Jeudi 23 février 4 23 /02 /Fév 10:39

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pix : Nong Poy

 

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Flash Back.

 

Aujourd'hui, nous sommes mardi. Il était environ huit heure et demie, j'étais donc en cours d'immunologie.

La prof s'est interrompue lorsque nous avons entendu des pleurs et des pas précipités dans  l'escalier, quelqu'un à ouvert brusquement la porte, et qui avons nous vu entrer? La belle, la sublime, la magnifique, la ravissante Nong Poy ! Et la, vous regardez dans le vide d'un air bovin en vous demandant "mais qui est-ce?" J'explique.

Nong Poy, Treechada Marnyaporn de son vrai nom, est la Miss Tiffany's Universe 2004, ce qui signifie qu'elle est le plus beau transexuel, ou Kathoey, ou ladyboy de Thaïlande de cette année la. Elle est également la plus célèbre, car elle est la première à avoir fait du mannequinat, et des pubs à la télé. Actuellement, elle est mannequin, chanteuse, et même actrice. C'est une amie Tomboy (travestie) qui m'a parlé d'elle.

Elle est entrée, en larmes, personne ne parlait, même la prof, fait exceptionnel, ne savait pas quoi dire... J'étais le seul à la connaitre, ou du moins, à savoir qui elle était, et dès que j'ai vu son beau visage mouillé de larmes, ça à été comme si une flèche me transperçait le coeur... Cet enfoiré d'Eros n'a pas raté se coup. Et ne me parlez pas de Cupidon, je préfère imaginer un beau mec bandant plutôt qu'un gros bébé joufflu, même cul-nu...

J'ignorais ce qui se passait, ou ce qui s'étais passé, mais elle était dans un état de détresse et elle avait besoin d'aide... Elle s'était plaquée contre le mur et s'était laissée glisser au sol, son regard terrorisé allant de la classe à la porte, visiblement, elle redoutait quelque chose, ou quelqu'un, et elle était seule, perdue dans un pays dont elle ne parlait pas la langue...

Mon anglais est affreux. Niveau compréhension, ça va encore, mais niveau prononciation, c'est monstrueux. Mais je me suis levé, je me suis accroupi près d'elle, et j'ai essayé de me dépatouiller comme je le pouvais, pour voir si je pouvais l'aider. 

Après quelques minutes de baragouinage, j'ai fini par comprendre qu'elle s'était fait poursuivre par un groupe de plusieurs hommes qui l'interpellaient d'une manière très agressive, ils lui avaient fait peur, et elle s'était réfugiée ici, elle ignorait si ils l'avaient suivie...

Je l'ai regardée, elle était belle. Très belle. Elle avait juché son mètre soixante-et-onze sur dix centimètres de talons, et elle portait un petit short en jean avec un débardeur asymétrique rouge (photo), une tenue un peu fraiche à mon goût pour ce début d'octobre...  Certe, en tant que miss célébrée pour sa beauté, autant qu'en tant que célébritée, elle est tenue de bien s'habiller, mais je pense que si elle s'habille aussi sexy, c'est surtout parcequ'elle est fière de ce qu'elle est... malheureusement pour elle, ce genre de tenue est également la tenue type pour s'attirer des ennuis, surtout lorsqu'on est jeune et jolie, et lorsqu'on est pas dans son  pays... En Thaïlande, les ladyboys sont plus d'un million deux cent mille, ils représentent à peu près deux pour cent de la population, mais c'est sur qu'en France, c'est différent... Encore que, elle est si jolie que ça m'étonnerai que ces mecs qui l'ont poursuivie sachent qu'autrefois elle était un homme... 

Ses larmes avaient commencé à sécher en voyant que je m'occupait d'elle. Je me suis retourné vers la prof, je lui ai expliqué la situation, et je lui ai dit que j'allais emmener notre invitée chez la CPE pour qu'elle appelle la police. Ma prof m'a posé une question particulièrement niaise, ce n'est pas digne d'elle, habituellement elle est plus vive d'esprit que ça, elle m'a demandé si je savais pourquoi elle avait été poursuivie, et je n'ai pas pu m'empêcher de répondre "Madame, au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué, elle est jeune et très jolie, ça m'étonnerais que ces hommes l'ai poursuivie à plusieurs juste pour lui voler son portefeuille... Je l'emmene chez la CPE pour qu'elle appelle la police, il est hors de question qu'elle ressorte seule." Ma prof a dit que c'etait le travail des délégués, répose catégorique de ceux-ci, "je parle pas anglais," ben moi non plus, mais j'essaie...

Nong Poy s'est relevée et a essuyé ses larmes, je me suis permi de la prendre par la main, car elle avait encore besoin d'un peu de soutien. Je lui ai doucement fait descendre les trois étages qu'elle avait montés en courant, je l'ai emmenée chez la CPE et j'ai expliqué la situation, elle à poussé un cri lorsque nous sommes passés devant le portail. Ils étaient toujours la, mais ils ne l'ont ni vue, ni entendue. La CPE a appellé la police, elle était aussi concernée après tout, puisque les gens qui ont tenté d'agresser Nong Poy restaient devant le lycée... J'ai bataillé avec elle pour ne pas retourner en cours et rester avec la jeune femme, après tout, j'étais le seul à pouvoir lui parler, parceque ça m'étonnerai que elle, elle en ait été capable...

La police est arrivée et les hommes se sont enfuis, mais la plupart ont été rattrapés, un policier anglophone est venu parler à Nong Poy, qui était encore bouleversée, un autre policier m'a interrogé, et après avoir pris ma déposition, il est parti chercher ma prof accompagné par un autre CPE pour avoir la confirmation d'un adulte. J'ignore si ces hommes seront condamnés, ça m'étonnerai, puisqu'ils n'ont rien fait, mais Nong Poy à eut l'air soulagée de voir qu'on les avait attrapés, car même si ils seront sans doute relâchés, elle pouvait repartir tranquille...

Lorsque tout a été terminé, elle m'a remercié chaleureusement, à la thailandaise, en joignant les mains et en se penchant en avant. Je lui ai souris, et je pense avoir rougi, mais je n'en suis pas sur, en osant lui demander un autographe.  Elle m'a fait un grand sourire, et a sorti de son sac une superbe photo d'elle en maillot de bain, qu'elle m'a tendue après l'avoir signée. Je l'ai remerciée et l'ai regardée s'en aller. Lorsqu'elle est partie, je me suis senti complètement perdu. Je suis remonté en cours, plongé dans des eaux troubles et brûmeuses. Je n'ai aucun souvenir du reste de la journée. Je ne sais pas ce que j'ai répondu aux questions que les autres m'ont posés. Je suis rentré chez moi dans un brouillard complet, et maintenant, je suis la, assis sur mon lit, aussi perdu que ce matin.

 

Fin du Flash Back.

