coupe de cheveux asymétrique, il porte de grosses lunettes de soleil avec un pantalon treilli gris foncé, mais tellement décontracté qu'il fait plus penser à un jogging, il a aussi un marcel noir et une veste de survêtement blanche à capuche, il semble s'ennuyer, il a presque l'air énervé. Dest tatouages transparaissent au col de son marcel, sur ses bras et sur ses doigts, j'aperçois même le 3, le 8 et le 2 qu'il a sur les doigts, sa marque de fabrique... Il a remarqué que je le regarde, je détourne le regard en rougissant, je me cache derrière mon cahier d'anglais rose (évidemment, il fallait que j'ai ce cahier la à la main). Rappelez moi pourquoi j'ai mis ce T-shirt? Ah, oui, c'est vrai, parceque je l'ai acheté lors de la meilleurs soirée de ma vie... J'assaye de me contrôler un peu, ou au moins, de faire refluer un peu du sang que j'ai dans les joues vers mon coeur. Le métro s'arrête au troisième arrêt, mon arrêt. Je passe à côté de Miyavi en rougissant et en m'aggripant à mon cahier, il y a un bruissement de papier, mais je n'y fait pas vraiment attention. Je me retourne un instant et le regarde, je murmure un vague "gomen" avant de m'enfuir en courant.

Par kagura - Publié dans : Mon Dieu... Si beau... - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 13 décembre 7 13 /12 /Déc 11:12


Je monte les escaliers du métro en courant et je cours jusqu'à chez moi (heureusement que je n'habite pas loin><). Je tremble tellement que j'ai du mal à inserer ma clé dans la serrure, quand je réussis enfin à ouvrir la porte, j'entre, je la referme brusquement et je m'y adosse en soupirant. Mon coeur bat si vite que je finis par me sentir mal; doucement, je me dirige vers ma chambre avant de m'affaler sur mon lit. Je l'ai éffleuré en passant, j'ai l'impression que ma main en est encore brûlante... Mon coeur peine à ralentir, je ne réussis pas à me lever avant une demie heure... Il doit se foutre de moi, j'ai rougi et je me suis enfui devant lui comme une vulgaire groupie... Il va en avoir des choses à raconter à Melody (ndla: sa femme), peut être même qu'un jour il s'en souviendra et en parlera à Airi(ndla: sa fille, née le 29 juillet), la honte... Je descends doucement me faire un goûter, il faut absolument que je mange la, quand je pense que j'ai failli tomber dans les vapes... J'ai mes raisons pour ça, mais c'est sans doute une réaction un peu extreme. Après m'être fait mes 4 tartines de confiture de gingembre, je remonte les manger en lisant "Dracula l'immortel", mais j'ai du mal à me concentrer sur le livre, et encore plus à me concentrer sur mes devoirs, heuresement, j'en ai peu car je fais mes devoirs pour la semaines le week end, donc la, j'ai juste le peu qui s'est rajouté entre temps. Je griffone 2-3 réponses sans trop y croire. Je pense trop à lui, beaucoup trop pour mon bien être mental... Je ne cesse de repenser au concert, il: était si vif, si énergique... Dans le métro, il parraissait ennuyé, il a ensuite parut encore plus ennuyé quand il a compris que je l'avais reconnu, par contre, il a parut plus décontenancé qu'autre chose quand je suis parti, bon, faut dire que je me suis enfui en courant quand même... C'est sans doute inhabituel pour lui, un fan qui n'ose pas l'approcher, et qui en plus rougit comme une fille, il a sans doute plus l'habitude de se faire assaillir de fans qui lui sauntent dessus en hurlant à lui en percer les tympans pour lui demander un autographe... Mais moi, je ne suis pas comme ça, il était déja suffisament ennuyé d'avoir été reconnu, je n'allais pas en plus lui demander un autographe? Moi, si je crois quelqu'un de célèbre dans la rue, quelqu'un qui porte des lunettes de soleil quand il n'y en a pas, je considère que c'est un peu comme si il y avait écrit "STAR" en gros et en rose sur son T-shirt(bon, on reconnait aussi, parcequ'il faut dire que les lunettes de soleil, ça cache pas des masses...), les petits caractère qu'il y a en dessous forment les mots "j'ai pas envie qu'on m'emmerde", donc, ça va clairement leur faire chier d'être reconnu, et encore plus d'avoir des autographes à signer, donc moi, je regarde et je laisse passer, je me retourne peut être ensuite pour regarder encore un peu, mais je laisse passer...(ndla: qui pense comme moi?) Je pousse un long soupir, mon coeur reccomence enfin à battre à un rythme normal, je commence enfin à me calmer. Je reste encore un moment au repos et ensuite, je descends mettre la table. Ma mère rentre toujours tard et depuis que mon frère n'est plus la, je suis souvent seul. Je remonte prendre ma douche et j'attends le retour de ma mère en lisant vaguement, je n'arrive pas à me le sortir dela tête...


