Vendredi 2 janvier 5 02 /01 /Jan 18:43

 Peine perdue...

J'en pouvais plus, je me suis connecté sur msn...

-Kikoo mon amour

-Kikoo^^

-T'arrive à bosser?

-Nan-_-

-XD moi non plus

-Eh ben je suis mal barré moi-_-

-Hey, moi aussi!

-Oui mais toi c'est pas grave...

-Ah ben merci...>< Je pense à toi, c'est affreux...

-Hey, nan mais va te faire foutre!

-XD je voulais pas dire ça

 -Je sais

 -Agnaaaaa

-XD

-J'arrive pas à te sortir de ma tête; j'ai envie de te voir, de te serrer dans mes bras, de t'embrasser et de te faire des trucs pervers...

-Ah ben au moins comme ça c'est clair

 -Et toi?

-Pareil

 -Avec joie.

-Pareil

 -Bon, puisque aucun de nous deux arrive a faire ses devoirs...

-?

-On peut les faire ensembles, non?

-Tiens, vi, c'est po con...

-HEY!

-XD dsl

-t'as gagné je boude, na.

-Naaaaaaaaaaan

-Si.

-*Snif*, *ouin*,*pleure*.

-Attends, c'est moi ou on est en train de se taper un méga délire sur que dalle la?

-On est en train de se taper un méga délire sur que dalle

-Ben putain ça s'arrange pas la

-non

-bon, les devoirs...

-Si tu veux, mais je parie que ça va partir en sucette.

-Ah, ben évidemment si tu le fait exprès...

-Promis, j'essaye pas.

-J'espère bien tiens. Bon alors...

-Les maths...

-Euh, ça, faut que tu m'aide la...

-Ok, mais tu m'aide pour le français...

-Ok...

 

C'est ainsi que Matthieu et moi avons réussi à faire nos devoirs, putain, la correspondance, ça marche pas mal...j'aurais voulu parler avec lui plus longtemps, malheureusement, ma mère m'appela pour que je vienne manger...

-Bon, dsl, faut que j'y aille, rdv demain au bahut...

-Vi, bsx

-bsx mon ange...

-Je t'aime.

-Moi aussi.

 

Je me suis rendu à la cuisine, sous le regard amusé et entendu de mon petit frère...

-Toi, si tu continue comme ça, tu vas te prendre ma main sur la gueule!

-LEOPOLD!

Eh merde, ma mère a entendu.

Par kagura - Publié dans : amour et amitié
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Vendredi 2 janvier 5 02 /01 /Jan 20:46


  «Vraiment

«Oui, c'est un peu comme si... Comme si je l'avait sentit...»

Toutankhamon ne dit rien, mais il est vrai qu'il avait également ressentit quelque chose du genre, comme si il devait y aller, comme si c'était son devoir...

Amenhotep entreprit de faire le lit, tout comme Toutankhamon, il semblait répugner à employer des gens et considérait qu'il n'était pas empoté au point de ne pas savoir faire un lit et participer aux récoltes...

«Le travail aux champs ne vous fatigue pas trop?»

«Non, et de toutes façons, je refuse de laisser mon peuple travailler seul, je ne veux pas qu'il se tue à la tache, et souvent, je vais les aider aux récoltes...»

«Enfin quelqu'un qui pense et qui agi comme moi, c'est bien,j'ai l'impression d'être moins bizarre comme ça...»

Toutankhamon eu un petit rire:

«Je n'ai jamais pensé que j'étais bizarre, le fait qu'un seigneur aide ses sujet peut paraître un peu étrange à certains, mais tant que cela ne pose pas de problèmes... Et puis, cela apprendrait peut être l'humilité à certains...»

«C'est possible, en effet, où en tout cas, je l'éspère...»

Il s'interrompit, un léger sourire sur les lèvres, tous deux pensaient au messager.

Ils continuèrent à parler ainsi de tout et de rien en ne voyant pas le temps passer, jusqu'à ce que la nuit tombe... Aux champs, les paysans avaient fini leur travail pour la journée, et le messager était de loin le plus épuisé de tous, les paysans s'étaient un peu amusés à le faire tourner en bourrique et ils retrouvèrent leurs appartements d'un air joyeux, le messager les suivit car il craignait les représailles de son roi. Celui ci dînait dans sa chambre en compagnie de son double presque parfait, aucun des deux ne réussissait à mettre un nom sur ce sentiment que tous deux ressentaient... Ce fut seulement à la fin du repas que Amenhotep se rendit compte de quelque chose:

«Je suis désolé, à rester parler avec vous pendant tout l'après midi, je crains d'avoir totalement oublié de faire préparer vos appartements, si je ne vous dérange pas, vous pourrez dormir ici cette nuit, même si il n'y a qu'un lit...»

«Ce serait plutôt à moi de poser cette question, et non, vous ne me dérangez pas, et puis, tant qu'à faire, avouez le, vous n'avez rien oublié, puisque vous saviez que j'allais arriver.»

Amenhotep sourit, Toutankhamon avait vu clair dans son jeu, c'est juste qu'il n'avait aucune envie de le laisser partir...

«C'est vrai, je n'ai rien oublié, mais voudriez vous tout de même dormir avec moi cette nuit?»

«Pourquoi pas? Je n'arrive pas à me défaire de cette impression étrange que j'ai à votre égard, vous non plus et c'est pour cela que vous m'avez demandé de rester, parce que nous sommes comme deux frères, non, deux amants, longtemps séparés et qui viennent de se retrouver. Même si vous n'êtes pas censé dormir la nuit.»

