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Et oui, je vous l'avait dit, maintenant, c'est la fiction sur Tokio Hotel, vous m'avez dit que je pouvais la mettre, alors je le fait... Bon, je ne mets pas de vidéo, vous n'avez déja pas regardé celles de Miyavi, alors vous ne risquez pas de regarder celles de Tokio Hotel, donc je vais mettre des photos, et oui, vous n'échapperez pas à leurs gueules, ce sera une tof par chapitre. Par contre, les chapitres de cette histoire sont deux fois plus longs que ceux des autres histoires, et comme je mets déja du temps à écrire des chapitres d'une seule page, je ne posterais que deux chapitres de cette histoire par semaine, désolée mais c'est ça ou je passe ma vie devant l'ordinateur, et puis il faut bien que je trouve du temps pour écrire l'histoire sur Kagen no Tsuki, parceque en 1 mois/1 mois et demi, j'ai que le prologue la, j'arrive pas à faire démarrer l'histoire...

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 Il est 20h45, donc en tout, ça fait 3h45 que je poireaute debout.

Je suis arrivé dans la file à 17h, et on a commencé à avancer vers 18h30. Je ne sais pas à quelle heure je suis rentré dans la salle, mais je commence  à m'ennuyer ferme, ça fait déja un bon moment que je m'assois par terre dès que je le peux, mais à chaque fois qu'il y a du mouvement du côté de la scène, je me relève comme si j'étais monté sur ressorts. Ca doit bien faire 15 minutes maintenant qu'on à eu droit à la montée des éclairagistes au dessus de la scène. Ils ont fait descendre les supports des projecteurs, ils se sont installés et ils sont remontés, ils sont maintenant à environ 10 mètres au dessus de la scène et ils ne peuvent pas redescendre avant la fin du concert, en sachant qu'il n'a pas commencé, il ne faut pas qu'ils aient envie de pisser... C'est un peu dégueulasse ce qu'ils font quand même; qu'un concert censé commencer à 19h30, heure du billet, commence en réalité à 20h, le temps de faire rentrer tout le monde, Ok, mais pas une heure et demie plus tard, ça ne se fait pas... Le concert commencera à 21h alors je me rassois. Je suis dans la fosse en plus, au milieu de tout le monde, je crève de chaud parceque tout le monde bouge, mais quand je m'assois par terre,ça va, il fait un peu plus frais... Mais il y à une chose qui m'inquiète, quand même : Je suis juste au dessous des baffles suspendues, la halle Tony Garnier est une sacrée salle de concert quand même, rien qu'avec les musiques qu'ils passent pour nous faire patienter, je sens le sol qui vibre et les vibrations qui se répercutent dans mon thorax, alors quand ils vont arriver, qu'est ce que ça va être...

*soupir*

Quelque chose me désole.

La Halle Tony Garnier est peut être un abattoire reconverti en salle de spectacle, je ne pense pas que ça terrorise les gens à ce point, alors pourquoi est ce que la salle est aussi vide? Des gens ont campé devant la salle pendant une semaine pour être surs de les voir... Une mère de famille a dépensé plus de 2000 euros en frais de baby sitter, train et hotel pour les suivres dans leurs 5 dates en France, une étudiante américaine a dépensé, elle, plus de 3000 euros pour venir les voir chez nous, et une autre étudiante sèche une semaine de cours à son université de Bordeau pour venir les voirs à Lyon; si des gens sont prêts à faire ça, juste pour les voirs sur scène, pourquoi y en à-t-il si peu dans la salle? Lors de leur précédent concert à Lyon, pour leur tournée promotionnelle de "Zimmer 483", leur second album, il y avait plus de 10 000 personnes, il parait que ce soir, nous ne sommes que 3000... La salle est quasiment vide. Est ce que leur groupe est déja fini? Non! Moi, je ne veux pas y croire, je veux encore croire en eux...