Bon, voila les chapitres de la semaine dernière, désolée d'avoir fait attendre ma seule lectrice, mouais bon, en même temps elle laisse pas osuvents de comms... boarf, tant pis, j'ai quelqu'un qui me lit, je vais pas cracher dessus...
Par kagura - Publié dans : Mon Dieu... Si beau... - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 13 décembre 7 13 /12 /Déc 11:55


Ma mère est enfin rentrée. J'ai tellement mangé en l'attendant que je n'ai plus faim, comme d'habitude en gros. Je mange quand même, ensuite je me lave les dents, je vérifie mon sac et je me couche. Mes rêves sont peuplés de Miyavi aux mains chaudes et à la voix puissante (ndla: un harem de Miyavis, vous imaginez? trop bienO_o) Pour une foix que je me souviens de mes rêves, j'aurait préféré oublier, c'était beaucoup trop réaliste... Il est 6h du matin, chouette, j'ai encore une heure à attendre...>< Je ferme les yeux, mais je refuse de laisser mes pensées m'envahir, ça va être dur quand même, le contraire est beaucoup plus facile... Ah,non, je ne dois pas laisser tomber maintenant, je ne vais pas y penser, je ne vais pas y penser... Oh et puis merde, c'est sans doute ma seule chance d'avoir un fantasme convainquant sur quelqu'un de réel alors autant en profiter... Miyavi... Han>< c'est si réaliste que je pourrais presque sentir ses doigts chauds s'insinuer dans ma bouche. Machinalement, ma main caresse mon sexe érigé à travers le tissu de mon boxer, quand je pense que ma mère dort à côté... Je passe ma main en dessous de mon boxer, ce fantasme est vraiment beaucoup, beaucoup trop réaliste... Je me mords la joue lorsque je sens un liquide chaud et gluant couler entre mes doigts. J'allume la lumière et je regarde ma main, mes doigts sont luisants de sperme, c'était le première fois que je faisais ça... Doucement, je lèche quelques gouttes, c'est un pue gluant, c'est sucré avec un arrière goût légerement âcre. Ce n'est pas vraiment "mauvais". Je lèche le reste, ça ne me répugne pas, et puis, je n'ai pas envie de me lever pour me laver les mains. Merde, il est 7heures, c'est con, il faut que je me lève quand même>< Boarf, au moins en me levant j'aurais l'esprit occupé. Je pars en cours avec mon eternelle musique dans les oreilles, encore Miyavi, je suis incapable d'écouter autre chose de toutes façons... Je met "Papamama nozomare nu baby", cette chansons est censée être triste, le titre signifie "papa maman, ce bébé que nous ne désirions pas", mais j'aime bien la musique et le refrain. J'enchaîne ensuite sur "selfish love", "Neo visualizm" et en dernier, "What a wonderful world", je n'ai pas le temps de l'écouter en entier, du coup, ce sera la première que je mettrais quand je sortirais.


Tout petit chapitre, je sais, mais je me suis rendu compte que ce que j'avais écris au départ ne collait pas, du coup, j'ai enlevé plein de trucs><
Par kagura - Publié dans : Mon Dieu... Si beau... - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 13 décembre 7 13 /12 /Déc 12:58