«Vous avez vu juste, c'est exactement ce que je ressent, et c'est exactement la raison pour laquelle je souhaite rester un peu plus à vos côtés... Quand au fait de dormir, je ne l'ai que très peu fait tout à l'heure, et je me sens fatigué.»

«Mais c'est à moi de demander cette permission, non?»

«Inutile, vous l'avez»
Répondit Amenhotep avec un sourire, auquel Toutankhamon répondit.

Ils se couchèrent côte à côte, dans les draps de soie blanche du jeune pharaon à la peau pâle, mais ils ne se touchaient pas pour autant; c'est à cause de ce même sentiment qu'ils ressentaient tous les deux, qu'ils redoutaient de sentir leurs corps entrer en contact. Vers onze heures du soir, aucun des deux jeunes hommes ne dormaient; Toutankhamon, n'y tenant plus, sortit sur le balcon de l'appartement d'Amenhotep, celui ci était au moins aussi bien logé que lui, voir même mieux, mais il se sentait comme chez lui... Il n'eut même pas à se retourner pour sentir une présence derrière lui; il n'eut pas non plus besoin de se retourner pour savoir qui était cette personne:

«Vous n'arrivez pas à dormir?»

Par kagura - Publié dans : Pharaons
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Dimanche 4 janvier 7 04 /01 /Jan 17:53

 Le dîner s'est déroulé dans une ambiance assez tendue, comme d'habitude, entre mes parents et moi, ils ne comprenaient pas pourquoi j'avais dit ça; mon frère par contre, qui comprenait très bien, et qui s'amusait de leurs réaction.*je vais le tuer è_é*.  et me faisait du pied sous la table, pour bien me faire comprendre que après le repas, je devrais lui raconter ce que j'avais fait. Le repas fini, je lui expliquais rapidement comment j'avais réussi à travailler et je suis maintenant allongé dans mon lit, en pyjama (enfin, en caleçon), toutes lumière éteintes...

*Ne pense pas à lui, ne pense pas à lui... Tu vas te mettre à bander et ici, on ne peut pas dire que ce soit discret... Ne pense pas à lui, ne pense pas à lui, ne... Et meeeeerde, fait chier...*

Je me redressais légèrement sur mes coudes et considérait la bosse qui s'était formée à mon entrejambe d'un air dubitatif, si ça commençait comme ça, alors que nous n'avions rien fait de plus qu'échanger un baiser, je redoutais la suite... Hem... Bon...

*Pense à lui, pense à lui, avec un peu de chance ce sera rapide et pas trop bruyant, pense à lui, pense à lui... Ça au moins, ce n'est pas difficile...*

Le souvenir de cette fameuse nuit que nous avions passé ensemble, peu de temps avant notre séparation me revint en mémoire; je me redressais brusquement dans mon lit, en sueur, j'espérais ne pas avoir fait trop de bruit, je ne m'était pas vraiment rendu compte... *Nouveau flash*, je me mordillais le lèvre en sentant une douce chaleur affluer dans mon bas ventre et s'évader dans mon caleçon... Inutile que je me change, ça risque de recommencer, alors la, j'ai le flemme... Essayant de repousser mes pensées perverses, je fini par sombrer dans un sommeil agité... Je ne vous donnerais aucun détail le concernant... Sauf que,  à mon réveil, je me suis rendu compte que, effectivement, il aurait été inutile de changer de caleçon... Je me suis donc levé, je me suis changé et je suis parti prendre mon petit déjeuner... Mon petit frère n'était pas encore levé, tant mieux, comme ça on ne me ferait pas chier des le matin... Je suis parti au lycée peu de temps après, je me demande si Mathieu était sérieux hier, et puis, est ce qu'il osera s'afficher devant tout le monde? Ben, vu ce qu'on a fait hier, ça devrait pas poser de problème... Dans ce cas, c'est le fait de s'afficher qui posera des problèmes... Je relevais la tête, me sachant arrivé; Matthieu était la, assit sur la barrière, il semblait m'attendre. Il se leva:

 

-Bonjour mon ange...

-Salut...

 

 Il prit mon visage entre ses mains et m'embrassa, me sentant défaillir sous le bonheur et le soulagement, je l'enlaçait et m'agrippait à lui, il franchit sans difficulté le barrage de mes lèvres, m'embrassa tout aussi doucement que le jour d'avant, mais ce doux baiser devint bien vite passionné, il était évident que nous étions tous deux dévorés par le désir; nous nous sommes séparés avant que celui ci prenne trop d'envergure, le souffle court et à contre cœur...

Par kagura - Publié dans : amour et amitié
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Dimanche 4 janvier 7 04 /01 /Jan 17:56




 «Pas plus que vous on dirait...»

Amenhotep sourit.

«Et pourquoi est ce que vous n'arrivez pas à dormir?»

«Et vous alors?» répondit Toutankhamon.
«Allez vous arrêter de répondre à mes questions par une autre?» dit Amenhotep d'un air amusé.

Toutankhamon éclata de rire; il avait été tendu un moment, car il craignait de ne pas savoir comment réagir, mais Amenhotep était en fait aussi enfantin que lui; il était vraiment pareils, rares étaient les choses qui différaient, et elles étaient pratiquement toutes sur le physique...

