Pharaons

Mercredi 8 avril 3 08 /04 /Avr 22:12

 

2 semaines plus tard; les récoltes étaient terminées, et Toutankhamon allait pouvoir rentrer.

Celui ci, un poids sur le cœur, devait bien se rendre a l'évidence, il ne pouvait pas trouver indéfiniment des prétextes pour rester au Nord... Après s'être assuré que le peuple du sud ne manquait de rien pendant 3 jours et avoir a parler avec le seigneur du Nord pendant 4 autres, les paysans commençaient a se douter de quelque chose. Ils durent donc repartir. Ils le firent avec les amitiés du roi et la promesse de celui ci de leurs apporter de l'aide lorsqu'ils seraient dans le besoin, mais c'est la mort dans l'âme que les deux jeunes hommes se séparèrent, ils avaient l'impression qu'on leur enlevait une partie d'eux mêmes, rien que l'idée d'être séparés leurs était insupportable, mais ils durent bien s'y résoudre... Ils n'avaient certes pas dépassé le stades des baisers et de quelques caresses, mais justement, ils commençaient a le regretter... Ils n'arrivaient toujours pas à comprendre le pourquoi de cette attirance mutuelle et une sorte d'instinct les avait «retenus»... Et maintenant, ils maudissaient ce foutu instinct...

Alors que Toutankhamon faisait rapidement route vers le sud, suivi de ses hommes; il ne cessait de penser a son double... Mais ce ne fut que lorsqu'il vit les paysans se précipiter dans les bras de leurs femmes et enfants, qu'il comprit qu'il avait retenu ses pauvres hommes bien trop longtemps... Il fut attristé de sa lâcheté, il avait privilégié son bien être personnel plutôt que le bien être du peuple... Il s'était fait passer avant ceux qu'il devait protéger... Les récoltes allaient bon train ici aussi, certes, elles avaient pris un peu de retard a cause de l'absence des hommes, et les femmes avaient du s'occuper des champs en plus de leurs travaux dans leurs maisons et auprès de leurs enfants, la aussi, Toutankhamon se rendit compte de son erreur... Il avait quitté des femmes et des enfants joyeux et en bonne santé, il retrouvait des femmes tristes et fatiguées, des enfants rancuniers suite a leurs privations de pères... A16 ans, le jeune pharaon commençait déjà à faire le malheur du peuple...

Et il s'en voulut pour cela, exagérant ses erreurs, ils ne vit pas que les paysans, bien que contents de rentrer chez eux, avaient pu découvrir le Nord et qu'ils pouvaient ainsi faire disparaître les préjugés qui pouvaient exister entre ces deux pays, il ne vit pas que les femmes et les enfants étaient content malgré tout de voir rentrer maris et pères, il ne vit pas que finalement, tout rentrait dans l'ordre et que la rancune passagère s'était transformé en reconnaissance pour être tout simplement rentré, pour ne pas avoir abandonné le peuple... Il ne vit pas que les servantes, eunuques et esclaves étaient tous heureux de voir rentrer leur maître, pour qui il commençait à s'inquiéter... Au milieu de toutes ces auto-accusations, non fondées pour la plupart, ou même pour la totalité, le jeune pharaon à la peau dorée pensait a son double... Que faisait il en ce moment? Avait il reprit un rythme normal? Recommençait il a dormir le jour, et dans ce cas, avait il été fatigué par sa visite? Il n'avait pas réellement semblé fatigué lorsque Toutankhamon l'avait quitté... Mais pour être pratiquement pareil que lui, le jeune pharaon savait que Amenhotep était doué pour dissimuler sentiments et émotions au profit d'un sourire passe partout, si bien imité qu'il en paraissait sincère... Un sourire rayonnant car c'est le chef de l'État qui doit motiver ses habitants, un sourire qui donne toujours l'impression que tout va bien... Et généralement c'est vrai, pour le pays, mais aussi pour son seigneur... Jusqu'ici, Toutankhamon n'avait jamais réellement eu de raison de souffrir ou d'être triste... Aujourd'hui, il découvrait avec l'éloignement de son double la tristesse, la peine, le manque cruel de l'autre, la souffrance des sentiments non-dits, et avec les erreurs qu'il se persuadait d'avoir commises, la honte d'avoir déçu le peuple, la honte d'avoir fait passer son propre bonheur avant celui des autres et la déception de n'avoir pas su être a la hauteur... Les gens qui entouraient le jeune pharaon se rendaient bien compte de son mal être, mais ne sachant pas à quoi il était du, ils ne purent rien faire... Le jeune homme avait toujours été discret sur sa vie privée, et en temps que roi, il n'avait pas à en parler et nul ne pouvait l'interroger... Même les paysans furent tristes de voir dans quel état était leur Roi, celui ci les avait rejoint aux champs le jour suivant leur retour au Sud, il s'était mis a travailler afin d'aider les paysans à rattraper leur retard et ceux ci voyaient bien qu'il y avait un problème, mais ils n'arrivaient pas a savoir quoi, et même si le pharaon ne le remarquait pas, cela leur rongeait le cœur... Le jeune Roi s'était mis au travail pour arrêter de s'accuser inutilement et de penser à son double, mais si il réussissait à arrêter de culpabiliser, il n'arrivait pas a oublier son amant de quelques semaines... Il souhaitait tellement le revoir...

 

Par kagura - Publié dans : Pharaons
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Dimanche 26 avril 7 26 /04 /Avr 18:31

 Deux semaines plus tard, plus rien n'allait, ni au Sud, ni au Nord...

Les deux pharaons étaient malades, très malades, et aucun de leurs sujets ne savait quoi faire, leur maladie était inconnue...

Le seigneur du Sud était glacé, tandis que le seigneur de Nord était brûlant.

Tous deux déliraient presque en permanence, mais il se passait quelque chose d'étrange... Quelque chose de contraire à leur nature et à leur mode de vie.

Toutankhamon ne pouvait dormir que le jour, et Amenhotep ne pouvait dormir que la nuit...