Par kagura - Publié dans : Miss Tiffany's Universe, My lovely Ladyboy.
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Vendredi 24 février 5 24 /02 /Fév 14:29

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Je suis dans l'obscurité la plus totale... Je suis paumé, vraiment paumé. Comment, après dix-sept ans pasés à regarder et à désirer des garçons, comment puis je regarder et désirer une fille? J'ignore si ce que je ressens est vraiment de l'amour, mais je sais que c'est quelque chose de fort, et qu'il y a vraiment du désir... J'ai eu envie d'elle, j'ai eu envie de lui faire l'amour... Eh merde... C'est dingue a, on parle toujours de la difficulté à accepter l'homosexualité, mais jamais de la difficulté à accepter l'hétérosexualité... Je me prends la tête dans les mains et je m'allonge sur mon lit, j'ai mal à la tête à force de trop penser...

 

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Je me suis endormi je crois. Pendant à peine une demie heure, c'est vrai que je suis fatigué... Je ne me souviens pas de mon rêve, mais je sais que c'était un rêve heureux, et je sais que je rêvais de Nong Poy... J'ai son odeur dans le nez depuis que je me suis approché d'elle ce matin, et j'ai l'impression qu'elle est encore plus forte maintenant....

Je sors la photo qu'elle m'a donnée de mon sac, elle porte un maillot de bain rayé noir et blanc avec des bordures roses et une tête de mort sur le sein gauche. C'est drôle, elle est presque toujours en maillot de bain sur les photos qu'on peut trouver d'elle... Je me rallonge en continuant de regarder la photo, je regarde ses seins, ses fesses, ses longues jambes de mannequin, je sais que je pourrais bander en pensant à tout ça... Un éclair de lucidité me fait monter les larmes aux yeux.

Elle me manque. Elle me manque déja. Son odeur s'estompe, et je veux la revoir. Peu importe le prix à payer, je veux la revoir. Au moins une fois. Pour qu'elle se rappelle de moi, pour qu'elle sache que j'existe... Même pour un instant, je veux recroiser son regard. Juste une fois. Je ne veux pas faire partie de sa vie, je n'en demande pas tant, je veux juste la revoir. Mon père m'offrira un voyage pour mes vingt ans, mon frère est parti faire un stage à Tahiti, à la limite, je pourrais me débrouiller pour faire une année d'études en Thailande... Mais j'aimerai bien y aller avant, je veux dire, rien n'est sur, donc si ce n'était pas possible, je voudrais y partir en vacances...  A la limite, si je réussi à avancer mon voyage d'un ans et que je commence à bosser rapidement, je peux partir en voyage, revenir, et repartir y faire mes études... Ca me ^parait ambitieux, mais je suppose qu'on a rien sans rien. Mais bon, il faudrait que j'apprenne le Thaï, et ça, je ne voix pas comment faire... Je sais bien qu'avec de la motivation et de la persévérance on arrive à tout, mais quand même... Je réfléchis un peu. Est ce qu'ils l'auraient? Je sais qu'il est possible d'apprendre le Thai avec la méthode assimil, mais est ce que ma librairie habituelle l'a en stock? Je sais bien que ça coûte cher, mais bon... Je vide ma tirelire. Mon concert de Tokio Hotel va y passer, mais c'est pas grave, je devrais avoir assez d'argent, j'irais voir demain... La Thailande... Mes parents vont être surpris de voir que je m'y interesse, moi qui auparavant ne jurait que par le Japon...

Je m'assied sur ma chaise et je me remets à penser. J'aime Nong Poy et je n'y peux rien, mais justement, en admettant que tout se déroule bien comme je l'entends, c'est à dire en admettant que je fasse le DUT que je veux dans l'IUT que je veux, que j'apprenne le Thaï et que je parte en voyage  en Thailande ou que je puisse faire une troisième année d'études la bas, eh bien je me demande vraiment comment vont se passer les trois prochaines années... A la limite, c'est l'année d'étude la moins sure, parceque même avec une bourse, c'est cher... Il faudrait me trouver un logement, même étudiant, et payer le voyage... Et comme la bas la monnaie est faible par rapport à l'euro, eh bien la vie est chère... Il me semble que vingt mille bahts la bas représente environ cent cinquante euros chez nous, pour nous, ce n'est presque rien, mais pour eux, c'est deux mois de salaire... Je n'ose même pas imaginer le pris du ticket de bus... Enfin bon, je verrais bien.  Quelque part, je me demande pourquoi je m'embête avec tout ça, pourquoi je fais autant de projets en pensant à une fille que je ne reverrais sans doute jamais, et qui ne me regardera sans doute même pas si un jour je la retrouve. Mais elle est si jolie... Elle m'a ensorcelé, et je n'arrive pas à me la sortir de la tête... Avant de la rencontrer, j'étais un adolescent normal, je me cherchais un copain, et je ne savais pas quoi faire de ma vie sur le plan professionnel, du coup, j'ai choisi les études qui m'interessaient le plus, mais je ne suis même pas sur de faire un travail qui y correspondra, et j'ai terriblement peur de faire le mauvais choix... Mais maintenant que j'ai rencontré cette fille et que nos regards se sont croisés, tout tourne autour d'elle... D'un seul coup, je me retrouve à organiser mon avenir autour d'un projet plus qu'incertain, juste pour ces beaux yaux, et... Et je n'arrive pas à oublier ce projet... Je ne vais vraiment pas bien...

Par kagura - Publié dans : Miss Tiffany's Universe, My lovely Ladyboy.
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Samedi 10 mars 6 10 /03 /Mars 09:44

                               Nong Poy(chapitre3)

 

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Je suis enfin en Thailande.

J'ai réussi à avancer mon voyage d'un ans auprès de mon père et je suis parti avec une association. Je suis arrivé à Bangkok, puis je suis parti à CHiang Mai, à Ayutthaya, et ensuite à Pattaya, ou j'ai pu admirer les répétitions des candidates pour le prochain concours de Miss Tiffany's Universe, sans pouvoir rester jusqu'à l'élection, malheureusement. Et enfin, je suis parti à Phuket, avant de revenir à Bangkok pour la fin du voyage. Je reprend l'avion demain. J'ai passé ma journée en ville, et la, je suis dans le métro pour rentrer à mon hotel.

Je n'ai pas revu Nong Poy. C'est dommage, je suppose que je ne devais pas la revoir... Et puis, quelle chance pouvais je avoir de la retrouver? Je suis loin d'avoir retourné toute la Thailande... De toute façon, si je l'avais revue, je ne sais pas ce que je lui aurait dit...