Le temps passe lentement et j'ai le temps de parler aux gens, mais je m'ennuie, ils feraient mieux de se dépecher, parcequ'ils commencent à se faire légerement siffler. Rien de bien méchant, mais on commence à sentire l'impatience et l'énervement des gens... Lors d'un concert, les gens veulent toujours tout voir, donc ils se mettent toujours en tas au milieu de la fosse, c'est vrai que la, la scène fait une avancée sur la foule, mais je ne pense pas qu'elle servira beaucoup. Mais comme il y a plein de gens au milieu, il y a toujours de grands trous sur les côtés, c'est la que je suis, je ne verrais peut être pas tout le monde et je regarderais la scène en diagonale, mais au moins je serais plus proche d'eux, et je verrais mieux. Je ne vois pas à quoi ça sert d'être au centre de la fosse, si c'est pour être à 15 mètres de la scène, derrière tout le monde et sans rien voir... Les rideaux qui nous cachent la majeure partie de la scène n'arrêtent pas de bouger, et les gens font coucou aux éclairagistes au dessu de nous, faute de mieux. Patience, il reste pue de temps, ils arriveront bientôt. Je me relève, je préfère être la quand ils commenceront, et comme ils ne devraient plus tarder...

Les lumières s'éteignent et les gens autour de moi hurlent à m'en percer les tympans, je ne peux rien leur dire, je crie aussi fort que tous ceux présents ici. Je met mes bouchons d'oreilles, mais comme ils tombent tout le temps, je les enlève avant de les perdre, le rideau tombe...

Alors, pour vous, comment ça commence?

Je précise que tout ce qui est écrit en italique est VRAI, c'était dans le 20minutes du 17 mars 2010, le concert ayant eu lieu le 18.

En fait, en observant les gens dans la salle, j'ai compris que les Tokio Hotel ont perdu toutes les fans qui ont commencé à les écouter entre 12 et 15 ans (sauf exception comme moi), ils ont gardé toutes les fans qui ont commencé à les écouter entre 15 et 18 ans. Ils y avait bien des enfant de 12-14 ans et accompagnés par leurs parents dans la salle, mais ceux la les ont connu plus tard, en fait, dans la salle il y avait une majorité d'adultes (des femmes, évidemment) d'environ 20 ans... au fait, niveau couleur, est ce que ça va ou ça arrache le syeux quand même? Les couleurs moins vives sont ternes, et généralement asser immondes (je ne mettrais jamais du rose saumon quelque part dans une de mes histoires)

Le concert est déja bien avancé maintenant, on a quand même été un peu salauds de commencer avec un heure de retard... Les lumières s'éteignent et tout ce que le public peut voir, ce sont mes épaulettes lumineuses. La lumière se rallume, Tom est assit derrière son piano à queue et moi sur la chaise qui m'était destinée, Tom commence à jouer les premières notes de "Zoom" et je commence à chanter. Tout en chantant, je parcours la foule du regard, j'arrive au refrain.

"Zoom dich zu mir

Ich zoom mich zu dir..."