Les paysans des deux côtés s'interrogeaient sur cette «anomalie».

Les membres et paysans des deux parties du pays ayant remarqué que le mal être de leurs seigneurs était survenu peu après leur séparation, un subordonné du seigneur du Nord pris les devants, il envoya un émissaire au sud.

Lorsque les sujets de Toutankhamon le virent arriver, ils craignirent un problème au Nord...

Mais courtoisie oblige, ils devaient au moins recevoir cet homme, qui devait être épuisé de surcroit..

Comme au premier émissaire, il lui fut offert boisson, nourriture et logis pour la nuit, il fut convenu qu'il donnerait la raison de sa visite le lendemain, le messager voulait pourtant repartir au plus vite, car il était inquiet pour son roi, mais il était épuisé et ses yeux se fermaient de fatigue, il avait failli tuer son cheval à la tache en voulant se dépêcher... Il se résolut donc à dormir. Les paysans du sud, eux, espéraient qu'il ne voudrait pas parler au Roi..

Le lendemain, à son réveil, le messager sauta sur ses pieds, c'est à peine s'il prit le temps de manger, il voulait parler à quelqu'un, si possible au pharaon, au plus vite.

Le subordonné de Roi, embarrassé, explique au messager que le Roi était indisposé, qu'il ne savait pas quand celui ci pourrait lui parler, mais le messager ne se laissa pas démonter, il demanda plus de précisions sur la maladie du Roi, mais son interlocuteur était réticent à parler, au fil de la conversation, le messager réussi à entrevoir en quelque sorte, la maladie du jeune Roi, il dit a son subordonné que son propre roi était également souffrant et qu'il semblait atteint du même mal, qu'il avait remarqué que la maladie datait du départ du Seigneur du Sud et qu'il souhaitait que celui ci rejoigne son homologue... Le subordonné s'insurgea contre cela, pourquoi son seigneur devrait il rejoindre celui de cet homme? Pourquoi pas l'inverse? Le messager s'excusa de ne pas avoir développé, il n'était pas question de faire venir le pharaon du Sud totalement au Nord, il parlait de le faire venir dans le palais qui avait été prévu pour les rencontres urgentes telles que les accords de paix ou les entrevues en cas de guerre internes à l'Egypte, un palais qui avait été construit exactement sur la frontière, Amenhotep s'y trouvait déjà, son messager proposait au seigneur du sud de l'y rejoindre. N'ayant finalement aucune objection à cela, le subordonné de Toutankhamon alla consulter ses semblables, certains se révoltèrent, mais la majorité était d'accord, si cela pouvait sauver leur Roi, pourquoi pas? Bien qu'ils ne virent pas vraiment comment cela pouvait se faire, il fut convenu que le pharaon partirait dans un char accompagné de son conseiller le plus fidèle, d'une servante et d'un médecin, et ce dès maintenant... Le messager les aida à préparer le Pharaon, celui ci étant dans l'impossibilité de voyager debout, dût être allongé dans le char, le messager put ainsi constater que le jeune homme était bien dans un état similaire à celui de son Roi. Le messager guida le char du jeune Roi jusqu'au palais situé en territoire neutre, malheureusement, il furent retardés par le khamsin, une tempête de sable, si bien qu'ils arrivèrent seulement en fin de journée. Déjà, pendant le voyage, l'état du jeune Roi avait parut s'améliorer, il semblait mieux respirer, et sa fièvre avait légèrement baissée, à l'intérieur du palais, les mêmes constations avaient été faites concernant le jeune Amenhotep.

Le médecin et le serviteur de Toutankhamon ne prirent pas le temps de se reposer, leurs priorité était leur Roi, celui ci fut installé dans une chambre presque voisine de celle du jeune roi à la peau pâle, lorsqu'il fut allongé, il avait presque cessé de délirer, et sa fièvre semblait presque tombée, tout comme pour Amenhotep, mais ils étaient tous deux encore dans un état d'extrême faiblesse.


Baguette974, tu ne m'as toujours pas répondue, est ce que cette histoire te plait?

Par kagura - Publié dans : Pharaons
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Samedi 9 mai 6 09 /05 /Mai 17:54

La fièvre des deux jeunes hommes était maintenant totalement tombée, mais ils étaient toujours plongés dans un sommeil de cauchemars, leurs serviteurs veillaient sur les deux hommes jour et nuit, mais ils ne percevaient aucune amélioration dans leur état.

Cependant, ils finirent pas entendre un voix, une petite voix faible, les deux jeunes hommes s'appelaient, ils se cherchaient; les serviteurs et les médecins furent désemparés par cette réaction, mais les médecins ordonnèrent de les placer dans la même chambre.

Toutankhamon et Amenhotep furent donc tous deux déplacés dans une chambre commune, ils cessèrent un instant d'appeler leurs doubles, et les médecins crurent que tout allait bien, mais non, les deux jeunes hommes commencèrent soudain à s'agiter, se débattant comme des diables lorsque l'on essayait de les calmer, il s'agitaient, tendant leurs corps au maximum vers celui de leur opposé. Les médecins décidèrent donc , non pas de les mettre dans le même lit, c'eût été indécent, ils décidèrent juste de rapprocher leurs lits et d'observer leurs réactions.

Les deux jeunes hommes cessèrent aussitôt de s'agiter, Amenhotep se serra contre Toutankhamon dans son sommeil, Celui ci l'enlaça de ses bras, ils sourirent.

Les médecins et les serviteurs ne surent que faire, ils était gênés de voir leurs seigneurs agir de cette façon, cela devait rester secret, ils devaient se trouver un épouse, se voir le moins possible et agir comme doit agir un Roi.

Deux jours après, les deux jeunes hommes s'éveillèrent, ils n'avaient pas bougé, ils ouvrirent doucement les yeux, cherchant l'origine de cette chaleur qui leurs avait permis de dormir d'un vrai sommeil pour la première fois depuis longtemps, cherchant l'origine de cette odeur si douce qui les avait enveloppés durant leur longue nuit et qui maintenant les imprégnaient.

