Gagné, je suis tombé sur «Bilbo le hobbit», le livre de Tolkien qui raconte comment l'Anneau de pouvoir a été trouvé par l'oncle de Frodon, je le connais pas coeur, mais il est bien, en comparaison, le seigneur de anneaux 1 est d'un chiant... J'ai, je crois, tous les livres de Tolkien, du «Silmarilions» aux «Contes et légendes inachevés» qu'il n'a pas pu finir avant sa mort et qui ont été repris par son fils, qui a un style d'écriture totalement différent et beaucoup moins bien que celui de son père, mais bon, passons... Tiens, Jurassic park et le monde perdu, cool, je les avais oubliés ceux la... Bon, eh bien au final, j'ai plein de bon livres pour passer le temps moi, sans compter les révisions du bac... Hem... Pas motivé la... Bon, j'en était ou moi? Ah, oui, Bilbo, les douze ou treize nains et gandalf se rendent chez Beorn et Gandalf demande aux nains de venir deux par deux pour ne pas trop agacer celui ci... Étant capable de lire à une vitesse assez incroyable, à condition que le livre me passionne, j'en était déjà au moment ou Bilbo jouait aux devinette avec Gollum, afin de gagner le droit de repartir, lorsque ma mère vint toquer à ma porte pour me demander de venir déjeuner... Elle se contente de m'appeler depuis que j'ai environ 8 ans, mais bon, faut pas chercher à comprendre...
A midi, j'ai tout de même eu un peu de mal à manger, ma langue n'avait pas saigné, mais elle était légèrement enflée et toujours douloureuse, ma mère et mon frère me regardèrent d'un air légèrement inquiet et amusé, mon père regardait son assiette, allez savoir pourquoi... En dessert, ma mère a apparemment pensé à moi, des «poires belle Hélène» faites maison, donc du froid pour faire baisser la douleur de ma langue youpi, merci maman!
Après avoir débarrassé la table, je suis retourné dans ma chambre et ai fini mon livre, il était environ 14h30, j'ai donc enchaîné sur «le Seigneur des anneaux», tome 1, ce livre étant beaucoup moins passionnant que le précédent, il me prit plus de temps, il me restait encore quelques pages à finir lorsque ma mère m'appela pour le dîner, une soupe au fromage blanc et au concombre, donc froide ma mère se surpassait aujourd'hui, et Marc semblait l'avoir compris, il la regarda d'un air entendu, avant de m'adresser un sourire, que j'ai renvoyé à ma mère, elle faisait tant d'efforts et elle prenait tant sur elle... Pas comme certains, mais non je ne regarde pas mon père, voyons, quelle idée! Marc si, il le regardait d'un air triste, ma mère, elle, regarda son mari d'un air réprobateur.
-Georges, je t'en prie, fait un effort...
-Et en quelle occasion, Sarah, ma chérie?
-Tout à l'heure, il faudra qu'on parle; dit elle d'un ton ferme.
Nous nous sommes regardés Marc et moi, qu'est ce que cela laissait entendre? Ma mère allait elle essayer de convaincre mon père d'avoir une attitude plus positive à notre égard? Ou y avait il de l'engueulade en perspective? La tension de l'air presque palpable laissait juste deviner un repas peu gai...