Le métro s'arrête et quelques personnes montent, il est tard, et il n'y a plus beaucoup de monde... Je ne fais pas attention aux gens, je repense à mon voyage... Le fait que je parle thaï m'a bien aidé, même si j'en ai bavé pour apprendre, seul avec un livre et une voix qui répète des phrases en boucle... Mais du coup, j'étais moins perdu que les autres, et je faisait moins "touriste", puisque je m'adressais au gens du cru dans leur langue et que je pouvais lire les panneaux... Par contre, j'ai été proclamé "traducteur" par tous les petits vieux qui m'accompagnaient et qui ne parlaient pas un mot d'anglais, donc forcément, c'était moins agréable... Pas moyen d'avoir la paix deux minutes avec les vieux, quand ils ne me demandaientpas de traduire quelque chose, ils trouvaient le moyen de me tenir la jambe pendant une demie heure en me parlant de leurs douze chats et de leurs huits canaris, et moi, je devais me débrouiller pour avoir l'ai d'écouter ET avoir l'air interessé, tout en cherchant discrètement un moyen de foutre le camp, mais en restant poli et sans être vexant... Enfin bon, c'était sympa quand même...

Impossible de l'ignorer plus longtemps, je relève la tête vers une femme montée au dernier arrêt, qui ne semble absolument pas anesthésiée par l'heure tardive, qui parle avec animation à son voisin depuis mon arrivée et qui perturbe mes pensées, seulement la, mon coeur loupe un battement...

Nong Poy! Que fait elle ici? *Tilt* Elle prend le métro abruti! Elle porte de grosses lunettes de soleil, mais c'est bien elle. Elle parle avec un garçon assis à côté d'elle, je ne sais pas qui c'est, mais je ne me sens pas "menacé" par lui, je veux dire, je suis sur que ce n'est pas son petit ami, justement parcequ'ils semblent trop "amis", je pense que c'est plutôt son frère ou quelqu'un de sa famille... Je me rend bien compte que malgré ça, je la fixe, rien à faire j'ai beau essayer de ne plus la regarder, mon regard revient tout le temps sur elle...

Merde.

Il s'est rendu compte que je les regarde et me désigne d'un mouvement de tête, je détourne les yeux. Je l'ai revue après tout, c'est tout ce que je voulais, mais mon coeur me fait mal...

Nong Poy m'appelle et me fais signe de venir, avec un petit sourire mi-amusé, mi-agacé, ce genre de chose doit lui arriver souvent, la pauvre, elle doit penser que je suis juste un de ses groupie étrangère -ce qui est le cas, quand on y réfléchit-. En soupirant, je me lève et je m'assois en face de son frère, ma présence ne la réjouit pas, c'est évident, mais c'est avec un sourire conciliant (célébrité oblige) qu'elle me demande pourquoi je la regarde. Je répond juste, "parceque vous êtes jolie," elle détourne les yeux, comme si mes paroles comfirmaient ce qu'elle pensait. Son "frère" rigole et dit, "bien sur qu'elle est jolie, je suis sur que tu ne sais même pas qui elle est!" Je me retourne posément vers Nong Poy, qui semble se ficher de sa célébrité et décidée à m'ignorer. "Je sais qui vous êtes et je connais votre nom, seulement je ne pense pas que mon thaï soit suffisamment bon pour le prononcer sans l'écorcher. Je m'excuse si mon regard vous a offensée ou gênée, ce n'était pas mon intention. Je voulais juste vous revoir..."

Je semble avoir plus ou moins éveillé son interet, parcequ'elle se retourne vers moi, l'air méfiant certe, mais elle semble décidée à m'écouter, c'est qu'on doit souvent lui faire le coup aussi, pour la pousser à engager la conversation et faire genre qu'on la connait. "Parcequ'on s'est déja vus avant?" Je hoche doucement la tête. "Oui, en France, c'était il y a environ deux ans. J'étais beaucoup plus jeune physiquement et on ne s'est pas vraiment parlé, c'est normal que vous m'ayez oublié." Elle me regarde d'un air de plus en plus méfiant. "Je ne me souviens pas du tout, comment ça s'est passé?" Son "frère" intervient, "laisse tomber, il te fait marcher," dit-il d'un air habitué. "C'était à Lyon," expliquais-je, "vous vous êtes fait poursuivre pas des hommes qui voulaient vous agresser, et comme vous avez eu peur, vous vous êtes enfuie. Vous vous êtes réfugiée dans mon lycée et jusque dans ma classe et j'ai essayé de vous aider comme je le pouvais. J'ai toujours l'autographe que vous m'avez donné," dis-je en sortant de mon sac la photo que j'utilise comme marque page, lorsqe je lit dans les transports en commun...

Au fur et à mesure que je racontais mon histoire, j'ai vu son expression changer et ses yeux s'agrandirs, soudain, sans prévenir, elle se jette dans mes bras. "C'est toi! Je ne t'ai jamais remercié de m'avoir soutenue à ce moment la. Je l'ai voulu, mais j'ai réalisé que je ne le pouvais pas! Je ne savais ni qui tu étais, ni ou j'étais! Je ne connais même pas ton nom..." Son "frère" s'écrie, "quoi, parceque tu la connaissais vraiment!?" Je souris et je me libère de l'étreinte de Nong Poy, je dis juste, "Adam."

Elle est radieuse, et voir ses yeux briller de bonheur et de joie me réchauffe le coeur. "Tu parle thaï? Et qu'est ce que tu fait en Thailande? Oh, j'ai tellement de questions..." dit-elle, semblant chercher par quoi commencer. "Je voulais juste vous revoir," ai-je répondu avec un sourire. Elle s'étonne, "mais pourquoi?" Son "frère" intervient en rigolant, "Ah, je sais, tu es amoureux d'elle, pas vrai?"

Libérée de l'ennui de devoir faire face à un énième fan, Nong Poy abandonne on rôle de façade et se montre réellement, elle rougit et donne un coup dans l'épaule de son "frère", "mais arrêteuh, grand frère!" Elle est trop mignonne... Et j'avais raison, c'est bien son frère. Sauf que quand elle me regarde de nouveau, moi je ne trouve rien d'autre à faire que de regarder ailleurs, dehors en l'occurence, et en rougissant en plus... Son frère se fout de moi, "Ah, j'avais raison!" Nong Poy ne sait pas trop quoi répondre, "Hein, c'est vrai!?" Demande-t-elle d'un air étonné et un peu gêné... Je me retourne vers elle, et cette fois, je me force à la regarder. "C'est vrai, oui. Je suis tombé amoureux de vous à l'instant ou vous êtes entrée dans ma classe... J'ai appris le thaï pour pouvoir venir ici et tenter de vous revoir... Je ne pensais meme pas que cela serait possible..." Elle me regarde d'un air ébahit, sans trop savoir quoi dire, et visiblement, sans savoir comment faire pour ne pas me blesser. "Mais enfin, je ne peux pas t'aimer moi... Je veux dire, je ne te connais pas, je viens à peine d'apprendre ton nom, je..." Elle ne trouve même plus ses mots. Je m'attendais à ses paroles et je m'y étais préparé, mais ça ne les a pas empêchées pas de me faire mal... Je lui souris tristement, "Je le sais. Rassurez vous, je ne vous demande pas de m'aimer. Je vous l'ai dit, je voulais juste vous revoir... Je n'attends rien de vous, et de toutes façons, ça n'a plus d'importance... Parceque vous allez rapidement m'oublier." 