Mon regard s'arrête brusquement sur un fan situé à plusieurs mètres au milieu de la foule, sur ma gauche. Il semble heureux d'être la, mais d'un autre côté, il semble triste, je crois qu'il... Je crois qu'il pleure. Pourquoi? Pourquoi un fan avec un regard si triste à un de nos concerts? Je garde mon sourire, mais cela me préoccupe, je dois le chasser de mon esprit, je dois continuer à chanter. La chanson se finit et nous enchaînons sur "Sonnensystem", Tom et Georg reviennent sur scène avec leurs guitares et leurs basses, les flammes qui se déclenchent à chaque "Hallo" du refrain font briller les larmes sur ses joues, j'aimerais tellement savoir pourquoi il pleure. Nous jouons ensuite "Geisterfahrer", je constate avec un certain étonnement qu'au "Küss mich jetzt" du refrain, ses pleurs redoublent, qu'est ce qu'il a? Lorsque nous jouons "Traümer", je perçois dans ses yeux un éclat de joie, il semble aimer cette chanson et être heureux qu'on la joue, mais ça ne l'empêche pas de pleurer... Nous jouons ensuite "Für immer jetzt", à la dernière phrase du refrain qui se trouve être le titre, ses yeux brillent encore plus, "pour toujours maintenant", on dirait qu'il aimerait que cela se réalise... Je me balade un peu partout sur la scène, mais je m'arrange toujours pour revenir à un endroit ou je peux le voir. Nous jouons maintenant "Ich breche aus", une ancienne chanson de "Zimmer 483", les fans ne semblent pas moins ravis qu'au début du concert. Je chante ensuite "Screamin'" et nous terminons sur "Durch den monsun", pendant tout ce temps, je ne l'ai pas quitté des yeux. Il pleure. Il pleure toujours et je ne sais toujours pas pourquoi, c'est plus fort que moi, ça me dérange, je voudrais savoir pourquoi il pleure... Est ce que nous pouvons réellement rendre de sgens tristes? Les fans qui sont la ne sont ils pas heureux de venir nous voir? Pourquoi? Pourquoi est ce qu'il pleure et pourquoi est ce qu'il a un regard si triste? Ce qui m'embête, c'est que ça n'a pas l'air d'une tristessepassagère, comme par exemple une fille qui se fait plaquer par son copain et qui se met à pleurer alors que trois semaines plus tard elle en aura un autre... Ca a l'air d'une tristesse réelle, sincère, quelque chose dont il ne pourra jamais vraiment se remmettre, jusqu'à ce que le temps applique petit à petit un baume sur son coeur et comble sa blessure, mais cette blessure ne guérira jamais vraiment et il y aura à jamais une cicatrice...

Ca fait bien dix bonnes minutes que nous avons quitté la scène maintenant, nous sommes dans la loge commune, je dois avoir l'air un peu dans la lune, car Tom me passe une main devant les yeux.

-Quoi?

-Tu l'as remarqué ce fan qui pleurait, hein?

-Tu l'as vu aussi?

-Bah oui, t'arrêtais pas de regarder dans ce coin la alors pendant mes quelques déplacement sur la scène, je me suis démerdé pour voir ce qui te captivait tant.

-Bah c'était lui.

-T'en fais pas pour ça Bill, il y a des gens bizarre et c'est tout, je sais que tu apporte toujours une grande importance à ce genre de chose, mais c'est sans doute rien de très grave alors t'inquiète pas.

-Mouais...

-T'as l'air vachement convaincu la, Bill, ne t'inquiète pas, ce fan était heureux d'être la, sinon il n'y serait pas.

-Mais il avait l'air triste...

-Mais t'y peux rien Bill, arrête de te torturer avec ça!

Je reste songeur, il a raison et je le sais. Nous allons attendre que tous les fans soient partis avant de nous en aller.

chapitres un peu en avance parceque je ne suis pas la ce week end.

