La journée s'est assez bien passée, Matthieu et moi ne nous sommes pas quittés, car le faire aurait été signer notre arrêt de mort; dans un sens, ça me convient car comme ça, j'ai une bonne excuse pour rester avec lui; en moins de deux heures, notre histoire avait fait le tour du lycée et on s'est mis à chuchoter en nous montrant du doigt sur notre passage... Puisque que nous avions décidé d'un commun accord de nous foutre éperdument des rumeurs et du reste, nous nous promenions enlacés par la taille, sans accorder un regard à ceux qui semblaient dégoûtés par notre simple existence; il y en avait beaucoup maintenant, mais, à l'inverse, d'autres personnes à qui nous ne parlions jamais, ou presque, autrefois, sont venues nous voir et nous encourager; apparemment, ils trouvaient admirable qu'on ose ainsi s'afficher... Certains profs se montraient également plus froids avec nous, d'autres, plus chaleureux; notamment le prof d 'Histoire-Géographie-Éducation civique, juridique et sociale, Mr Bopou, gay confirmé et avoué. A la fin de la journée, nous nous sommes quittés sur un dernier baiser, après avoir fixé quelques rendez vous au CDI ou à la bibliothèque municipale pour commencer à réviser; comme si on allait y arriver; vu comme c'est parti, on risque de finir à se peloter entre deux étagères... A part ça, quand je suis rentré chez moi, une «surprise» m'attendait, mes parents semblaient d'assez mauvaise humeur, et encore, c'était un euphémisme:
-LEOPOLD!
-Euuuuuuuh Oui?
-Tu peux me dire pourquoi j'ai reçu un lettre de la psychologue du lycée?
-Euuuuuuuuu non.
-Lit!
«M et Mme Telo;
Je souhaite vous parler, à vous et à votre fils, concernant son homosexualité clairement affichée avec l'un de ses camarades de classe, je souhaite voir votre fils individuellement, bien sur, mais aussi en famille, êtes vous libres le .../.../...? Si oui, alors confirmez le rendez vous, si non, alors proposez moi une autre date... Je verrait votre fils dans la semaine avec l'autre élève concerné;
Cordialement;
Mme Delaunay, psychologue au lycée de la Trinité.»
Ah bon, c'était pour ça...
-Alors? Explications! Fit ma mère, elle semblait dans un telle fureur, que c'est à peine si elle arrivait à articuler clairement... Ton père et moi sommes couverts de honte, il est dans le salon, il ne veut même pas te voir; et Marc alors? Tu as pensé à l'exemple que tu lui donne?
Euh oui, mais la j'ai rien fait moi...
-C'est pas de sa faute maman, il n'a rien fait... Marc avait entendu, des larmes contenues perlaient à ses yeux
-Comment ça rien fait?
-J'étais déjà gay avant qu'il l'annonce.
-Tu... Quoi?
-Tu as entendu non?
-Mais... Quand... Qui...
-Moi aussi je suis amoureux d'un de mes copains maman, et si tu ne me considère plus comme ton fils, alors je préfère partir tout de suite, pendant longtemps, j'ai admiré la façon dont Léo à supporté vos attaques incessantes, d'ailleurs, je ne comprend pas comment il a fait, moi, je me serais déjà suicidé à sa place...
-Franchement, c'est pas l'envie qui ma manqué.
-Ça j'imagine; pour être franc maman, quand Léo vous a avoué qu'il était gay, j'ai été à la fois horrifié, et soulagé; horrifié par votre réaction, et soulagé qu'il y ai quand même quelqu'un pour me soutenir, à chaque fois que je me suis senti triste, c'est à Léo que j'allais parler, à chaque fois que j'ai eu des problèmes, c'est lui que je suis allé voir... Moi, je n'osai par dire à Thomas ce que je ressentais pour lui, Léo l'a fait pour moi, c'est grâce à lui que je peux être a peu près heureux aujourd'hui, si vous le virez de la maison, alors je part aussi.
-Mais, non, on ne va pas vous virezr de la maison... Dit ma mère, en tombant à genoux, le regard perdu dans le vide...
Mon père s'était levé, il semblait avoir entendu la conversation et se tenait appuyé contre
le linteau de la porte; il nous regardait d'un air indifférent, dégoûté et impuissant; je crois que ce regard était la pire réaction que nous pouvions imaginer, les yeux de mon petit frère ce
sont embués de larmes, et il est parti en courant dans sa chambre, j'ai tenté de le retenir, mais il m'a échappé, je l'ai suivi, pour essayer de le consoler.
kikoo! c'est moi^^
je voulais juste dire à arthur, que ma mère, qui est une pu**** d'homophobe et qui m'a coupé internet quand elle a découvert mon blog, est sur mon dos toute la semaine, donc pour les suites, il
faut attendre le week end, car la, je suis chez mon père, désolé de devoir te faire attendre si longtemps, mais j'ai pas vraiment le choix... autre chose, merci beaucoup pour tes commentaires,
ils me remontent le moral et me donnent envie d'écrire, et puis, ils sont marrants^^ par contre, ext ce que tu pourrait trouver quelque chose d'autre à ajouter au "arthur" avec lequel tu signe
tes coms? parceque en fait, j'ai un ami qui s'appelle arthur et qui lit mon blog, alors parfois, ça prète à confusion pour les commentaires, parcequ'il signe comme toi^^ enfin, je peux aussi lui
demander a lui de changer^^ au fait, il faut pas jouer au no life et rester sur l'ordi jusqu'à 2h30 du matin, sinon après on roupille en cours^^ enfin, perso, j'ai pas vraiment bbesoin de rester
sur l'ordi pour dormir, mais bon...^^