Nous sommes arrivés à mon arrêt, je me lève et les salue. Sans un mot de plus, sans un regard en arrière, je descend du métro. Le lendemain, j'ai pris l'avion pour rentrer en France...

Je l'avais revue et lui avais parlé, et avec ce que je lui avais dit, j'avais suffisamment perturbé sa vie pour l'instant.

Je ne comptais pas la revoir, et elle l'avait compris.

Par kagura - Publié dans : Miss Tiffany's Universe, My lovely Ladyboy.
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Samedi 17 mars 6 17 /03 /Mars 08:26

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Plusieurs mois se sont écoulés depuis que je suis revenu de Thailande, et en fait, je suis de nouveau en vacances.

Je ne cesse de penser à Nong Poy. J'hésite maintenant, à faire cette année d'études en Thailande. Après tout, je l'ai revue, j'ai atteint mon objectif, mieux encore, elle sait que je l'aime, que puis-je espérer de plus?

Je soupire en shootant dans un papier. Je suis revenu chez mes parents pour les vacances, la, je dors chez ma mère, (j'irai chez mon père à la fin de la semaine), et actuellement, je me promène sur la place des Terreaux après être passé à City Game, depuis deux ans, ils n'ont pas grand chose de nouveau... Je m'arrête un instant et observe la fontaine Bartholdi, qui a du être fringuante autrefois, mais qui est maintenant recouverte de vert-de-gris et constellée de crottes de pigeons... J'admirais autrefois l'ingeniosité de son créateur, qui était allé jusqu'à faire sortir de la vapeur d'eau par les naseaux des cheveaux... Je soupire de nouveau et me remet en marche, je n'ai pas envie de rentrer chez moi, mais d'un autre côté, je ne sais pas ou aller... 

Je sursaute brusquement lorsque je sens une main qui se pose sans prévenir sur mon épaule, je me retourne, et manque de pousser un cri de surprise...

Cette délicieuse main fine et soignée, aux ongles manucurés, appartient à Nong Poy, qui se tient actuellement tête baissée et cherche à reprendre son souffle... Elle lève les yeux vers moi, les joues probablement autant rougies par l'effort que par la gêne, "Tu marche vite," dit-elle, sans oser me regarder. Il me faut quelques secondes pour comprendre, "Vous m'avez couru après!?" Elle me répond, mais en n'osant toujours pas me regarder, "Je n'arrivais pas à t'oublier... Ni toi, ni ce que tu avais dit, alors... Je t'ai cherché..." Mes yeux s'écarquillent sous l'effet de la surprise, "Vous êtes venue jusqu'en France, à Lyon, alors que vous ne saviez pas si j'y étais, que vous ne saviez pas ou j'habitais, que vous ne connaissez même pas mon nom, et que vous n'aviez pratiquement aucune chance de me retrouver!??" Elle relève les yeux vers moi, la respiration un peu calmée, "Est-ce que ce n'est pas ce que tu as fait? Tu as eu de la chance de me retrouver à Bangkok, c'est la capitale, mais tu as une idée du nombre d'habitants qu'il y a la-bas?" Je souris, "Dans la ville elle même? Beaucoup moi qu'à Lyon" (Environ 500 000, contre quelques 10 000 habitants à Bangkok ville, selon Wikipedia, ndla.) Je sens les larmes me monter aux yeux, je les refoule, mais je sais qu'elle les a vues. "Je suis content que vous m'ayez cherché... Et que vous m'ayez couru après pour me rattraper..." Elle rougit , et détourne de nouveau les yeux, "Moi aussi... Je suis contente de t'avoir rattrapé... Et j'étais aussi très contente lorsque tu m'as cherchée... Pour l'un comme pour l'autre, c'était une entreprise quasi impossible... Par quel miracle avons nous pu, à deux reprises, nous retrouver?" Je déglutit difficilement et me détourne, le temps de ravaler mes larmes une nouvelle fois. Je n'en sais rien, mais je suis heureux que ça se soit passé comme ça...

Je réussi à sourire et je me retourne joyeusement vers elle, "Allez, on ne va pas rester plantés la, je vous invite à manger quelque chose, il me semble qu'on a des choses à se dire..." Elle sourit, "D'accord, mais je veux une glace..." Je regarde à notre gauche. Ce n'est pas difficile, il n'y a pratiquement que des restaurants et des cafés de ce côté de la place, de l'autre, c'est le musée des beaux arts... Nous jetons notre dévolu sur un café qui propose des glaces Haagen-Dasz et dont l'enseigne nous a alléchés, nous prenons tous les deux une crèpe, accompagnée de banane fruit et glace, et de glace au caramel. D'un air idiot, je la regarde manger. Elle n'a pas changé. Elle est toujours aussi belle. 

Elle me donne un coup de pied sous la table, "Arrête de me regarder!" Je souris, "Mais je n'y peux rien moi, je suis amoureux, mais dansle genre amoureux niais..." Elle se moque de moi, "Oui, ça j'ai vu," dit-elle, et je feint d'être vexé, "Hey, méchante," dis-je en prenant un air boudeur. Elle rit, mais je me débrouille quand même pour changer de sujet : "Comment as tu fait pour me retrouver?" Elle réfléchit un instant, "comme toi je pense, un coup de chance... Je savais qu'on s'était rencontrés à Lyon, mais je n'avais pas la garantie que tu y serais encore, et je ne savais pas ou chercher, alors j'ai d'abord cherché dans le quartier ou on s'était croisés, et ensuite, dans les endroits connus de Lyon, les sites un peu touristiques... Puisque j'étais la de toutes façons... Je commençais à désesperer et la date de retour en Thailande à se rapprocher, quand je t'ai aperçu à l'autre bout de la place, alors je t'ai couru après pour te rattraper... Comme toi, non?" Je souris, "Plus ou moins, oui, sauf que quand on s'est quittés, je ne pensais pas te revoir, mais plutôt t'oublier..." "Mais pourquoi?" demanda-t-elle, tout en connaissant plus ou moins la réponse... "Enfin, réfléchis, tu es une star, tu es thailandaise, tu a dix ans de plus que moi, je ne suis qu'un gosse, j'ai même pas fini mes études, et on vit à plusieurs centaines de kilmlètres de distance, c'est pas comme si tu avais une chance de t'interesser à moi... Ou alors, ça aurait été un miracle..." Elle répond, un peu ailleurs, "Eh bien, ça nous en fait deux, alors... C'est vrai que quand on y réfléchit, c'est assez incroyable..." Je rigole, "Quoi, le fait que tu t'interesse à moi et qu'on se soit retrouvés? Ouais, c'est incroyable, mais surtout le fait que tu t'interesse à moi..." Elle revient à elle, avec toute son ironie, mais aussi sa gravité, "Et toi alors, ça ne te gêne pas de t'interesser à un transsexuel? Bon, ok, en Thailande, c'est ultra-courant, mais c'est pas comme si c'était bien vu en France... Ca ne te gêne pas, tout ça?"  "Je n'aime pas faire les choses comme les autres," ai je chuchoté à son oreille...