Amenhotep regarda Toutankhamon, il ne cessait de détailler son corps absolument magnifique, pratiquement identique au sien, c'est vrai, mais il y avait chez ce jeune homme quelque chose qui l'attirait, il n'aurais su dire quoi... Toutankhamon se retourna et se mit également à observer son double; il auraient pu rester ainsi pendant l'éternité toute entière, mais il fallait pourtant que cela cesse...

«Vous ne m'avez pas répondu.» dit alors Toutankhamon. Son jumeau sembla revenir à la réalité; quelque peu perdu, il dit:

«Vous non plus...»

«C'est vrai...» Toutankhamon se tut un moment, puis, il finit par dire «Je ne vous ai pas répondu parce que je n'en sais rien.»

«Dans ce cas, nous sommes mal partis parce que moi non plus...» Répondit Amenhotep d'un air gêné... Puis, il dit:

«L'air est doux ce soir, pourquoi ne pas rester dehors?»

«Pourquoi pas, en effet.» Approuva Toutankhamon. Ils partirent chercher des coussins dans la chambre, ainsi que quelques fruits, un peu d'eau et de vin; ils s'installèrent sur le balcon, et restèrent silencieux, à regarder les étoiles et la lune...

«Votre mère est si belle...» dit soudain Toutankhamon, brisant ainsi le silence qui régnait dans le palais, Amenhotep avait demandé aux serviteurs d'êtres les plus silencieux possible, de façon à ne pas réveiller le jeune roi à la peau dorée, qui était sensé dormir...

«Ses sujets les étoiles et elle veillent sur moi.»

«Je les comprends, j'ignore pourquoi, mais à chaque fois que je vous regarde, je suis pris d'un immense désir de vous protéger... Certes, mon père veille aussi sur moi, mais il est seul et moins protecteur, il se contente de m'aider lorsque je le lui demande,pour le reste, il me laisse vivre ma vie.»

«Je suis certain que votre père est plus attaché à vous qu'il ne le laisse paraître, et puis, ce n'est pas mal non plus d'être libre non? Quant à moi, je suis également pris pas un grand désir de protection à votre égard, pourtant, je ne saurais l'expliquer...» Il s'interrompit. Ils se regardèrent, puis, sans comprendre pourquoi, obéissant juste à ce qui leur était dicté par leur désir... Toutankhamon se poussa légèrement et  Amenhotep s'allongea sur le sol, la tête posée près des genoux de Toutankhamon, celui ci se pencha sur le jeune roi, et l'embrassa sur le téton gauche, sur le coeur... Amenhotep en fit autant.. Alors un liquide de la couleur de l'émeraude se répandit dans ses veines, tandis qu'un liquide couleur de saphir se répandait dans les veines de Toutankhamon... Tous deux se redressèrent, les lèvres de Toutankhamon avaient la couleur de l'émeraude, celles d'Amenhotep étaient de la couleur du saphir... Ils étaient à présent liés, pour l'éternité. Lorsqu'ils s'embrassèrent sur la bouche; un flot couleur d'émeraude pour l'un, de saphir pour l'autre, battit dans leurs veines; comme si ce flot reconnaissait que les lèvres qui s'étaient déposées sur celles de l'homme qui l'abritait étaient celles de l'homme dont les veines contenaient initialement ce flot... La langue d''Amenhotep alla doucement caresser celle de Toutankhamon, ils ne savaient pas vraiment pourquoi il faisaient ça, c'était plus qu'un désir, c'était un besoin; et aucun des deux jeunes pharaons n'arrivait à se l'expliquer..

Il se séparèrent au bout d'un certain temps, leurs respirations étaient saccadées et chacun fuyait le regard de l'autre... Ils finirent par se lever et par ranger ce qu'ils avaient sorti, avant de retourner se coucher, chacun d'un côté du lit, refusant de se toucher, tous deux étaient terriblement gênés...

Par kagura - Publié dans : Pharaons
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Samedi 10 janvier 6 10 /01 /Jan 13:59

La journée s'est assez bien passée, Matthieu et moi ne nous sommes pas quittés, car le faire aurait été signer notre arrêt de mort; dans un sens, ça me convient car comme ça, j'ai une bonne excuse pour rester avec lui; en moins de deux heures, notre histoire avait fait le tour du lycée et on s'est mis à chuchoter en nous montrant du doigt sur notre passage... Puisque que nous avions décidé d'un commun accord de nous foutre éperdument des rumeurs et du reste, nous nous promenions enlacés par la taille, sans accorder un regard à ceux qui semblaient dégoûtés par notre simple existence; il y en avait beaucoup maintenant, mais, à l'inverse, d'autres personnes à qui nous ne parlions jamais, ou presque, autrefois, sont venues nous voir et nous encourager; apparemment, ils trouvaient admirable qu'on ose ainsi s'afficher... Certains profs se montraient également plus froids avec nous, d'autres, plus chaleureux; notamment le prof d 'Histoire-Géographie-Éducation civique, juridique et sociale, Mr Bopou, gay confirmé et avoué. A la fin de la journée, nous nous sommes quittés sur un dernier baiser, après avoir fixé quelques rendez vous au CDI ou à la bibliothèque municipale pour commencer à réviser; comme si on allait y arriver; vu comme c'est parti, on risque de finir à se peloter entre deux étagères... A part ça, quand je suis rentré chez moi, une «surprise» m'attendait, mes parents semblaient d'assez mauvaise humeur, et encore, c'était un euphémisme:

 

-LEOPOLD!