Lorsqu'ils se rendirent compte qu'ils étaient tous deux dans les bras l'un de l'autre, ils se dirent que cela devait être un rêve, un magnifique rêve, et machinalement, ils joignirent leurs lèvres douces, celles ci se séparèrent doucement, après un bref baiser.

Se sentant observés, ils relevèrent la têtes, médecins, serviteurs et servantes étaient la et les observaient d'un air gêné, l'un d'entre eux pris la parole:

«Nous nous inquiétions pour vous messeigneurs»

«Nous étions malades, vous avez su nous soigner, nous vous remercions,ne vous inquiétez plus»

«Pardon messeigneurs, mais vous êtes...»

Le jeune homme qui avait parlé n'osait pas finir sa phrase, les deux pharaons se rendirent alors compte qu'il étaient toujours enlacés, ils se séparèrent, bien que cela ne sembla pas souhaité.

«Je ne pense pas qu'il soit réellement utile de nous expliquer...» dit Toutankhamon.

«Vous n'avez pas à le faire Seigneur...» Dit le jeune homme qui parlait pour tous.

«Mais pourtant vous le souhaitez non?»

«Certes, nous aimerions comprendre ce que signifie votre maladie et cette situation, mais vous n'avez pas à vous expliquer messeigneurs»

«Il le faudra pourtant un jour, laissez nous juste un peu de temps.» soupira Amenhotep.

Les serviteurs et les médecins se retirèrent, laissant seuls les deux rois.

Ceux ci s'enlacèrent à nouveau, joignirent à nouveau leurs lèvres, laissèrent leurs langues se rejoindre, ils commençaient à manquer de souffle, ils leur semblait qu'à chaque instant ils retrouvaient un peu de vie, qu'à chaque instant, ils retrouvaient un peu de bonheur...

Ils finirent par se séparer, mais ils ne se quittèrent pas des yeux, ils voulaient vivre ce rêve autant qu'ils le pouvaient, ils voulaient profiter de cet instant magique, de cette illusion qui allait sûrement disparaître lorsqu'ils ouvriraient les yeux, ils ne pouvaient pas être déjà réveillés, ce n'était pas possible, ils avaient tant de fois rêvé de cet instant, ce rêve la ne pouvait se réaliser...

Toutankhamon sortit de son lit et prit place dans celui de Amenhotep, il se blottit contre le torse de celui ci et ferma les yeux, il respira son odeur, et se laissa à nouveau envahir par le sommeil, un sommeil réparateur qui leur avait à tout deux fait défaut ses derniers temps, Amenhotep regarda un moment le jeune homme à la peau couleur d'Or qui s'était endormit avec un air de plénitude sur le visage, avant de se laisser lui aussi aller au sommeil.

Par kagura - Publié dans : Pharaons
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Dimanche 17 mai 7 17 /05 /Mai 18:19

Lorsque Toutankhamon se réveilla, Amenhotep était toujours endormit, mais il tenait son amant fermement contre lui. Celui ci sourit, il se redressa doucement, et déposa un baiser sur les lèvres de l'endormi, et celui ci ouvrit doucement les yeux à ce contact...

«Je crois qu'il faut bien nous rendre à l'évidence, ce n'était pas un rêve...»

Toutankhamon éclata de rire.

«Voila qui me va très bien.»

Amenhotp sourit, et déposa ses lèvres sur celles de Toutankhamon, il quémanda de sa langue l'accès à sa bouche, le jeune homme se laissa faire avec un plaisir non dissimulé et le baiser se prolongea longuement, sans cesser de prendre de l'ampleur, ce qui donne deux pharaons très mignons en train de se rouler une pelle monumentale et qui n'arrivent plus a respirer...

Ils se séparèrent en entendant de petits coups frappé à la porte:

«Messeigneurs, pouvons nous entrer?» c'était des servantes, elles entrèrent en entendant le «oui» de leurs souverains et trouvèrent ceux ci dans le même lit, complètement essouflés et dans les bras l'un de l'autre. Les servantes rougirent:

«Les médecins nous ont ordonné de venir voir si vous vous portiez mieux et de vous apporter à manger si vous en aviez besoin, mais nous pouvons revenir plus tard si vous le souhaitez...»

Les deux hommes se regardèrent et faillirent leurs répondre de effectivement revenir plus tard, mais, leur situation étant ce qu'elle était, il mouraient de faim après tant de jours de jeûne, ils leurs demandèrent donc de leur apporter de quoi manger.

Les servantes apportèrent des fruits, des gâteaux de blé au miel et aux raisins, de la viande grillée ainsi que de l'eau et du vin, elles s'éclipsèrent en leurs disant que les médecins viendraient les visiter bientôt. Les deux jeunes hommes mangèrent à leur guise, préférant les gâteaux et les fruits à la viande; même si ils en mangèrent un peu; et le vin à l'eau, bien qu'ils en burent également afin d'éviter une possible gueule de bois si trop de vin était bu, ils ressemblaient à deux jeunes adolescents amoureux et contents d'être ensembles. Ils avaient fini de manger et avaient recommencé à s'embrasser lorsqu'ils entendirent les médecins qui demandaient l'autorisation d'entrer, les deux garçons, qui commençaient à en avoir sérieusement marre d'être interrompus  leur répondirent asser sèchement.

Les médecins trouvèrent donc les deux jeunes hommes toujours dans le même lit, toujours enlacés, et l'air relativement agacés, les quelques servantes qui étaient venues précédemment rougirent a nouveau. Les deux médecins du nord et du sud, nullement gênés pas la proximité des deux rois, firent respectueusement, mais sèchement remarquer à ceux ci, que ce genre de choses était tout bonnement inacceptable pour des gens de leurs rang, de surcroit des gens théoriquement ennemis.

Les deux pharaons se regardèrent d'un air blasé, descendirent un peu plus au fond du lit et rabattirent le drap de soie blanche au dessus de leurs têtes.