 

Lemon au prochain chapitre, il y en aura même un deuxième, qui est en train d'arriver, comme ça, dans l'histoire... Alors, avis?

Par kagura - Publié dans : Miss Tiffany's Universe, My lovely Ladyboy.
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Samedi 24 mars 6 24 /03 /Mars 08:23

                                           Nong-Poy-chapitre5-.jpg

 

 

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Nous avons continué à parler un moment, et bien que je ne me sois absolument pas rendu compte du moment ou cela s'était produit -pas plus qu'elle en tout cas-, lorsque nous nous sommes levés, nons mains étaient étroitement liées, et c'est collés l'un contre l'autre que nous nous sommes remis à marcher. Doucement. En profitant. Sans trop savoir ou nous allions...

Nous avons monté la colline jusqu'à Fourvière, qu'elle n'avait pas encore visitée, et nous nous sommes assis sur l'herbe, dans les jardins en contrebas, avant de reprendre notre route. Un moment, en rigolant, elle a fini par demander, "est ce que tu m'emmène chez toi?". Je lui ai sourit, "pas du tout, je suis chez ma mère pour les vacances, et c'est assez loin si tu veux savoir..." Elle à rit. "Amène moi chez toi.

Alors je l'ai amenée chez moi. "Sans commentaires sur ma chambre," ai-je dis, "elle est comme je l'ai laissée quand j'ai quitté la maison." Elle a ouvert la porte, et a gloussé devant mes murs tapissés de posters, que des japonais, à part Michael Jackson et les TH.  "Tu n'écoute rien de thailandais?" a-t-elle demandé. "Je t'écoute toi, si c'est la question, mais sinon, je ne connais pas beaucoup de chanteurs thaïs, à si, Zee, mais lui c'est plutôt une chanteuse... 'fin, un tomboy, quoi..." Elle sourit et me fait assoir sur le lit, "tu n'as jamais eu de petite amie, pas vrai?" Un peu gêné, je répond, "ben, non... Avant de te rencontrer, j'étais gay, et en plus de ça, je suis romantique... Donc je ne sors pas avec quelqu'un si je ne suis pas amoureux, et comme tu est la première personne que j'aime, en dix-neuf ans de vie..." Elle détourne les yeux, "c'est vrai que j'ai dix ans de plus que toi..."

Je me rapproche d'elle et en profite pour l'enlacer et déposer un petit baiser dans son cou, "ça ne me dérange pas," ai-je dit. 

Elle se retourne, et avant que j'ai pu réagir, ses lèvres se posent sur les miennes, les embrassent, les suçotent... Quelques instants après, une petite langue mutine vient les taquiner, j'ouvre immédiatement la bouche. Nos langues jouent ensemble, se cherchent, se trouvent, se perdent et se retrouvent... Puis, à bout de souffle, nous nous séparons, avant de nous embrasser encore et encore, avidement...

Deux ans, ça fait deux ans que j'attends ça, et pourtant, je n'osais même pas l'espérer...

Sans même nous en rendre compte, nous nous allongeons, et ma main passe dans son dos, sous son chemisier, pour aller dégrafer son soutient-gorge, elle glisse ensuite sur son ventre et remonte jusqu'à sa poitrine, pour aller se refermer sur un de ses seins, tandis que de l'autre, je défais doucement les boutons de son chemisier. Je frissonne lorsque je sens ses mains à elle se poser sur mes hanches et se glisser sous mon T-shirt et me caresser le dos, avant de remonter doucement, pendant que Nong Poy se redresse pour m'enlever mon T-shirt, alors que mes propres mains glissent sur ses épaules pour la débarasser de son chemisier et de son soutient-gorge, je peux enfin admirer sa superbe poitrine, pourtant sans aucune trace de chirurgie ésthetique, liberée de totue entrave...

Je reccomence à l'embrasser, tout en reccomançant à lui caresser les seins, et elle commence à laisser entendre de petits gémissements de plaisir qui me ravissent au plus haut point, puis, ma bouche descend le long de son cou, laissant une petite trace brillante sur son passage... Je lui mordille un peu la peau de la gorge, mais sans lui laisser de marque, avant de m'aventurer entre ses deux seins qui sont toujours prisonniers de mes mains.

Je la sens se tortiller en dessous de moi pour enlever son pantalon et sa culotte, et lorsqu'elle y est parvenue, elle entreprend de me retirer mon jean et mon boxer d'un même mouvement. Je bande, et pas qu'un petit peu. 

Je prends dans ma bouche l'un de ses petits tétons rose, que je m'amuse à suçoter, mordiller, que je torture et que je martyrise jusqu'à ce qu'elle me supplie d'arrêter, alors que ma main fait subir le même traitement à son autre sein... Je continue alors mon exploration. Ma langue descend pus bas, en décrivant de légers zig-zags, avant de se perdre dans les méandres de son nombril, et de reprendre sa course, plus bas, toujours plus bas...

Elle pousse un long gémissement lorsque je lui écarte les cuisses et que ma langue va se perdre au plus profond de son intimité. Doucement, je vais titiller, suçoter, mordiller son gland devenu clitoris, la faisant gémir chaque fois un peu plus fort, puis, ma langue descend encore plus bas, et va doucement s'introduire dans son vagin reconstitué. Elle se cambre sous les assauts de ma langue indiscrète, elle frissonne, soupire, gémit sans retenue... Lorsque, sans prévenir, je m'arrête.... Ma main prend le relais, alors que je retourne l'embrasser. Elle m'enserre de ses bras et relève ses jambes dans un mouvement compulsif, m'embrassant avec ardeur, comme si c'était la dernière fois... Quand, enfin elle se décide à ma lâcher, c'est dans un souffle qu'elle demande, "dis, est ce que tu as ce qu'il faut?" 

Merde.

"Malheureusement, non, je n'était pas censé sortir avec quelqu'un d'autre que toi tant que je t'aimerais encore, et je ne pensais pas te revoir... D'un autre côté, je suis vierge, donc tu n'as pas à craindre les MST..." Je souris,  "Ni les bébés..." Elle se serre contre moi et gémit de frustration, "Tant pis, j'en ai trop envie," dit-elle, avant de m'embrasser de nouveau avec impatience... Ma main reprend quelques instants son action, pendant ce baiser avide et lourd de sens... Elle pousse de petits cris à chaque mouvement de mes doigts... Sans cesser de l'embrasser, j'écarte un peu plus ses jambes, et doucement, je m'insinue en elle... Nos lèvres toujours scellées étouffent nos deux gémissements de plaisir mêlés, alors que je la pénètre... Nos bouches se séparent, et sa respiration, déja saccadée, se fait érratique lorsque je me met à bouger en elle.