-Euuuuuuuh Oui?

-Tu peux me dire pourquoi j'ai reçu un lettre de la psychologue du lycée?

-Euuuuuuuuu non.

-Lit!

 

«M et Mme Telo;

Je souhaite vous parler, à vous et à votre fils, concernant son homosexualité clairement affichée avec l'un de ses camarades de classe, je souhaite voir votre fils individuellement, bien sur, mais aussi en famille, êtes vous libres le .../.../...? Si oui, alors confirmez le rendez vous, si non, alors proposez moi une autre date... Je verrait votre fils dans la semaine avec l'autre élève concerné;


Cordialement;

Mme Delaunay, psychologue au lycée de la Trinité.»

Ah bon, c'était pour ça...

-Alors? Explications! Fit ma mère, elle semblait dans un telle fureur, que c'est à peine si elle arrivait à articuler clairement... Ton père et moi sommes couverts de honte, il est dans le salon, il ne veut même pas te voir; et Marc alors? Tu as pensé à l'exemple que tu lui donne?

Euh oui, mais la j'ai rien fait moi...

-C'est pas de sa faute maman, il n'a rien fait... Marc avait entendu, des larmes contenues perlaient à ses yeux

 -Comment ça rien fait?

-J'étais déjà gay avant qu'il l'annonce.

-Tu... Quoi?

-Tu as entendu non?

-Mais... Quand... Qui...

-Moi aussi je suis amoureux d'un de mes copains maman, et si tu ne me considère plus comme ton fils, alors je préfère partir tout de suite, pendant longtemps, j'ai admiré la façon dont Léo à supporté vos attaques incessantes, d'ailleurs, je ne comprend pas comment il a fait, moi, je me serais déjà suicidé à sa place...

-Franchement, c'est pas l'envie qui ma manqué.

-Ça j'imagine; pour être franc maman, quand Léo vous a avoué qu'il était gay, j'ai été à la fois horrifié, et soulagé; horrifié par votre réaction, et soulagé qu'il y ai quand même quelqu'un pour me soutenir, à chaque fois que je me suis senti triste, c'est à Léo que j'allais parler, à chaque fois que j'ai eu des problèmes, c'est lui que je suis allé voir... Moi, je n'osai par dire à Thomas ce que je ressentais pour lui, Léo l'a fait pour moi, c'est grâce à lui que je peux être a peu près heureux aujourd'hui, si vous le virez de la maison, alors je part aussi.

-Mais, non, on ne va pas vous virezr de la maison... Dit ma mère, en tombant à genoux, le regard perdu dans le vide...

Mon père s'était levé, il semblait avoir entendu la conversation et se tenait appuyé contre le linteau de la porte; il nous regardait d'un air indifférent, dégoûté et impuissant; je crois que ce regard était la pire réaction que nous pouvions imaginer, les yeux de mon petit frère ce sont embués de larmes, et il est parti en courant dans sa chambre, j'ai tenté de le retenir, mais il m'a échappé, je l'ai suivi, pour essayer de le consoler.



kikoo! c'est moi^^
je voulais juste dire à arthur, que ma mère, qui est une pu**** d'homophobe et qui m'a coupé internet quand elle a découvert mon blog, est sur mon dos toute la semaine, donc pour les suites, il faut attendre le week end, car la, je suis chez mon père, désolé de devoir te faire attendre si longtemps, mais j'ai pas vraiment le choix... autre chose, merci beaucoup pour tes commentaires, ils me remontent le moral et me donnent envie d'écrire, et puis, ils sont marrants^^ par contre, ext ce que tu pourrait trouver quelque chose d'autre à ajouter au "arthur" avec lequel tu signe tes coms? parceque en fait, j'ai un ami qui s'appelle arthur et qui lit mon blog, alors parfois, ça prète à confusion pour les commentaires, parcequ'il signe comme toi^^ enfin, je peux aussi lui demander a lui de changer^^ au fait, il faut pas jouer au no life et rester sur l'ordi jusqu'à 2h30 du matin, sinon après on roupille en cours^^ enfin, perso, j'ai pas vraiment bbesoin de rester sur l'ordi pour dormir, mais bon...^^

Par kagura - Publié dans : amour et amitié
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Dimanche 11 janvier 7 11 /01 /Jan 12:03






Tous deux se réveillèrent à l'aube, dans les bras l'un de l'autre, surpris, ils se reculèrent brusquement, en évitant le regard de l'autre... L'atmosphère était... Tendue...

«Je... Je suis désolé...» Finit par dire Amenhotep.

«Non... C'est moi...» répondit Toutankhamon. Exaspérés, ils finirent par se retourner et se regarder d'un air de défi, comme pour montrer qu'ils n'avaient pas peur de leurs sentiments... Tous deux avaient les joues rougissantes, mais ils semblaient déterminés... Lentement, ils se rapprochèrent, Toutankhamon posa sa main sur la joue d'Amenhotep, celui ci frissonna et ferma les yeux sous la douceur de son geste... Toutankhamon embrassa délicatement Amenhotep, celui ci répondit à son baiser avec tout autant de douceur, leurs langues se cherchaient, se trouvaient, puis, se perdaient et se cherchaient à nouveau, une servante entra, ils se séparèrent brutalement, et bondirent hors du lit; la servante les regarda, étonnée, posa ce qu'elle tenait dans les mains et reparti en courant. Amenhotep s'empara de l'objet que la servante avait dans les mains, qui était en fait un mot des paysans; il le lut et dit:

«Votre peuple vous demande, vous devriez aller les rejoindre»

«Entendu, j'y vais tout de suite...»