Ils ressortirent du lit lorsqu'ils entendirent des éclats de rire réprimés, les jeunes servantes avaient tout simplement craqué devant l'attitude si mignonne et enfantine, mais surtout si inattendue de leurs deux rois. En voyant que ceux ci étaient sortis du fond du lit, elles cessèrent de rire et baissèrent les yeux.

«Pourquoi vous arrêtez vous? Vous avez le droit de rire, nous sommes peut être des rois, mais nous sommes encore des enfants, jeunes adultes aux yeux de certains, mais n'avons nous pas le droit de rire et de nous amuser comme les autres?»

En entendant les paroles de Amenhotep et en les voyant approuvées pas Toutankhamon, les servantes sourirent, en voyant à nouveau les pharaons si proches, elles rougirent une fois encore; les médecins leurs ordonnèrent de sortir, les deux pharaons les regardèrent s'exécuter en soupirant et murmurèrent:

«C'est pas vrai, elles ne vont tout de même pas nous laisser tous seuls avec des médecins ci coincés...»

Par kagura - Publié dans : Pharaons - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 24 mai 7 24 /05 /Mai 14:00

Effectivement, les médecins prirent un malin plaisir à rappeler aux deux hommes qu'une telle relation était totalement inconvenante et malvenue pour des gens comme eux...

Pour commencer, il les firent sortir du lit, et se placèrent à l'un et l'autre bout de la pièce, et en plus de ça, ils se sont arrangés pour placer les deux jeunes hommes dos à dos de façon à ce qu'ils ne se voient pas et ils les rappelaient à l'ordre lorsqu'ils se retournaient pour se regarder.

Autant dire que ces médecins étaient les pires qu'ils pouvaient trouver... Et en plus ils en rajoutaient.

«Voyons messeigneurs, ceci est contre la volonté des dieux.»

«Qu'en savez vous? Et si c'étaient les cieux qui ordonnaient cela?»

«Voyons messeigneurs, cela est impossible.»

«Si j'étais à votre place, je n'en serais pas aussi sur... Sinon, comment expliquer notre rétablissement si rapide, juste à cause de la présence de l'autre?»

«L'autre n'y était sans doute pour rien messeigneurs, ils vous fallait juste du repos.»

«Dans ce cas, pourquoi avoir pris tant de peine à nous amener ici?»

C'était Toutankhamon qui avait craché ces paroles, ces médecins l'insuportaient au plus haut point, il en avait marre de laisser Amenhotep se défendre tout seul et son beau visage était déformé par la rage.

Les deux médecins adoptèrent l'attitude la plus sure et battirent prudemment en retraite, décrétant que tout allait bien et qu'il allaient les laisser se reposer; si la colère d'un roi était à craindre, celle d'un fils de dieu l'était encore plus.

Amenhotep enlaça Toutankhamon.

«Moi aussi ils m'ont mis en colère, mais calme toi, ils sont partis maintenant...»

Toutankhamon se retourna et embrassa le jeune roi avec toute sa passion et son désir, son amant répondit à son baiser avec ardeur, il recula légèrement vers le lit avant de s'assoir dessus, le jeune pharaon à la peau dorée se plaça au dessus de lui dans une position que l'on pourrait presque qualifier d'obscène. Il poussa son amant et le força à s'allonger, sa tête descendit le long du cou de celui ci, il soupirait, il gémissait...

Ils s'interrompirent en entendant un grand cri.

Les jeunes servantes étaient entrées pour débarrasser le repas des jeunes rois, elles repartirent en courant et en claquant la porte, rouges comme des pivoines, les deux pharaons entendaient leurs éclats de rires dans le couloir...

Toutankhamon regarda son amant d'un air légèrement pervers.

«Bon, elles sont parties, on continue?»

«J'aimerai bien, mais on risque d'être à nouveau interrompus...»

«Je sais, d'ailleurs ça m'énerve..»

«M'étonne pas, moi aussi d'ailleurs...»

Les deux jeunes hommes se regardèrent, s'embrassèrent une dernière fois du bout des lèvres, et se séparèrent à contre cœur en entendant les voix des deux médecins.

«Vous, pourquoi courrez vous? Pourquoi faites vous autant de bruit? Vous avez été depuis le début totalement insupportables, et...»

«Et pouvons nous savoir pourquoi vous réprimandez nos servantes préférées?»

Les deux médecins pâlirent, les deux servantes baissèrent la tête en rougissant, et en souriant.

«Messeigneurs,vous avez besoin de repos et ces filles...»

«Et ces filles sont largement plus méritantes que vous dans le sens ou elles ont compris que nous n'avons pas besoin de repos, loin de la, mais de PAIX, commencez par nous laisser tranquilles, et par arrêter de parler au nom des dieux, si ils avaient voulu nous punir, ils l'auraient déjà fait.»

«Messeigneurs..»

Mais les deux garçons étaient déjà rentrés dans leur chambre sous les regard brillants des deux jeunes femmes qu'ils avaient protégées.

Par kagura - Publié dans : Pharaons - Communauté : Communauté gay
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Samedi 30 mai 6 30 /05 /Mai 15:26

Toutankhamon bailla:

«On s'ennuie...»

«J'avoue que je m'ennuie aussi.» Dit Amenhotep en s'étirant.

«J'aimerai bien continuer, mais les deux andouilles risquent de rappliquer...»

«Ils sont pires que des chiens de garde.»

«J'aurais aucun scrupule à baiser devant un chien, même si il mord, mais eux ils aboient et ça m'énerve...»

«Ça déconcentre.»

«Ça casse l'ambiance.»

«J'avoue.»

«Quelle conversation inintéressante...»

«La vie de Roi est atrocement ennuyeuse.»

«Absolument.»

«Quand je pense que certains seraient prêts à nous tuer pour avoir notre place...»

