Effectivement, les médecins prirent un malin plaisir à rappeler aux deux hommes qu'une telle relation était totalement inconvenante et malvenue pour des gens comme eux...
Pour commencer, il les firent sortir du lit, et se placèrent à l'un et l'autre bout de la pièce, et en plus de ça, ils se sont arrangés pour placer les deux jeunes hommes dos à dos de façon à ce qu'ils ne se voient pas et ils les rappelaient à l'ordre lorsqu'ils se retournaient pour se regarder.
Autant dire que ces médecins étaient les pires qu'ils pouvaient trouver... Et en plus ils en rajoutaient.
«Voyons messeigneurs, ceci est contre la volonté des dieux.»
«Qu'en savez vous? Et si c'étaient les cieux qui ordonnaient cela?»
«Voyons messeigneurs, cela est impossible.»
«Si j'étais à votre place, je n'en serais pas aussi sur... Sinon, comment expliquer notre rétablissement si rapide, juste à cause de la présence de l'autre?»
«L'autre n'y était sans doute pour rien messeigneurs, ils vous fallait juste du repos.»
«Dans ce cas, pourquoi avoir pris tant de peine à nous amener ici?»
C'était Toutankhamon qui avait craché ces paroles, ces médecins l'insuportaient au plus haut point, il en avait marre de laisser Amenhotep se défendre tout seul et son beau visage était déformé par la rage.
Les deux médecins adoptèrent l'attitude la plus sure et battirent prudemment en retraite, décrétant que tout allait bien et qu'il allaient les laisser se reposer; si la colère d'un roi était à craindre, celle d'un fils de dieu l'était encore plus.
Amenhotep enlaça Toutankhamon.
«Moi aussi ils m'ont mis en colère, mais calme toi, ils sont partis maintenant...»
Toutankhamon se retourna et embrassa le jeune roi avec toute sa passion et son désir, son amant répondit à son baiser avec ardeur, il recula légèrement vers le lit avant de s'assoir dessus, le jeune pharaon à la peau dorée se plaça au dessus de lui dans une position que l'on pourrait presque qualifier d'obscène. Il poussa son amant et le força à s'allonger, sa tête descendit le long du cou de celui ci, il soupirait, il gémissait...
Ils s'interrompirent en entendant un grand cri.
Les jeunes servantes étaient entrées pour débarrasser le repas des jeunes rois, elles repartirent en courant et en claquant la porte, rouges comme des pivoines, les deux pharaons entendaient leurs éclats de rires dans le couloir...
Toutankhamon regarda son amant d'un air légèrement pervers.
«Bon, elles sont parties, on continue?»
«J'aimerai bien, mais on risque d'être à nouveau interrompus...»
«Je sais, d'ailleurs ça m'énerve..»
«M'étonne pas, moi aussi d'ailleurs...»
Les deux jeunes hommes se regardèrent, s'embrassèrent une dernière fois du bout des lèvres, et se séparèrent à contre cœur en entendant les voix des deux médecins.
«Vous, pourquoi courrez vous? Pourquoi faites vous autant de bruit? Vous avez été depuis le début totalement insupportables, et...»
«Et pouvons nous savoir pourquoi vous réprimandez nos servantes préférées?»
Les deux médecins pâlirent, les deux servantes baissèrent la tête en rougissant, et en souriant.
«Messeigneurs,vous avez besoin de repos et ces filles...»
«Et ces filles sont largement plus méritantes que vous dans le sens ou elles ont compris que nous n'avons pas besoin de repos, loin de la, mais de PAIX, commencez par nous laisser tranquilles, et par arrêter de parler au nom des dieux, si ils avaient voulu nous punir, ils l'auraient déjà fait.»
«Messeigneurs..»
Mais les deux garçons étaient déjà rentrés dans leur chambre sous les regard brillants des
deux jeunes femmes qu'ils avaient protégées.
Et un micro échantillon de lime ça fait toujours plaisir!Nan, vraiment, j'ai aimé ce chap.
enfin bon, c'est vrai que si mes persos tombaient toujours dans le sbras l'un de l'autre, étaient heureux et avaient beaucoup d'enfants(tu parle, des miracles genetiques chbaaaf) ça serait chiant comme histoire^^ mais je sais pas pourquoi, il faut toujours qu'il se passe un truc dramatique^^