Sur ce, le jeune pharaon à la peau dorée sortit, et partit rejoindre les paysans qui étaient aux champs.

Ils savaient que le pharaon du pays du nord lui avait proposé de passer la nuit chez lui, mais ils s'inquiétaient de ne pas le voir rentrer, le jeune homme les rassura et les encouragea à se remettre au travail, avec ses pouvoirs, il travaillait beaucoup plus vite que les autres, le messager, ébahi, se demandait qui était cet homme, pour que son seigneur l'ai invité chez lui, il devait vraiment être important, il semblerait que chez cet abruti de messager, la bêtise aille de pair avec la stupidité. Les paysans firent une pause à midi, le pharaon continua, il n'avait pas faim; les paysans s'en inquiétèrent, il avait travaillé beaucoup plus dur qu'eux, mais il s'efforça de les rassurer, il pensait à son double, il avait tant de questions à lui poser, pourtant, à chaque fois qu'il se trouvait en sa présence, les mots le quittaient pour faire place aux gestes, et ceux ci allaient souvent trop loin; les paysans se remirent au travail, tout en surveillant leur pharaon du coin de l'œil, inquiets. A la nuit, les paysans s'arrêtèrent, le pharaon déclara qu'il continuerait seul, les paysans protestèrent, mais le jeune homme leurs ordonna d'aller se reposer; ils s'en allèrent à contre cœur; le jeune pharaon continua à travailler la terre, il pensait encore à trop de choses pour pouvoir dormir. Se remettant à son travail, il leva brusquement la tête en entendant un bruit de sabots; comme si quelqu'un à cheval venait à sa rencontre. Il ne s'était pas trompé; un cheval arrivait du nord, il n'eut aucun mal à deviner qui le chevauchait,  Amenhotep s'arrêta et dit:

«J'étais sur que vous seriez encore la; votre pensée ne m'a pas quittée de toute la journée, je ne suis pas arrivé à penser à autre chose qu'à vous, j'ai supposé que vous seriez dans le même état.»

Le jeune pharaon ne sut que répondre; son double lisait dans son âme comme si c'eût été la sienne, il n'y avait rien à dire. Il monta simplement sur le cheval derrière celui qu'il aimait, sans un mot, il le sera dans ses bras comme un être cher qu'on croyait perdu à tout jamais et retrouvé après de nombreuses années de tristesse et de désespoir... Sans un mot, ils repartirent au palais du jeune pharaon à la peau couleur d'ivoire; ils se rendirent à sa chambre, comme la première fois, et comme la première fois, ils s'installèrent sur le balcon, ils mangèrent, peu; ils ne savaient que dire; ils se contentèrent de regarder les étoiles, côtes à côtes; leurs corps se rapprochant sans qu'ils s'en aperçoivent, l'air était doux, ils en profitaient, ils se blottirent l'un contre l'autre; chacun savourant l'odeur de l'autre; ils étaient heureux ainsi, ils profitaient de chaque instant passé ensemble, car ils savaient que bientôt, ils devraient se quitter, Toutankhamon devrait retourner au sud, et on ne plaisante pas avec les relations entre différents pays, on n'invente pas des motifs quelconques pour se rencontrer, on ne peut pas prétexter une mauvaise récolte, pas même une alliance, celle ci aurait été inutile, les deux pays vivant en paix avec leurs voisins, n'ayant rien de plus que l'autre... Il y avait beaucoup de questions à poser, mais elles attendraient demain, après tout, elles avaient déjà bien attendues jusqu'à maintenant... Ils se contentèrent de rester ainsi, dans les bras l'un de l'autre, et de profiter de l'instant présent; peu de temps après, ils sont rentré se coucher, côtes à côtes, ne craignant plus la proximité; c'était maintenant tout ce qui les unissait; ils s'endormirent, dans les bras l'un de l'autre, et se réveillèrent ainsi.

Par kagura - Publié dans : Pharaons
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Dimanche 18 janvier 7 18 /01 /Jan 17:52

 -MARC! Marc, attends...

 

Je me précipitais vers sa chambre, la porte en était fermée, mais je ne pu me résoudre à le laisser, il avait l'air si triste et vulnérable... Lentement, je m'adossais à la porte.

 

-Marc, s'il te plait ouvre moi.

-Laisse moi!

-Marc, je veux juste te parler...

-Non!

-Marc, s'il te plait, écoute moi... Tu n'es pas obligé de m'ouvrir...

-...D'accord.

 

Je poussais un soupir de soulagement et commençait à parler:

 

-Écoute, ce sont nos parents, ils sont comme ça, on n'y peut rien...

-Ça j'avais compris.

-Je sais, mais toi, pourquoi tu les fuis? Tu as honte d'être gay? Tu a honte d'être amoureux de Thomas?

-NON MAIS ÇA VA PAS?

-Alors pourquoi est ce que tu réagis comme ça?

-Comme quoi?

-Ce n'est pas de ta faute, idiot, un jour, peut être qu'ils comprendront qu'on ne peut pas répondre à leurs attentes...

-Qu'est ce que tu veux dire?