Maintenant que tous les fans sont partis, nous pouvons sortir, mais ce n'est pas pour ça que nous oublions nos gardes du corps, loin de la, c'est juste au cas ou... Merde, il reste quelqu'un devant la salle! Nous pilons net et nos gardes du corps s'interposent. Il relève la tête, je reocnnais le fan qui pleurait, il pleure toujours d'ailleurs... Il sèche ses larmes, il nous fait un petit signe et il s'en va dans la direction opposée à la notre. Nous nous remettons à marcher, nous reccomençons à parler tranquilement du concert. Il y avait si peu de monde qu'on s'est demandé si on n'allait pas l'annuler. Il faut se rendre à l'évidence, le groupe est plus ou moins fini, le phénomène de mode est passé, c'est un peu déprimant quelque part... L'image de ce fan revient sans cesse s'imposer à mon esprit, ça m'énèreve de ne pas savoir pourquoi il est triste, et ça m'ennuie qu'il soit triste... Nous traversons une rue, je suis au milieu d'un passage clouté lorsque j'entends Tom, qui m'appelle d'un air affolé.  Perdu dans mes pensées, je n'ai pas entendu la voiture arriver. Je n'ai plus le temps de m'écarter maintenant, j'écarquille les yeux en comprenant ce qui m'attend, puis je les ferme, je m'attends à un choc, et tout ça se passe en une fraction de seconde... Il y a bien un choc, mais ce n'est pas celui auquel je m'attendais. Je me sens poussé en avant et je me retrouve étalé de tout mon long sur le trottoir. J'entends un bruit violent, le bruit d'une personne qui heurte une voiture. Je regard, je regarde autour de moi, qui a été assez fou pour me sauver la vie? Il a atterit environ 6 mètres plus loin, la voiture ne s'arrête pas, elle continue à rouler et elle s'en va, le corps ne bouge pas.  Un peu sonné, je me relève en trébuchant et je me précipite vers lui. C'est lui, c'est le fan qui pleurait. Bordel! mais pourquoi est ce qu'il a fait ça !? Il est inconscient et du sang coule de sa bouche, je n'ose pas le toucher de peur d'aggraver ses blessures. L'un des gardes du corps appelle une ambulance pendant que l'autre bloque le peu de circulation qu'il peu y avoir ici aux alentours de minuit. Je pose mon manteau sur lui pour qu'il ait un epu chaud. Je ne connais pas les gestes qui sauvent, ni même la PLS, je suis peu être riche, mais l'argent ne sert à rien dans ces cas la, ce serait trop facile... J'essuie le filet de sang qui coule de sa bouche avec un mouchoir, j'ai une boule au creux du ventre... Pourquoi a-t-il fait ça? Il n'était pas obligé de me sauver, rien ne l'y forçait, il aurait pu me laisser mourir... Bon, ok, il était à notre concert, donc il ne souhaite sans doute pas ma mort, mais de la à me sauver la vie et à être d'accord pour mourir à ma place... qu'est ce qui a pu pousser se garçon à penser à ce point que ma vie valait plus que la sienne? Je crois que le pire pour moi, c'est qu'on peut encore lire la tristesse sur son visage, il semble comme  impregné de cette tristesse et sur ses joues son encore imprimées les traces de ses larmes... Les secours arrivent, enfin, ils en on mis du temps... Pas tant que ça en fait, mais c'est passé tellement lentement... Je ne comprends pas vraiment pourquoi je m'inquiète à ce point pour lui. Bon, d'accord, je me sens coupable de ce qui lui est arrivé, mais à part ça, pourquoi est ce que j'ai autant envie de pleurer?

Je regarde les ambulanciers l'installer dans l'ambulance, les gardes du corps qui baragouinent le français essayent de répondre tant bien que mal à leurs questions sur les circonstances de l'accident, Tom me pose une main sur l'épaule et il dit:

-Tu es sous le choc, Bill.

Je le regarde sans comprendre, mais petit à petit, je me dis qu'il à sans doute raison, ce doit être pour ça que je tremble autant et que j'ai envie d'éclater en sanglots... Nous allons retarder nos concerts, nous ne pouvons pas le laisser comme ça, on va rester ici au moins jusqu'à ce qu'il se réveille...

En silence, nous montons dans l'ambulance, Tom me serre dans ses bras pendant tout le trajet, je dois vraiment avoir l'air bouleversé pour qu'il fasse ça, c'est très rare qu'il soit inquiet à ce point, et généralement, c'est quand il s'agit de moi.

4 chapitre aujourd'hui et 4 demain, parceque 2 pour ce week end et 6 pour les 3 prochains ou je ne pourrai rien poster, puisque je serais à Sparte, en Grèce, ou je pars en colo pendant 3 semaines, l'histoire va avancer vite...

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Putain, il m'a fait la peur de ma vie la, j'en ai encore le coeur qui tape... En plus, j'ai relevé la tête super vite alors j'ai mal au cou... Mais je suis content de voir qu'il va bien, je m'inquietais vraiment. Les médecins ont dit qu'il avait des lésions internes, mais il a l'air d'aller relativement bien. On se regarde, je ne sais pas si il parle allemand, mais lui, il doit savoir que je ne parle pas français, alors on continue à s'observer. Il a un regard asser... étrange, il me perturbe, son regard est... brûlant, mais je n'arrive pas à déterminer précisémment ce qui s'y trouve, on dirait de la passion, et surtout, du désir... Je détourne le regard et je me sens légerement rougir, j'éspère qu'il ne l'a pas remarqué... Je me dit qu'il faut bien qu'on se mette à parler, j'opte pour l'anglais :

-Comment t'appelles-tu?