J'entame un lent va-et-viens, qui devient vite plus rapide et plus intense sous l'insistence de ses cris et de ses gémissements de plaisir... Elle enroule ses jambes autour de ma taille et se met à acompagner mes mouvements de plus en plus violents, ses gémissements se font plus forts et plus appuyés sous l'assaut du plaisir... Mes mouvements s'accélèrent encore et elle les accompagne avec joie, alors que nous sommes déja au bord de l'orgasme et de la luxure... Elle hurle, sous la violence de mes coups de reins alors que je jouis en elle, et elle hurle alors que l'orgasme la submerge... Epuisée, soupirant de plaisir, ses membres se relâchent et ses jambes s'affaissent  de part et d'autre de mon corps. Tendrement, je retourne l'embrasser, avant de me retirer, et de m'allonger à côté d'elle. Amoureusement, je la regarde en écartant ses cheveux trempés de sueur de son visage. Les yeux mis-clos, elle somnole doucement le temps de récuperer...

Par kagura - Publié dans : Miss Tiffany's Universe, My lovely Ladyboy.
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Dimanche 1 avril 7 01 /04 /Avr 16:00

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Ma mère s'en va pour au moins deux heures, alors ça va.

 

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Après avoir récupéré un peu, nous sommes partis nous doucher, et Nong Poy, nullement gênée par le sperme qui coulait entre ses jambes, a prit le temps de se démaquiller.

Nous avons refait l'amour. C'était plus calme dans un sens, bien que plus physique pour moi, car elle avait enroulé ses jambes autour de ma taille et je devais soutenir son poids, mais c'était aussi agréable que la première fois... 

Après notre douche, nous nous sommes rhabillés et j'ai longuement démêlé ses longs cheveux noirs et mouillés qui atteignent facilement le milieu de son dos, c'était un véritable délice de les sentir couler entre mes doigts comme de l'eau... Je passais le peigne dans ses fins cheveux, encore et encore, inlassablement... Au bout d'un moment, elle s'est décidée à parler, "Dis Adam... Je t'aime... Mais je ne vais pas pouvoir rester ici indéfiniment... En France, je veux dire..." J'ai poussé un soupir, je me demandais quand est ce qu'elle aborderait ce sujet.. "Sur le long terme, je ne sais pas, mais sur le court terme... Je peux me débrouiller pour faire une année d'études en Thailande... J'y pense depuis déja un bon moment en fait..." Elle se retourne et me regarde, "Tu ferais ça? Tu pourrais le faire?" Je réponds, "Je peux facilement avoir une bourse pour les études elle mêmes, et pour le voyage, je pense aussi, il faudrait juste que je me trouve un logement pas trop cher, du côté de l'université XXX à Bangkok..." Elle sourit, "J'habite à Bangkok..." Je souris moi aussi, "C'est ce que je me disais." Elle se rembrunit, "Mais bon... Je ne serais pas toujours la..." Je l'arrête, "Je me doute bien que tu dois travailler, et que pour ça, tu dois voyager, mais ça, à la limite, ce n'est pas grave... Moi, ce qui me gêne le plus, c'est de squatter chez toi comme ça..." Elle hausse les épaules, "Moi, ça ne me gène pas, enfin bon, c'est peut être un peu vache de dire ça, mais ce serait quand même plus facile de sortir avec toi si tu étais célèbre... Ce que je veux dire c'est que en sortant avec moi, tu finira forcément célèbre, mais si ce n'est pas comme ça que tu veux te faire connaître, alors il faut que tu sois connu avant... Je peux toujours me débrouiller pour te chercher en douce des petits boulots de mannequin... Même si tu n'est pas très grand, comme la beauté occidentale est assez recherchée en Asie, tu pourrais te faire connaître facilement... Et rien ne t'empêche de me verser un petit loyer si vivre à mes crochets te gêne vraiment... De toutes façons, ne t'inquiète pas, tu ne resteras pas la bas sans rien faire..." termine-t-elle avec un petit sourire en coin, j'ai comme l'impression que je vais me taper le ménage, la cuisine et la vaisselle moi, il va falloir que je m'entraine... Je décide de passer outre, "Ca pourrait être une solution, mais j'aurais le temps, avec mes études?" Elle fait un geste de la main, comme pour dire que c'était sans importance, "Ne t'inquiète pas, si tu as un minimum de talent, tu peux être très bien payé, pour ne pas faire grand chose..." Elle est marrant elle, "Et qu'est ce qui te dis que j'aurais du talent?" Elle se rapproche dangereusement de moi, avec un petit sourire charmeur, "C'est vrai que tu as l'air un peu timide comme ça, mais je suis sûre que ce n'est qu'une façade... Et de toutes façons, je te coacherai..." Je rougis en la voyant si proche, et, amusée, elle se recule, je marmonne vaguement un "on peut toujours essayer," tout en me détournant pour essayer de reprendre un semblant de contenance... Finalement, je préfère changer de conversation, d'une façon, bien sur, très courageuse et diplomate... "En fait, à la base, je voulais faire cette année de licence si je n'avais pas réussi à te retrouver en voyage, ça m'aurait laissé une année entière pour te chercher..." C'est pas très subtil, mais ça marche, et elle rit de mes joues rosissantes et de mon regard fuyant d'adolescent timide, j'ai beau être jeune adulte, c'est pas comme si j'avais de l'expérience... "Tu es adorable, mais tu n'as plus besoin de me chercher maintenant, puisque nous nous sommes retrouvés finalement...." Je hoche doucement la tête, par quel miracle est ce que ça a pu se produire, je n'en sais rien, mais ça s'est produit... Nous nous sommes rencontrés, perdus, retrouvés et perdus de nouveau, et retrouvés encore... Et cette fois, nous ne nous reperdront pas... Je ne savais pas quoi faire de mon avenir, et voila que j'en fais les projets avec la femme que j'aime, une femme que je n'ai vu, en tout et pour tout, que trois fois dans ma vie, et avec qui je viens de coucher, comme si tout cela ne représentait rien pour moi, je ne la connais pas, je ne sais rien sur elle et sur sa vie, à part ce que je peux trouver sur internet et qui n'est pas toujours exact, et voila que je projette d'aller vivre chez cette femme, et de travailler pour me faire connaitre et pour pouvoir ensuite me montrer fièrement à ses côtés, je vais vivre chez elle, m'occuper de sa maison et la tenir en ordre, puisqu'elle seras moins souvent la que moi, et je préparerai probablement les repas, étant donné qu'elle rentrera sans doute plus tard que moi, je vais vivre avec elle, peut être même dormir dans son lit et coucher avec elle, avec cette femme que je ne connais même pas, et pourtant, au fond de moi, je sais que je fais le bon choix...