-Un sage a dit «le cœur a ses raisons, que la raison ignore», tu aime Thomas et c'est comme ça, tu n'y peux rien, mais cela importe peu, si tu es heureux avec lui, alors c'est l'essentiel... Si tu cherche absolument à rentrer dans le moule que t'ont crée nos parents et à marcher sur la route qu'ils t'ont tracée, alors tu ne pourras qu4être blessé... Je suis désolé, dans un sens, c'est de ma faute tout ça...

-Hein? Mais, non! Pourquoi?

-Je pense pouvoir affirmer que si tu t'habille ainsi et si tu aS ce look, c'est parce que je suis ton grand frère et que je suis ton modèle, non?

-Raaaaah ça va hein, et puis, c'est quoi le rapport?

-Le rapport, c'est que si moi je m'habille ainsi, et même si je ne m'en suis rendu compte que bien trop tard, c'est parce que je ne voulais pas devenir «l'enfant parfait» selon nos parents, je voulais qu'ils m'aiment pour ce que je suis, c'était une manipulation stupide, encore plus si on prend en compte le fait qu'elle n'a pas réussi; mais à cause de ça, comme je ne répondait pas à leurs attentes, ils ont essayé de faire de toi ce que je n'avais pas voulu devenir... Il ont voulu que tu devienne le parfait petit garçon, gentil, serviable, l'enfant dont ils ont toujours rêvé... Manque de chance, la encore, ça n'a pas réussi, tu t'habille dans le même style que moi, et comme moi tu râle tout le temps...

-Oh, ça va hein...

-Tu vois. Enfin, peu importe, mais ils ont atteint le comble de l'horreur lorsque je leur ai annoncé mon homosexualité, et la encore, ils ont reporté tout leurs espoirs sur toi, mais la encore, ça a raté, comme moi, tu les as déçus... Mais un jour ils comprendront qu'ils ne peuvent rien contre ça, tu vis ta vie, le tienne, pas celle qu'ils auraient voulu que tu vives, pas celle qu'ils avaient choisi pour toi... Regarde moi, le seul point ou je pourrais peut être les rendre a peu près fiers, c'est qu'ils ont toujours rêvé que je devienne médecin ou scientifique renommé, et que effectivement, ça me tente asser...

-Crétin...

-Et ta sœur?

-Abruti, j'en ai pas

-Ouais, je sais, et alors? Et ton frère alors...

-Ben, c'est bien ce que je dis...

-Ben, justement... Aller, ouvre cette putain de porte, sale gosse!

-Nan, j'ai pas envie.

-Je passe par la fenêtre alors?

-Si ça t'amuse...

-OK.

 

Je me levais et me dirigeais vers la fenêtre, mon petit frère m'ayant entendu, il sortit de sa chambre.

 

-Attends Léo, tu vas quand même pas faire ça?

 

Son visage inquiet prit bientôt une expression boudeuse lorsqu'il comprit ma manipulation, il tenta de retourner s'enfermer dans sa chambre, mais je l'en empêchait en bloquant la porte de mon pied.

 

-Raaaaaaaah Léo, t'es chiant!

-Je sais.

 

  Je me jetais sur lui en le plaquant au sol, avant de le chatouiller vigoureusement, mon petit frère, mort de rire, peinait à reprendre son souffle, il en pleurait, je finis par m'arrêter:

 

-Léo, je vais te tuer!

-Pas grave, au moins je t'aurais vu rigoler, tu vois que t'en es encore capable?
-Hein?

-T'avais pas l'impression d'être tellement triste, que tu retrouverais jamais le mode d'emploi du sourire?

-Si...

-Ben tu vois, c'est toujours possible.

-Abruti.

-M'en fout j'assume.

-Mouais, Je vois ça...

-Tu vois, quoiqu'il se passe, il y aura toujours quelqu'un de présent pour toi, même si cette personne se fait parfois attendre, ou même si parfois il faut la chercher, tu finiras toujours par la trouver, il faut juste ne pas refuser son aide...

-Ça va, j'ai compris le message...

-J'espère bien tient, aller, je te laisse.

-OK, ah, Léo?

-Oui?

-Merci.

-De rien.

 

Je suis sorti de la chambre, ma mère, debout dans le couloir, pleurait en silence, les mains plaquées sur sa bouche; les traits de mon père étaient crispés, durcit par une émotion quelconque, de la haine? De la tristesse? De la peur? Je ne saurais le dire, mais il y avait des larmes dans ses yeux... Peu interessé par ce qu'il pouvaient penser, je me demandais vaguement si ils avaient entendu...

Par kagura - Publié dans : amour et amitié
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Dimanche 25 janvier 7 25 /01 /Jan 17:10




 

Ils ne furent nullement surpris cette fois ci, au contraire, ils souhaitaient rester ainsi le plus longtemps possible, mais au bout d'un moment, ils furent bien obligés de se lever, ils ne pouvaient rester ainsi éternellement, et c'est à contre cœur qu'ils se séparèrent. Toutankhamon avait toujours autant de questions à poser, mais, il en avait si peu envie... Ce fut finalement Amenhotep qui aborda le sujet.

«Vous avez beaucoup de choses à me demander il me semble, non?»

«Je ne vous demanderais pas comment vous le savez...»

«Sans doute parce que je souhaite vous poser les mêmes questions...»