-Adam.

-Et t'as quel âge?

-18 ans.

18 ans? Putain, il est jeune... Pourquoi..?

-Pourquoi tu as fait ça?

-Je ne te le dirais pas.

-Pourquoi?

-Parceque.

Ben voyons. "Parceque", un simple mot qui n'indique rien, mais qui veut tout dire, il ne me dira jamais pourquoi il a fait ça. Parceque ça le fait souffrir, parceque c'est honteux, ou alors parceque j'étais la seule personne qu'il souhaitait voir vivre. Parceque ça le fait souffrir d'éprouver de tels sentiments pour moi, parcequ'il pense que je lui suis à jamais inaccessible, mais parcequ'il voulait me voir vivre. Parcequ'il veut mon bonheur et qu'il est prêt à sacrifier son propre bonheur au profit du mien. Je le regarde, et je sens une larme couler sur ma joue, je l'essuie en étalant sans doute un peu plus mon maquillage qu'il ne l'est déja. Je l'entends s'adresser à moi en allemand.

-C'est à ton tour de pleurer maintenant.

Il a l'air d'avoir un sacré bon niveau, et il a un bon accent, il continue:

-Dans la fosse, tu m'as remarqué.

Je réponds que oui, j'entends quelqu'un qui frappe à la porte, un médecin entre pour changer ses perfusions, en s'apercevant qu'il est réveillé, il s'approche pour lui faire quelques examens. Il l'aide à enlever sa chemise de nuit qui s'ouvre sur le côté, ils nous ont dit lorsqu'il est arrivé qu'il avait des côtes cassées. Donc il ne doit surtout pas lever les bras, sinon les côtes vont perforer la plèvre et provoquer ce qu'on appelle un pneumothorax, c'est un engouffrement d'air entre le poumon et la plèvre, qui provoque la contraction du poumon, et donc son rétrécissement. J'observe le médecin et j'observe Adam. Il est fin, relativement musclé pour son âge, juste ce qu'il faut. Même avec ce gigantesque bleu violacé à l'endroit du choc, il a quelque chose de séduisant, voir même d'attirant, en fait, il est tout simplement foutrement sexy pour son âge... Il a des abdominaux plus marqués, et avec sa silhouette fine et élancé, comparé à moi qui ai quelque chose de félin, lui il fait beaucoup plus... sauvage... Enfin, il aurait quelque chose de sauvage, si il ne se dégageait pas de lui cette impression de douceur et de timidité propre aux garçons solitaires et sans histoires... Tom me tire par la manche, je le suis et je sors de la chambre, les autres sont la et relèvent la tête lorsque je reviens. Ils se rapprochent lorsque Tom commence à m'interroger :

-T'as eu le temps de lui parler?

-Un peu.

-Et qu'est ce qu'il t'a dit?

-Il s'appelle Adam, il a 18 ans.

-C'est tout ce que tu sais?

-Oui.

-Tu ne lui a même pas demandé pourquoi il a fait ça?

-Si, mais il n'a pas voulu répondre, bon, j'ai deviné mais...

-Alors pourquoi?

Je marque un temps d'arrêt.

-Parcequ'il m'aime, sinon, je sais qu'il parle bien anglais et bien allemand.

Ils me regardent, abasourdis par cette nouvelle, c'est Georg qui pose la question pour le groupe.

-Mais comment est ce que tu sais ça?

-Ca se lit dans ses yeux et ça explique pourquoi il pleurait, vous pourrez aller le voir après.

Alors que je disais cela, lé médecin sortit de la chambre et nous fit signe que nous pouvions retourner le voir, nous sommes tous rentrés dans la chambre.

-Je ne pense pas qu'il soit utile de faire les présentations, mais au cas ou, voici Tom, mon frère jumeau, Gustav et Georg, les gars, je vous présente Adam.