Mes pensées m'absorbent, mais elle ne m'y laisse pas longtemps et bientôt, nous nous remettons à parler de choses et d'autres, sans trop chercher à préciser cette histoire d'études et de logement, nous savons que nous en avons encore le temps, alors nous roucoulons, nous échangeons les niaiseries habituelles des couples d'amoureux, et au final, ce n'est pas si mal... Mais après encore un peu de temps passé ensemble, elle finit par regarder sa montre, et par dire qu'il est temps qu'elle s'en aille, aussi, après avoir échangé e-mails, numéros de portable et X baisers supplémentaires, je finis pas l'accompagner jusqu'à l'entrée, ou elle remet ses chaussures... Elle semble se rappeler de quelque chose, elle relève la tête et me regarde, "Adam, une dernière chose... Par pitié, appelle moi Treechada..." Je rougis en détournant les yeux, je n'y peux rien moi, je n'arrive pas à m'y faire... Je sors avec Nong Poy, bon sang, avec la Miss Tiffany's Universe 2004... Combien de femmes, combien d'hommes, bien plus connus et plus beaux que moi, seraient prêts à tuer pour être à ma place? Et au final, je n'en reviens toujours pas que ce soit tombé sur moi...

Nous nous embrassons une dernière fois, passionnément, comme toujours, et je la serre fort contre moi, rien à faire, je n'ai pas envie de la laisser partir... 

Evidemment, c'est ce moment la que choisit ma mère pour rentrer... Bon, et bien les présentations vont se faire plus tôt que prévu...

Par kagura - Publié dans : Miss Tiffany's Universe, My lovely Ladyboy.
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Samedi 7 avril 6 07 /04 /Avr 13:08

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Surpris, nous nous séparons brusquement. Lentement, je me retourne vers ma mère, en sachant parfaitement qu'elle va afficher un grand sourire, du genre "mon petit garçon devient grand."

"Maman, je te présente Treechada Marnyaporn, ma petite amie." Je m'adresse à Treechada en thaï, "Treechada, ma mère." Elle salue en s'inclinant les mains jointes, j'ajoute à l'intention de ma mère, "elle ne parle pas très bien français, je crois." Je me tourne vers Treechada et lui demande, elle secoue la tête et je me retourne vers ma mère, "non, pas du tout." Ma mère tique, "C'est ta petite amie et tu ne savais pas si elle parlait français?" Je hausse les épaules, "c'est un peu compliqué, mais pour faire simple, elle n'est ma petite amie que depuis quelques heures...

Treechada s'agite dans son coin, et cherche quelque chose dans son sac, "mince," dit-elle, "j'attend un appel de mon agent et je viens de me rendre compte que j'ai oublié mon portable à l'hotel..." Je lui tend sa veste, "c'est bon, t'inquiète pas, je comprend que tu ne veuille pas la rencontrer tout de suite..." Elle rougit, "mais c'est vrai, je te jure que j'attends un appel... Même si c'est vrai que j'ai pas envie d'être au milieu de votre engueulade..." termine-t-elle avec un petit sourire timide. Je ne peux m'empêcher de grimacer, "ne parle pas de malheur!

Je me retourne vers ma mère et lui explique la situation, puis, je me retourne de nouveau vers Treechada, "Treecha, je peux t'appeler comme ça? C'est plus mignon... Dis, je suis encore en vacances la, quand est ce qu'on pourra se revoir?" Elle répond, "demain, je pense, je t'appellerai ce soir." Je hoche la tête, "d'accord."

Je l'embrasse une dernière fois, absolument pas gêné par la présence de ma mère. Enfin, si, mais je refuse de le montrer... Ensuite, je la regarde partir jusqu'à ce qu'elle ait disparu, décidant de passer outre le sourire goguenard de ma mère... Je rentre chez moi, en sentant venir l'interrogatoire... 

Je lui explique rapidement tout ce qu'elle a à savoir, mais sans non plus trop entrer dans les détails : qui elle Treecha, comment on s'est rencontrés, comment on s'est trouvés, perdus, retrouvés, etc... A la fin de mon récit, ma mère me regarde d'un air abasourdi. C'est vrai que ça fait beaucoup de secrets révelés d'un seul coup, mais d'un autre côté, ça explique beaucoup de choses, commes, par exemple, le fait que je me sois subitement complètement désinteressé du Japon... Mais c'est vrai que je n'ai pas vraiment non plus laissé transparaitre mon interet pour la Thailande, elle doit être un peu perdue, parcequ'il n'y avait pas de signes avant coureurs... Forcément, j'allais pas leur dire que je voulais me tirer d'ici le plus vite possible parceque j'étais tombé amoureux d'un trans que je n'avais vu qu'une fois dans ma vie et que je ne risquais pas de revoir...

Au bout d'un moment, ma mère finit par dire, "quand même, son histoire d'agent et de portable, c'était juste pour s'en aller..." Je soupire, "maman, Treechada est vraiment célèbre, tape son nom sur internet et tu verras le nombre de résultats... Et si tu veux tout savoir, moi non plus, je n'aurais pas voulu me retrouver entre nous deux, la... Même si, vu ce qu'on a fait avant que tu arrive, je pense qu'elle aurait préferé passer du temps avec moi, même en ta présence, plutôt que de parler boulot avec son agent ou son manager..." Ma mère relève brusquement la tête, "Quoi!? Parceque tu as déja couché avec elle!? Ce n'est que la troisème fois que tu la vois, vous êtes ensemble depuis seulement quelques heures et tu as déja couché avec elle!?"

Et merde. Evidemment.

"Maman, je suis grand, maintenant. J'ai dix-neuf ans, je peux coucher avec qui je veux, et je suis assez grand pour diriger ma vie.

"Mais ce n'est pas de ça que je veux parler, enfin! Tu rencontre une fille, comme ça, dans la rue, elle te dit qu'elle t'aime, et tu couche avec elle!? Vous vous êtes protégés au moins!?

Je commence à voir rouge. J'en ai ras-le-bol, pour parler poliment, de la pudeur mal placée de ma mère et de ses insinuations douteuses.