«Sans doute» Répéta Toutankhamon, au final, aucun d'entre eux ne semblait vouloir poser ces fameuses questions, comme si elles allaient briser quelque chose... une opinion de l'autre, une idée, un sentiment... Ils avaient l'impression que, si ils finissait par savoir trop de choses l'un sur l'autre, plus rien ne serait comme avant... Ce fut finalement Amenhotep qui brisa le silence:

«Alors, qui commence?»

«Celui qui le voudra bien, je suppose...»

« Ce n'est pas gagné...»

«Je suis d'accord..»

«Bon, et bien, ce sera moi alors...»

«Allez y.»

«Ce tatouage que vous avez dans le dos...»

«C'est la tablette d'émeraude.»

«Je m'en doutais, tous deux, nous portons notre fardeau; c'est la tablette de saphir que j'ai dans le dos.»

«Je m'en doutais aussi»

«Comme moi, Seth vous a donc pris au dépourvu, et comme moi, vous avez du faire appel à vos parents pour pouvoir le vaincre... Vous les avez ensuite suppliés de vous aider à protéger le peuple, et, comme pour moi, ils ont eu la bonté et la grandeur d'âme d'accéder à votre requête...»

«C'est cela même, oui.»

«Quand cela s'est il passé?»

«Il y a bien peu de temps, il y a à peine quelque semaines...»

«Il y a si peu de temps?»

«Oui, pourquoi?»

«Je... Je n'en ai reçu aucun écho, mais, après tout, c'est bien normal, il semblerait que les démons ne soient pas passés au sud, lorsqu'ils m'ont envahi, c'était il y a plusieurs années, et je n'ai reçu aucun signe de votre part... Et je n'ai pas eu à noter de perturbations dans mon pays dans les semaines précédentes...»

«Je n'avais moi même aucune idée de ce qui pouvait bien se passer chez vous lorsque vous avez été attaqué, je n'ai pas le souvenir d'avoir eu des problèmes, pas même à la frontière...»

«Alors à chaque fois, les démons se sont concentrés sur une seule partie du pays?»

«Il semblerait...» perdus dans leurs pensées, ils furent brusquement ramenés à la réalité par une petite voix timide:

«Monseigneur?» Toutankhamon sursauta, une jeune servante lui tendait un rouleau de papyrus, un autre mot des paysans, Toutankhamon le prit et la servante repartit après s'être inclinée devant son roi.

«Si vous me le permettez, alors je vais aller les rejoindre, ils s'inquiètent.»

«Comme si vous aviez à demander ce genre de chose, je n'ai pas à vous en empêcher pourtant.» Dit le jeune roi avec un sourire. Toutankhamon répondit à son sourire, et s'en alla sans un mot, sans se retourner, c'étais trop dur... Les récoltes avancent un peu plus chaque jour, mais aucun des deux hommes ne souhaite penser à leur séparation.

 

Par kagura - Publié dans : Pharaons
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Lundi 23 mars 1 23 /03 /Mars 15:10

J'ai vu  la psy du lycée aujourd'hui, ce qu'elle a pu me faire chier... Elle m'a enervé avec ses "Je sais que ce genre d'orientation sexuelle est difficile a accepter, mais tu dois bien comprendre que c'est contre nature, et...", forcément, vu ma réputation, tout le monde est contre moi dans ce bahut, même la psy... Mais la elle était presque pire que mes parents et j'avoue avoir manqué de lui coller une baffe... Enfin bon, j'ai préféré juste lui fermer sa gueule, je me fais peut être chier dans ce lycée, mais je préfere éviter de me faire virer...

-Alors, déja, pour commencer, si c'était quelque chose de difficile a accepter, j'embrasserais pas mon copain devant tout le monde, ensuite, quand on est homophobe, faut pas être psy, parceque ce genre de chose n'est pas forcément rare d'un établissement scolaire, et sachant que l'homosexualité est la première cause de suicide chez les jeunes, vous êtes sensée les aider, pas les pousser à se balancer par la fenêtre, et maintenant j'en ai tellement marre que je crois que je vais m'en aller, parceque skinon je vais finir par vous frapper, ça me défoulerais, mais j'ai pas envie d'être renvoyé.

J'ai ouvert violemment la porte pour me rendre compte que Matthieu était assis une chaise en face et me regardait:

-T'as entendu?
-C'était pas difficile.
-Bah, désolé.
-T'inquiète pas va, même d'une psy, je ne m'attends pas à grand chose d'utile..
-Tant mieux, au moins comme ça, tu ne seras pas déçus, enfin pas trop.
-Mouais, on verra
.

 

Dit il en se levant et en s'approchant de moi.


-Toi, t'es enervé et t'as besoin de te détendre.

-Hein?

 

Avant même que j'ai pû réagir, il se rapprocha son visage du mien et m'embrassa, ce fut un baiser doux, pour une fois, j'en avais besoin.
Il se sépara de moi à contre coeur.

-Bon, il faut que j'aille la voir, ne m'attends pas, les cours auront repris quand je reviendrais.
-OK, bisous, à tout à l'heure en physique?
-Evidemment, tu me garde une place dans ton groupe de TP?
-De toutes façons, personne ne voudras de moi.
-Bah, la ça me va, t'es tout pour moi.
-Abruti, bien sur que oui
-Youpi,^^ bon a plus.
-Oki bye.

Il rentra et ferma la porte derrière lui, la sonnerie retentit, je montais au laboratoires de physique.