Woaw, c'est bizarre, il y a comme un blanc tout à coup... Bill me fait un petit sourire charmeur et chaleureux, les autres nous regardent à tour de rôle. Bill a deviné, je le sais. Et il doit l'avoir dit aux autres, donc du coup, ça explique leur comportement bizarre. Bill leur demande de nous laisser seuls, ils sont un peu réticents à s'executer, mais il finissent pas sortir en nous regardant d'un air perplexe.

Bill s'approche de moi et s'assoit sur mon lit, doucement, délicatement pour ne pas me faire mal, il me serre dans ses bras, comme si j'étais une petite chose fragile. Ce qui, en y réfléchissant, est le cas actuellement, je lui suis reconnaissant pour sa douceur. Il niche tendrement sa tête au creux de mon cou et il me permet de poser sa tête sur son épaule. Doucement, sans trop lever les bras, je l'enlace et je répond à son étreinte. Il le sait, et je sais qu'il le sait, mais pour être sur, je demande.

-Tu as deviné, n'est ce pas?

Il hoche la tête contre mon épaule sans se séparer de moi.

-Et ça ne te gêne pas?

Cette fois ci, il secoue la tête, mais je veux savoir plus.

-Pourquoi?

Il relache un peu son étreinte et se sépare de moi, il me regarde longuement avant de dire :

-Je n'ai pas à t'empêcher d'être amoureux de moi, et puis, tu me plais assez, qui sait? si on peut se revoir, ou au moins rester en contact, peut être que je tomberai amoureux de toi, même si je n'essairai pas.

Je lui souris, il est lucide.

-Tant mieux, parceque je ne te demande pas d'essayer, ou plus exactement, je te l'interdis, je t'interdis de m'aimer pas pitié ou par compassion, encore moins par culpabilité. Mais après tout, je n'ai rien à craindre non? Puisque tu n'éprouve aucun de ces trois sentiments.

Il rit et il me frappe derrière la tête, comme Gibbs dans NCIS.

-Je me suis senti coupable au début et je me suis demandé pourquoi tu avais fait ça, mais tout à l'heure, quand nous nous sommes regardé, j'ai compris que tu ne regrettais rien et que ça devait se passer comme ça, parceque tu n'aurais jamais laissé quelqu'un se mettre en travers de ta route.

Je souris à nouveau, c'est vrai que si quelqu'un avait essayé, je l'aurais envoyé bouler, il continue :

-Tu n'as pas de regrets, alors je n'ai pas de raison d'en avoir.

Je souris encore, en pensant intérieurement qu'il n'y a pas non plus de raisons pour qu'on se quitte sur de mauvais termes, et il ne me considère pas non plus comme une groupie alors tant mieux, j'éspère juste qu'on va rester en contact... Il semble lire dans mes pensées parceque soudainement, il me demande :

-File moi ton numéro de portable.

Nous échangeons tranquillement nos numéros, c'est un geste tout bête, presque normal après ce que j'ai fait pour lui, mais ce geste signifie qu'il souhaite que nous restions en contact, qu'il ne me repousse pas, qu'il me donne le droit de l'aimer, et ça, ça me rend extremement heureux. Je ne suis pas idiot, je sais bien qu'il n'y a que très peu de chances pour qu'il tombe amoureux de moi, mais si nous ne pouvons pas être des amants, nous pouvons au moins être des amis. Il n'est pas opposé à cela, il accepte mon amour comme il vient, il accepte le fait que je sois amoureux de lui et ça représente beaucoup pour moi...

Il me dit que maintenant que je suis réveillé et qu'ils savent que je vais à peu près bien, il faut qu'ils s'en aillent, avec un peu de chance, ils n'auront pas à décaller leur concert à Nantes, ils n'auront pas de jour de repos, c'est tout. C'est vrai que je suis resté inconscient toute la nuit et que cette matinée du 19 mars est déja bien avancée. Je le serre dans mes bras et les autres viennent me dire au revoir, je ne les verrais plus avant un bon moment je pense. Bill est à peine sorti que je reçois un texto, c'est son adresse msn.