«Qu'ils demandent, je la donne, et comme ça on pourra vivre tranquille, sans qu'il y ai des andouilles pour nous menacer en scandant le nom des dieux...»

«Ô doux rêve...»

«Trop doux, impossible.» dit Toutankhamon en prenant son amant par la taille et en l'attirant à la fenêtre, Amenhotep sursauta à la sensation du soleil réchauffant sa peau, il fut surpris de constater qu'il ne le brûlait pas comme autrefois, il trouva même cela agréable...

«Tout va bien?» demanda Toutankhamon, il est vrai qu'il n'avait pas pensé à l'effet que le soleil pouvait avoir sur la peau du pâle jeune homme.

«Oui, rassure toi.»

«Dit Amen, j'ai une idée.» Le jeune homme à la peau d'ivoire écouta attentivement l'idée du jeune roi à la peau couleur d'or, il trouva cette idée totalement insensée, mais il accepta, l'objectif n'était pas de se débarrasser de tout le monde, mais seulement de quelques personnes bien précises, pour quelques heures.... Les deux jeunes hommes débordaient de malice et d'impatience, d'ailleurs, ils eurent peur d'être découverts lorsque les servantes revinrent, cette fois ci après avoir frappé à la porte et attendu une réponse, pour débarrasser le repas des jeunes rois, qui gardèrent quelques gâteaux pour leur goûter...

Ils ne tenaient pas en place, les servantes rougissantes semblaient avoir compris qu'il se tramait quelque chose, mais elle ne demandèrent pas quoi, pourtant, il leur parut évident que quelque chose allait se passer ce soir, et que cette fois ci, les deux hommes ne se laisseraient pas arrêter...

Elles évitaient les médecins comme la peste, mais elles ne pouvaient s'empêcher de glousser lorsqu'elles les croisaient pas inadvertance... Les médecins les faisaient taire avec un regard noir...

Elles baissaient les yeux et recommençaient à rire dès qu'ils avaient tourné au coin...

Pendant ce temps la, les deux pharaons avaient fini par s'installer sur le balcon, a ne rien faire....

Ils parlaient, disaient des bêtises, le genre de chose que à notre époque, nous aurions qualifié de «glandouillage lamentable», mais «autre temps, autres mœurs» et les deux hommes passaient le temps en regardant les nuages et en mangeant du raisin... Ils auraient aisément pu se lever et aller chercher de quoi lire, mais ils avaient juste la flemme, et il profitaient au maximum de ce moment de tranquillité, qui devrait probablement s'interrompre quand deux exécrables médecins entreraient en hurlant que leur comportement était indigne de deux roi et qu'ils devraient se séparer tout de suite, phrase à la suite de laquelle les deux médecins devraient battre en retraite si ils ne voulaient pas se prendre un pain monumental et chargé de magie de la part du pharaon qui aurait eu le plus de mal à garder son sang froid... En bref, si ils ne voulaient pas voler à l'autre bout de la pièce et abîmer le mur d'en face (dans le meilleur des cas), ou si ils ne voulaient pas traverser une douzaine de murs épais et se retrouver dehors après avoir fait un trou dans le dernier, avec l'interdiction de se faire ouvrir par les serviteurs(ordre des deux rois) tant qu'ils n'auraient pas appris à arrêter d'emmerder le monde...

Par kagura - Publié dans : Pharaons - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 31 mai 7 31 /05 /Mai 21:54


 

Le soir venu, alors que les médecins étaient venus examiner une nouvelle fois les deux jeunes rois, les servantes entrèrent discrètement afin de déposer les plateaux contenant les repas de ceux ci.

Alors que les médecins s'apprêtaient à se retirer, sans avoir fait preuve d'impertinence cette fois ci. Les deux jeunes hommes saisirent chacun une coupe de vin, ils y versèrent discrètement quelques gouttes d'un liquide brun.

«Messieux, s'il vous plait.»

Les médecins se retournèrent, les servantes savaient qu'il allait ce passer quelque chose et essayaient de se faire oublier de façon à pouvoir observer la suite des évènements.

«Qu'y a t'il messeigneurs?»

«Nous nous sommes mal conduits ces derniers jours, s'il vous plait, acceptez ce vin en gage d'excuses...»

«Messeigneurs, nous...»

«Acceptez voyons, ce vin n'est pas empoisonné.»

Les médecins prirent chacun la coupe de vin que leurs seigneurs leur tendait, ils la burent rapidement et remercièrent les deux rois en s'inclinants.

«Alors, allons nous mieux?»

«Vous semblez vous porter à merveille, seigneurs...»

«Tant mieux, mais quelle était donc cette maladie?»

«Cela, nous l'ignorons toujours, mais nous allons tenter de le découvrir... Peut être les dieux nous aideront nous...»

«Je l'espère... Mais... Allez vous bien?»

En effet, les deux hommes s'étaient mis à vaciller, les deux servantes allèrent les aider en gloussant, sans se presser, après tout, elles avaient compris le manège des deux hommes, elles.

«Nous, euh, sans doute un peu de fatigue... Sans doute...»

«Il est vrai que nous vous avons fait veiller, nous sommes désolés, vous devriez aller vous reposer.»

«Oui... Un peu de repos arrangera sans doute le choses... Pardonnez nous seigneurs...»

Les deux hommes menaçaient maintenant de tomber, ils ne tenaient plus sur leurs jambes et semblaient subitement épuisés.

«Ce n'est rien, allons, partez, reposez vous tant que vous le voudrez.»

«Merci seigneurs, nous reviendrons sans doute vous voir demain...»

«Cela ne presse pas, reposez vous d'abord, c'est un ordre.»

«Bien messeigneurs... Au revoir.»

«Au revoir, reposez vous bien.»

«Ne vous inquiétez pas seigneurs...»

Les deux hommes durent sortir en s'appuyant tellement sur les servantes, que les deux jeunes femmes commençaient à ployer sous leur poids.

En passant près des deux rois, l'une d'elle murmura:

«Rassurez vous, nous allons nous arranger pour que vous ne soyez pas dérangés, nous les empêcherons d'entrer si cela est nécessaire.»