Par kagura - Publié dans : amour et amitié
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Mercredi 8 avril 3 08 /04 /Avr 22:12

 

2 semaines plus tard; les récoltes étaient terminées, et Toutankhamon allait pouvoir rentrer.

Celui ci, un poids sur le cœur, devait bien se rendre a l'évidence, il ne pouvait pas trouver indéfiniment des prétextes pour rester au Nord... Après s'être assuré que le peuple du sud ne manquait de rien pendant 3 jours et avoir a parler avec le seigneur du Nord pendant 4 autres, les paysans commençaient a se douter de quelque chose. Ils durent donc repartir. Ils le firent avec les amitiés du roi et la promesse de celui ci de leurs apporter de l'aide lorsqu'ils seraient dans le besoin, mais c'est la mort dans l'âme que les deux jeunes hommes se séparèrent, ils avaient l'impression qu'on leur enlevait une partie d'eux mêmes, rien que l'idée d'être séparés leurs était insupportable, mais ils durent bien s'y résoudre... Ils n'avaient certes pas dépassé le stades des baisers et de quelques caresses, mais justement, ils commençaient a le regretter... Ils n'arrivaient toujours pas à comprendre le pourquoi de cette attirance mutuelle et une sorte d'instinct les avait «retenus»... Et maintenant, ils maudissaient ce foutu instinct...

Alors que Toutankhamon faisait rapidement route vers le sud, suivi de ses hommes; il ne cessait de penser a son double... Mais ce ne fut que lorsqu'il vit les paysans se précipiter dans les bras de leurs femmes et enfants, qu'il comprit qu'il avait retenu ses pauvres hommes bien trop longtemps... Il fut attristé de sa lâcheté, il avait privilégié son bien être personnel plutôt que le bien être du peuple... Il s'était fait passer avant ceux qu'il devait protéger... Les récoltes allaient bon train ici aussi, certes, elles avaient pris un peu de retard a cause de l'absence des hommes, et les femmes avaient du s'occuper des champs en plus de leurs travaux dans leurs maisons et auprès de leurs enfants, la aussi, Toutankhamon se rendit compte de son erreur... Il avait quitté des femmes et des enfants joyeux et en bonne santé, il retrouvait des femmes tristes et fatiguées, des enfants rancuniers suite a leurs privations de pères... A16 ans, le jeune pharaon commençait déjà à faire le malheur du peuple...

Et il s'en voulut pour cela, exagérant ses erreurs, ils ne vit pas que les paysans, bien que contents de rentrer chez eux, avaient pu découvrir le Nord et qu'ils pouvaient ainsi faire disparaître les préjugés qui pouvaient exister entre ces deux pays, il ne vit pas que les femmes et les enfants étaient content malgré tout de voir rentrer maris et pères, il ne vit pas que finalement, tout rentrait dans l'ordre et que la rancune passagère s'était transformé en reconnaissance pour être tout simplement rentré, pour ne pas avoir abandonné le peuple... Il ne vit pas que les servantes, eunuques et esclaves étaient tous heureux de voir rentrer leur maître, pour qui il commençait à s'inquiéter... Au milieu de toutes ces auto-accusations, non fondées pour la plupart, ou même pour la totalité, le jeune pharaon à la peau dorée pensait a son double... Que faisait il en ce moment? Avait il reprit un rythme normal? Recommençait il a dormir le jour, et dans ce cas, avait il été fatigué par sa visite? Il n'avait pas réellement semblé fatigué lorsque Toutankhamon l'avait quitté... Mais pour être pratiquement pareil que lui, le jeune pharaon savait que Amenhotep était doué pour dissimuler sentiments et émotions au profit d'un sourire passe partout, si bien imité qu'il en paraissait sincère... Un sourire rayonnant car c'est le chef de l'État qui doit motiver ses habitants, un sourire qui donne toujours l'impression que tout va bien... Et généralement c'est vrai, pour le pays, mais aussi pour son seigneur... Jusqu'ici, Toutankhamon n'avait jamais réellement eu de raison de souffrir ou d'être triste... Aujourd'hui, il découvrait avec l'éloignement de son double la tristesse, la peine, le manque cruel de l'autre, la souffrance des sentiments non-dits, et avec les erreurs qu'il se persuadait d'avoir commises, la honte d'avoir déçu le peuple, la honte d'avoir fait passer son propre bonheur avant celui des autres et la déception de n'avoir pas su être a la hauteur... Les gens qui entouraient le jeune pharaon se rendaient bien compte de son mal être, mais ne sachant pas à quoi il était du, ils ne purent rien faire... Le jeune homme avait toujours été discret sur sa vie privée, et en temps que roi, il n'avait pas à en parler et nul ne pouvait l'interroger... Même les paysans furent tristes de voir dans quel état était leur Roi, celui ci les avait rejoint aux champs le jour suivant leur retour au Sud, il s'était mis a travailler afin d'aider les paysans à rattraper leur retard et ceux ci voyaient bien qu'il y avait un problème, mais ils n'arrivaient pas a savoir quoi, et même si le pharaon ne le remarquait pas, cela leur rongeait le cœur... Le jeune Roi s'était mis au travail pour arrêter de s'accuser inutilement et de penser à son double, mais si il réussissait à arrêter de culpabiliser, il n'arrivait pas a oublier son amant de quelques semaines... Il souhaitait tellement le revoir...

 

Par kagura - Publié dans : Pharaons
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