C'est pas vrai, il n'y a vraiment rien de pire le matin que de commencer par une heure de maths... Je suis une daube en maths, physique, chimie et MPI et pourtant je veux faire S, j'ai de l'espoir hein? Et après maths, allemand, youpi... Je me réveille, tiens, le cours d'allemend est déja fini? Meuh non, je ne dormais pas, je me reposais les yeux en pensant à des conneries, nuance. Bon, eh bien, allons y pour l'anglais maintenant. La prof demanda les rédactions, han non>< je ne trouve plus la mienne><'><'. Je dis à la prof que j'ai oublié, génial, maintenant c'est deux points en moins par jours de retard, bon, tant pis pour ma gueule, mais pourtant j'était sur de l'avoire prise... Fais chier... Bon, après l'anglais, j'ai une heure de français, ça va, la prof est sympa et elle m'aime bien, mais après le français, j'ai une heure de SVT, et même si j'aime bien la SVT, je déteste la prof, c'est une connasse, elle nous parle comme si on était des chiens, il y en a qu'elle ne peut clairement pas saquer et elle nous fait toujours sortir en retard le mardi, alors qu'on a moins d'une demie heure pour manger vu qu'on doit se taper tout le trajet jusqu'au stade de Gerland en métro pour le sport... 2heures de hockey en plus, non seulement c'est un sport chiant, mais en plus il fait froid, ben voyon, évidemment... A la fin du cours de sport, je me précipite vers le métro, complètement crevé, pour être rentré au lycée à temps pour mon cours de MPI, presque 2heures encore une fois. Bon, au moins, on est sur les ordinateurs alors ce n'est pas trop intellectuel, tant mieux parceque c'est pas après deux heures de sport que je vais réussir à réfléchir... Après le cours de MPI, je suis rentré chez moi en baillant et en écoutant de la musique, Miyavi, comme d'habitude, enfin, depuis quelques jours, je n'arrive pas à écouter autre chose... J'ai fait le trajet jusqu'à hotel de ville à pied, comme d'habitude, j'ai attendu le métro, comme d'habitude, mais lorsque je suis entré dans le métro, quelque chose à changé.
Je n'ai pas eu le temps de faire plus de deux pas à l'interieur du métro, j'ai senti une main douce et chaude m'empoigner par le bras, la poigne était ferme, mais j'aurais pu m'en dégager si je l'avais voulu, seulement, je ne le voulais pas. Je me suis retrouvé assis au fond du wagon(c'est à dire à moins d'un mètre de ma place habituelle au final) à côté de la personne à qui appartenait cette main. Je n'ai pas vu son visage tout de suite, mais intérieurement, je savais qui c'était... Je m'imprégnais de son odeur autant que cela m'était possible, je l'enlaçais, je le serrais contre moi. Je ne savais pas ce qu'il me voulait mais je restais comme ça, il ne faisait rien pour me repousser, il ne faisait rien pour me lacher. Il acceptait que je le tienne de cette manière et je sentis ses bras glisser dans mon dos pour me rapprocher de lui. Je profitais juste de cet instant qui ne se reproduirait sans doute jamais. Jusqu'à ce que je me rende compte que son corps était agité de soubresauts.
Il pleurait. 



Voila, c'est tout pour ce week end, alors baguette974, avis?
Par kagura - Publié dans : Mon Dieu... Si beau... - Communauté : Communauté gay
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Samedi 9 janvier 6 09 /01 /Jan 16:06



Je m'écartais doucement de lui, son visage était baigné de larmes... Je le regarde, je m'aperçois qu'il à une copie de cours dans la main, han, ma rédaction d'anglais>< Elle était tombée de mon cahier alors, mais ça ne m'explique toujours pas pourquoi il pleure... Oh non! Pas ça!!! Je me mis à rougir violemment en comprenant la raison de ses larmes, il s'adressa à moi en anglais:

"Elle est très belle" en désignant ma rédaction. Je me cachais le visage dans mes mains, je ne savais plus ou me mettre et j'était toujours rouge comme les cheveux de Hide... Il m'enserra doucement les poignets et écarta lentement mes mains de mon visage, c'était à mon tour de pleurer, mais il s'agissait de larmes de hote. Je détournais le regard, furieux contre moi même. Mais quel con>< Ca ne m'aurait pas autant gêné d'avoir écrit cette rédaction si je l'avait seulement laissée tombée, mon problème, c'est qu'il l'ait ramassée. Je pensais réellement ce que j'ai écrit, mais je ne pensais pas la laisser tmber sous son nez....  Il prit mon visage entre ses doigts et tourna mon visage pour que je le regarde en face, j'ai rougi à nouveau, son regard était si doux et si triste... Mes larmes se remirent à couler et je détournais à nouveau les yeux, toujours honteux. Sans que l'on s'en rende compte, deux arrêts étaient déja passé et je priais presque pour arriver au troisiemme ou je devais descendre. Il se rendit compte lui aussi que j'étais presque arrivé, il sortis un stylo de sa poche et écrivit sur la paume de ma main :
miyavi-chama@hotmail.com
s'il te plait, écrit moi" en anglais. La prochaine staton fut annoncée, alors que je relevaisla tête, il dit juste "je peux la garder?" en désignant ma rédaction. Je répondis brièvement par l'affirmative avant de m'enfuir une nouvelle fois en courant dès que les portes du métro furent ouvertes. En larmes, je ne savais si je devais rire ou pleurer. Rire parceque je l'avais vu encore une fois, parceque je l'avais vu encore une fois, parceque j'avais eu la chance de le revoir, d'entendre sa voix grave, chaleureuse et terriblement sensuelle à mes oreilles rien que pour moi, ou bien pleurer de honte parceque maintenant, il connaissait mes sentiments? Ma mère n'était pas rentrée, je suis monté dans ma chambre avant de m'effondrer sur mon lit, en larmes, car entre le bonheur et la honte, c'était la honte qui l'emportait.


il est court ce chapitre, mais je n'aimais plus du tout ce que j'avais écrit alors j'ai enlevé pas mal de trucs...
je précise que l'adresse est totalement fausse et de mon invention, "chama" est une contraction de "sama" qui est une formule de politesse respectueuse et de "chan" qui est un suffixe utilisé pour les petites ou jeunes filles, eventuellement pour les petits amis.
Par kagura - Publié dans : Mon Dieu... Si beau... - Communauté : Communauté gay
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