Les deux jeunes hommes sourirent.

Dès que les servantes eurent refermé la porte, emportant avec elles les deux médecins, les deux rois éclatèrent de rire, Toutankhamon pris le flacon de liquide ambré qu'il avait caché dans les draps après en avoir mis dans les verres et dit:

«je savais bien que ça allait m'être utile cette chose...»

«Tu m'as dit que ça allait nous aider à nous en débarrasser pour un moment, mais qu'est ce que c'est exactement?»

«Opium. C'est un puissant somnifère venu d'extrême orient...»

«Effectivement, c'est efficace, mais j'ai peu être un peu forcé la dose...»

«C'est pas bien grave, j'en ai volontairement mis plus que nécessaire...»

«J'adore ces filles.»

«Les servantes? Moi aussi je les adores.»

Le jeune pharaon à la peau dorée replaça le flacon dans sa cachette initiale, à savoir, sous le matelas lorsqu'il sentit son jeune amant l'enlacer et l'embrasser dans le cou.

Seuls.

Ils étaient enfin seuls.

Par kagura - Publié dans : Pharaons - Communauté : Communauté gay
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Mardi 9 juin 2 09 /06 /Juin 15:12


 

Toutankhamon se retourna et embrassa son amant, pour une fois, ils n'allaient pas être dérangés.

Il s'allongea sur le lit, incitant son amant à le rejoindre.

Ils s'embrassèrent à nouveau, ils n'arrivaient pas à croire qu'ils étaient enfin tranquilles, il avaient l'impression qu'à tout moment, quelqu'un pouvait faire irruption dans la piece et les interrompre à nouveau.

Toutankhamon décida de prendre la direction des opérations, il se retourna, forçant ainsi son amant à se mettre sur le dos, Amenhotep se laissa faire.

Toutankhamon l'embrassa doucement dans le cou, mordilla sa peau, le jeune homme en dessous de lui se mit à frémir sous ses caresses. Il dut réprimer un cri lorsqu'il sentit son amant descendre de plus en plus bas, mordiller ses têtons et descendre encore plus bas, jusqu'à son nombril, jusqu'à son sexe, ou il s'arrêta. Cette fois, ci, ce fut presque un gémissement de frustration qui atteignit les oreilles de Toutankhamon, il sourit, et lentement, il devêtit le jeune homme à la peau couleur d'ivoire, lui enlevant son vetement de lin, il ne portait rien en dessous; Toutankhamon non plus.

Le jeune homme se retrouva nu, et Toutankhamon ne put qu'apprecier ce qu'il regardait, le sexe dur et dressé de son amant. Son amant si excité par de simples caresses.

Lentement, Toutankhamon passa un bout de langue tentateur sur ce sexe offert. Son amant sursauta, mais il ne fit rien pour empêcher son amant de lui faire du bien.Toutankhamon pris soudainement le sexe de Amenhotep en bouche, et celui ci ne put reprimer le cri de plaisir qui montait dans sa gorge. Toutankhamon lui en donnait tant, cela faisait tellement longtemps qu'il attendait, alors il en profitait. La langue de Toutankhamon s'enroulait autour du sexe de son amant, faisait des va et viens, et faisait gémir le jeune roi, et Toutankhamon devait se faire violence pour ne pas prendre celui ci tout de suite. Il lui en aurait voulu, il aurait eu mal, il fallait un minimum de préparation avant... Mais c'était si dur d'attendre. Le jeune roi à la peau dorée commençait à avoir mal au ventre à force de se retenir, c'était si bon de sentir son amant gémir sous ses caresses et sous le plaisir qu'il lui procurait, c'était si bon de sentir son amant sursauter inconsciemment pour que son sexe s'enfonce plus profondément dans sa gorge, c'était si bon de pouvoir enfin serrer son amant dans ses bras, de pouvoir enfin sentir sa chaleur, son odeur, de pouvoir enfin goûter sa peau et ses lèvres...

Alors qu'il sentait Amenhotep proche de la jouissance, Toutankhamon se retira, ce fut cette fois ci un clair gémissement de mécontentement qui accueillit son geste, Toutankhamon se mit à rire.

«Tu en a envie hein? Tu aimerais bien que j'aille plus loin?»

«Hum, ouiii, pitié, ne me fait pas attendre...»

«Il le faudra bien pourtant.»

Toutankhamon présenta deux de ses doigts à son amant, et celui ci les lécha abondament, de façon plus que suggestive.

Lentement, le jeune roi introduisit l'un de ses doitgts dans l'intimité de son amant, celui ci se crispa un peu, puis, remua afin de faire passer la douleur, qu'il savait passagère, il fit signe à Toutankhamon pour lui dire qu'il pouvait inserer son deuxieme doigt. Le jeune pharaon à la peau dorée s'executa, il s'arrêta lorsqu'il sentit son amant se crisper fortement et retenir un cri de douleur.

Il le regarda, inquiet, son amant lui fit signe de continuer, il lui dit que ça allait passer. Toutankhamon reccomença à faire bouger ses doigts à l'interieur de son amant, mais il restait attentif à ses réactions, il ne voulait surtout pas le blesser. Lorsque Amenhotep poussa un long soupir de plaisir, Toutankhamon retira ses doigts. Amenhotep en fut mécontent sur le moment, mais il savait qu'il allait avoir plus. Lorsque Toutankhamon se devêtit, laissant ainsi apparaître son sexe dur et dressé, Amenhotep ne pu resister à l'envie de goûter ce sexe tentateur. Il s'approcha, et sans même attendre le consentement du jeune roi (il le savait inutile), il commença à faire jouer sa langue sur le bout du sexe de son amant, celui ci gémit en sentant son amant lui procurer presque autant de plaisir qu'il lui en avait lui même donné quelques instants auparavant. Encouragé par cette réaction, Amenhotep fit glisser sa langue de haut en bas sur le sexe de son amant, puis, sans prevenir, il prit brutalement son sexe en bouche. Toutankhamon cria, il était presque certain que leurs ébat s'entendaient asser loin dans le palais, mais il faisait confiance aux deux servantes, d'ailleurs, celles ci prenaient leur travail très à coeur...

Par kagura - Publié dans : Pharaons - Communauté : Communauté gay
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Vendredi 12 juin 5 12 /06 /Juin 16:00

 

En effet, les deux jeunes servantes s'appliquaient particulièrement à éloigner tous ceux qui passait à proximité de la chambre des deux jeunes rois, et c'est à grand renfort de «Ils ont ordonné ceci», de «Il vaut mieux ne pas les déranger, c'est ce qu'ils ont demandé.» et de «Les médecins souhaitent qu'ils se reposent», qu'elles envoyaient poliment promener quiconque était susceptible de les interrompre, et ce pour le plus grand bonheur des jeunes rois, car ceux ci étaient au final, en pleine partie de jambes en l'air...

Toutankhamon gémissait, il dut se contenir pour ne pas jouir dans la bouche de son amant. Amenhotep le remarqua et se retira, conscient que le moment n'était pas agréable pour personne, il s'allongea sur le lit, totalement offert. La encore, Toutankhamon dut réprimer ses pulsions, il y arriva, et il put donc embrasser tranquillement son amant... Enfin, tranquillement... Si on considèrent que «tranquillement» signifie «embrasser aussi profondément que possible jusqu'à l'arrêt (complet) du souffle», alors oui, c'est tranquillement... Toutankhamon releva lentement les jambes de son amant et les mit sur ses épaules, doucement, il s'approcha, guettant l'approbation dans ses yeux, il le vit hocher la tête.

Doucement, Le jeune homme à la peau dorée introduit son sexe à l'interieur de son amant, celui ci se crispa un peu, quelques larmes perlèrent à ses yeux. Toutankhamon se fit plus doux, il s'arrêta, essuya des ses doigts les larmes de celui qu'il appelait secretement «mon ange», et l'embrassa pour le rassurer. Amenhotep se détendit. Toutankhamon l'interrogea du regard, oui, son amant était d'accord pour qu'il aille un peu plus loin. Le jeune Pharaon à la peau d'or s'executa, lentement, il s'enfonça un peu plus, Amenhotep fut pris d'un spasme de douleur, il se calma vite, Toutankhamon s'enfonça encore un peu plus en lui, le torse de son amant se souleva brusquement, il retomba sur le lit avant de pousser un gémissement de douleur. Toutankhamon s'immobilisa, laissant ainsi la douleur s'apaiser un peu. Toutankhamon dut encore une fois se retenir de jouir, Amenhotep était si chaud, si étroit, que c'était une véritable torture....

«Je t'en prie, bouge.»

«Tu en est sur?»

Le jeune homme acquiesqua,

«Ca va passer, ne t'inquiète pas.»

«D'accord.»

Lentement, Toutankhamon commença à se mouvoir à l'interieur de son amant, il se retira et se renfonça légerement, Amenhotep gémit, mais il le supplia de continuer, Toutankhamon reccomença, le visage d'Amenhotep se crispait de douleur à chaque fois, mais il ne voulait pas arrêter, alors Toutankhamon continua. Peu à peu, la douleur sembla disparaître du visage du jeune homme à la peau argentée. Les gémissements de douleurs se muèrent en gémissements de plaisir, puis, la douleur disparut totalement pour laisser place à la luxure.Les gémissement se firent plus fort et plus prononcés, bientôt, Toutankhamon put entendre un timide «Plus vite», laché entre deux respirations saccadées. Toutankhamon s'executa, ils se mirent à gémir à l'unisson, c'était si bon... Toutankhamon s'enfonçait toujours plus profondément, il allait toujours plus vite, et il était encouragé par les gémissements, voir même par les hurlements de plaisir de son amant, le sentir bouger de cette façon, le sentir bouger pour s'empaler encore plus profondément sur son sexe, l'entendre hurler et reclamer toujours plus, plus vite, plus fort, encore... C'était si bon... Amenhotep hurla, son torse se souleva, il retomba lourdement sur le lit, a bout de souffle, la respiration saccadée. Toutankhamon s'arrêta et le regarda. Amenhotep ne réussi qu'à dire quelques mots: «Refait le».

Toutankhamon reccomança, il alla aussi loin, aussi fortement que la première fois, Amenhotep eut la même réaction, il ne semblait pas souffrir. Toutankhamon reccomença à nouveau, Amenhotep hurla encore plus fort que précédement, il implorait son amant de reccomencer, alors que Toutankhamon réitérait l'experience, Amenhotep se libéra puissament sur son propre torse, dans un hurlement de jouissance. C'en fut trop pour Toutankhamon, cela faisait trop longtemps qu'il attendait, trop longtemps qu'il se retenait... Il hurla également et jouit à son tour à l'interieur de son amant... Il se retira lentement, le souffle court et saccadé, il s'allongea sur son Amenhotep. Tous deux fermèrent les yeux et s'endormirent paisiblement, dans les bras l'un de l'autre, tendrement enlacés.

Si ils étaient restés éveillés (ce qui devait tout de même être difficile après une activité physique si intense) et qu'ils étaient sortis sur le balcon, ils auraient vus que dans le ciel, quelque chose d'étrange était en train de se passer, ils auraient vus que tout ceux qui étaient présents dans le palais(a l'exception des deux médecins qui étaient toujours en train de dormir) sortaient dehors pour observer le ciel, ils auraient pu deviner que dans toute l'égypte, et même dans le monde entier, les gens faisaient de même... Dans le ciel, le soleil s'était levé, mais la lune ne s'était pas couchée... Pas entierement, et le soleil ne s'était pas levé totalement. La partie gauche du soleil était totalement occultée parla partie droite de la lune. Le soleil et la lune s'étaient unis. Et de cette union, naquit un petit garçon.  Un petit garçon avec, d'un côté, la peau dorée comme le soleil, la peau dorée comme de l'or... De l'autre côté, sa peau était pâle comme la lune, pâle comme l'ivoire... Le petit garçon tomba endormit, du ciel sur le balcon des deux rois, il était nu, mais enveloppé dans une étoffe dorée striée d'argent, une étoffe qui semblait si légère qu'elle aurait pu couler comme de l'eau entre les doigts...

Le petit garçon bougea dans son sommeil, mais ne se reveilla pas.

Par kagura - Publié dans : Pharaons - Communauté : Communauté gay
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Samedi 13 juin 6 13 /06 /Juin 22:37



Un petit garçon coure sur le sable d'Égypte, sur toute la partie gauche de son corps, sa peau est argentée comme la lune, blanche comme l'ivoire; sur toute la partie droite de son corps, sa peau est dorée comme le soleil, jaune comme de l'or...

«Merenptah, fait attention, d'accord?»

«Oui papa.»

Le petit garçon est vêtu d'un petit pagne de lin, il a dans le dos un étrange tatouage, une sorte de tablette rectangulaire avec un trou au milieu, la partie gauche de la tablette est bleue comme le saphir, la partie droite est verte comme l'émeraude... Derrière lui, deux hommes marchent tranquillement, enlacés par la taille, deux hommes... L'un a la peau dorée comme le soleil... L'autre a la peau argentée comme la lune, celui ci porte un manteau blanc à capuche, il se protège du soleil.

Cet homme se retourne et embrasse l'autre homme, leur baiser est long, doux, langoureux...

«Papa! Papa!»

Les deux hommes se séparent et se retournent, le petit Merenptah est en haut d'une dune, il leur fait de grands signes pour être rejoint.

«On y va?»

«Pourquoi pas?»

Les deux hommes rejoignent le petit Merenptah sur la dune, six ans, voilà six ans qu'il est tombé du ciel sur leur balcon, ce petit garçon est le fruit de l'union du soleil et de la lune... Ce petit garçon est le fils des pharaons Amenhotep et Toutankhamon. Six ans, voilà six ans qu'ils vivent ensemble dans le palais qui était autrefois situé sur la frontière entre l'Égypte du Nord et l'Égypte du sud. Maintenant, l'Égypte est unifiée, il n'y en a qu'une seule. Les deux pharaons prennent leur enfant par la main et repartent au palais. Ils marchent, tranquillement, en prenant leur temps, le petit garçon rit, il est joyeux, il aime beaucoup ses papas... Ceux ci le choient et le chérissent de toute leur âme, plus tard, Merenptah sera pharaon, ses deux pères ne mourront pas, ce sont des fils de dieux, ils ne peuvent pas mourir, mais un jour viendra ou l'Égypte devra être gouvernée par une seule personne... Lorsque Merenptah sera prêt, lorsqu'il aura suffisamment appris et lorsqu'il sera devenu suffisamment juste pour gouverner, alors le trône d'Égypte lui reviendra. Ses deux pères ne peuvent pas mourir, mais il peuvent décider de s'endormir, pour ne plus jamais se réveiller, doucement, ils s'éteindront et ils laisseront ainsi leur fils gouverner dans la plus totale liberté... Seul celui ci aura le pouvoir de les réveiller, si un jour il a besoin de conseils, ou s'il se sent trop seul et qu'il a besoin de soutient, a ce moment la, et seulement à ce moment la, les deux pharaons se réveilleront, puis, ils se rendormiront... Les deux hommes et leur petit garçon sont arrivés au palais, en chemin, ils croisent leurs médecins, ceux ci, ou plutôt celles ci, les saluent en souriant et en rougissant légèrement. Ce sont les deux servantes, qui, grâce à l'intervention des deux rois, purent suivre une formation de médecine, leur permettant ainsi de sortir de leur état de misère, bien qu'être servante d'un pharaons tel que ces deux hommes soit tout de même un privilège... Les précédents médecins ont été démis de leurs fonctions de médecins royaux, ils officient maintenant dans un petit coin oublié de l'Égypte... Les deux rois vivent ensemble, et ce pour leur plus grand bonheur, bien sur, le peuple s'est interrogé au début, et certaines personnes de l'ancienne génération pensent encore que leur pays ne devrait pas être gouverné par des rois homosexuels, mais par des rois mariés, avec des héritiers; mais ces deux rois étaient pourtant mariés eux aussi, aux yeux des dieux, et ils avaient aussi un héritier qui allait devenir le plus puissant et le meilleur pharaon que l'Égypte ait jamais connue... Ce pharaon, posséderait, et possède déja en fait, la moitié des tablettes d'émeraude et de saphir. Incrustées dans son corps et dans ceux de ses pères, les deux tablettes ne pourront plus jamais se reformer, et Seth ne pourra plus jamais sortir des enfers... Merenptah a reçu un don des Dieux : la vie éternelle, donnée par sa grand mère et son grand père en cadeau de naissance, Il sera le dernier Pharaon à régner sur l'Egypte, et il le fera pour l'éternité... Il protégera son peuple et le rendra riche, les autres pays évolueront, le sien aussi, seulement, le "Roi" restera, et jamais le peuple ne s'en plaindra...

Les deux rois actuels vivaient heureux ensembles. L'Égypte était mieux gouvernée que jamais, le peuple vivait libre, heureux, ne souffrait pas de la famine, et bénéficiait des meilleures récoltes, plus abondantes que jamais, les envahisseurs étaient facilement repoussés, Seth était éternellement enfermé en enfer et ne devait plus jamais montrer le bout de son nez, et les citoyens le savaient... L'Egypte était pour eux le meilleurs pays du monde, le seul dans lequel il auraient aimé vivre, et il savaient que cette Egypte la allait durer, grâce aux Dieux, qui leur avaient fait la grâce de leur donner leurs 2 fils et leur petit-fils....

Par kagura - Publié dans : Pharaons - Communauté : Communauté gay
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