"Maman, je te suggère de faire très attention à ce que tu dit, parceque la tu es en train d'insinuer que Treechada est un pute, et pour ça, j'ai très sérieusement envie de te frapper. Si tu avais écouté TOUT ce que j'ai dit, tu aurais facilement vu apparaitre la notion d'amour, tu sais, ce sentiment merveilleux qui existe? Et ce n'est pas parceque Treechada est jeune, jolie, riche et célèbre que j'ai couché avec elle, j'ai fait ça parceque je l'aime, et que j'avais envie d'elle. Ce n'est pas non plus pour ces raisons qu'elle s'interesse à moi, non, elle n'en a aucune pour ça, et c'est justement pour ça que je la crois. Non, on ne s'est pas protegés, mais rassure toi, je ne pense pas qu'il y ai quoi que ce soit à craindre de ce côté la, ni enfant, ni MST, crois moi, je sais de quoi je parle, mais j'irais faire le test si ça peut te rassurer, et surtout si ça peut te permettre de me lâcher...

Elle s'apprêtait à répondre, mais je l'ai interrompue, "Et ne gâche pas plus ces merveilleux instant que je viens de passer avec elle en les salissant avec tes doutes mal placés, s'il te plait, n'insulte pas plus Treechada et ravale tout de suite tes insinuations douteuses, parceque sinon, je te jure que mère ou pas, le coup va partir et tu va te prendre une baffe!!!" ai-je tonné. Je ne m'étais pas rendu compte que j'avais élevé la voix, mais visiblement, je lui fait peur... Je suis beaucoup plus grand et plus fort qu'elle, et elle sait très bien que j'en suis capable...

Personne n'a le droit d'insulter mon amour. Qu'il s'agisse de la personne que j'aime, ou bien de mes sentiments.

 

Par kagura - Publié dans : Miss Tiffany's Universe, My lovely Ladyboy.
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Dimanche 15 avril 7 15 /04 /Avr 13:14

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Le reste de la soirée s'est deroulé dans une ambiance tendue, tout comme le reste de la semaine.

J'ai revu Treechada plusieurs fois en dehors de la maison, parfois à son hotel, jusqu'à ce qu'elle prenne l'avion pour rentrer en Thailande. Nous en avons profité pour mettre au point ma future année d'études la bas. Je me doutais bien qu'elle habitait à Bangkok, mais aussi prêt de mon université, je reconnais que c'est quand même une chance... En fait, j'avais déja envoyé tous mes dossiers bien avant que Treecha me coure après sur toute la place des Terreaux, et j'avais déja été reçu. Je m'étais dit que cette année à l'étranger me serait forcément utile, qu'elle m'apporterais forcément quelque chose, alors autant y aller. J'ai été pris de suite, puisque que je parlais thaï, et on m'a même proposé un logement en internat, sur le coup, j'avais dit oui, mais maintenant, je vais pouvoir décliner, il ne me reste plus qu'à m'organiser pour financer le voyage, mais je ne m'inquiète pas trop pour ça, ce ne sera pas compliqué... J'ai fait tout ça en cachette de mes parents, évidemment, je n'allais pas leur dire qu'à la base, je fais ça parceque je crève d'amour pour le trans le plus célèbre de Thailande, je ne suis pas sur qu'ils l'auraient bien pris...  Encore moins qu'ils m'aient laissé faire, donc du coup, j'ai préferé ne pas leur laisser le choix, et ils se démerderont avec ça. Bien sur, maintenant, ils vont être encore moins d'accord quand je vais leur perler de mes projets, je suis sur que ma mère à déja appelé mon père en déformant tous mes propos, et en exagérant au maximum la situation, du coup, il va sans doute éssayer de m'en "toucher deux mots", comme on dit, lorsque j'irai le voir tout à l'heure... Mais il ne faut pas qu'il oublie que ma mère a une facheuse tendance à extrapoler et à dramatiser en toutes circonstances, qu'elle ne lui aura dit que ce qu'elle sais, et que justement, elle ne sait pas grand chose... Le temps de l'informer de mon objectif et j'y vais...

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Evidemment, il a fallu que je lui gueule dessus pour qu'elle me lache, et évidemment, elle a éssayé de me faire culpabiliser pour ça, enfin bon, passons, je n'ai pas envie de m'attarder la dessus... Et puis j'aurais parlé à mon père avant qu'elle ait eu le temps de la faire, donc tout va bien... 

Je rejoins mon père à son travail et nous partons, à peine somme nous sortis de Lyon, qu'il ne tient déja plus et commence à me parler de "ce que ma mère lui a dit." Je lui dit exactement la même chose, ni plus, ni moins, et j'en profite pour le mettre au courant de mes projets. Bien sur, sa réaction est la même que celle de ma mère, sauf que comme pour elle, j'en ai rien à faire... Si je dois me brouiller avec mes parents pour ça, ok, je vais me brouiller avec mes parents... Et puis, ils ne peuvent plus rien faire, puisque je les place devant le fait accompli : je suis déja pris dans cette école, j'ai une bourse, un logement, et j'aurais bientôt les billets d'avion, donc ils n'ont pas le choix... Il va bien falloir qu'un jour ils se rendent compte que je suis grand. C'est vrai, pendant un temps, je me suis plu à rester dans leurs jupes, et ça leur plaisait aussi, malheureusement pour eux, l'heure de l'émancipation à sonnée, et depuis que j'ai rencontré Treechada pour le première fois, je fais des choses qui échappent à leur contrôle... Et il va bien falloir aussi, qu'ils arrêtent de se voiler la face, surtout ma mère : si elle ne veut pas me laisser partir, c'est parceque je grandis trop vite, aussi vite que mon frère, et que je suis le seul qui reste depuis qu'il est parti s'installer avec sa copine...

Heureusement, mon père est quand même plus raisonnable que ma mère, et après quelques explications, il était toujours surpris, mais presque rallié à ma cause, puisqu'il ne souhaite rien d'autre que me voir heureux, même si je pense qu'il essaira encore de me raisonner par la suite... Ce serait bien si je pouvais faire la même chose avec ma mère quand même... J'ai dit que j'étais prêt à me brouiller avec elle, mais ce n'est quand même pas mon voeu le plus cher...

Le reste de la semaine s'est déroulé sans encombre, et malgré quelques petits accrochages, mon père a fini par comprendre. Mais il reste le problème de ma mère.

C'est, pour une fois, avec impatience que je retourne en cours. J'ai hâte que l'année se termine, pour que la prochaine puisse commencer. Même si en étant chez ma mère, ça va passer lentement...

 

Par kagura - Publié dans : Miss Tiffany's Universe, My lovely Ladyboy.
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Samedi 21 avril 6 21 /04 /Avr 11:17

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Enfin. 

Je repars enfin en Thailande. Il a fallu du temps à mes parents, mais ils ont fini par s'y faire, et quand je pense que dans une dizaine d'heures, je retrouverai Treechada à l'aéroport, j'a hâte d'y être. Le voyage va être long. 

Jusqu'ici, on a communiqué par e-mail, parceque les appels France-Thailande, ça revient cher, mais du coup, c'est assez impersonnel et froid, alors j'ai hâte d'entendre sa voix... Je passe le voyage à lire, à jouer à la ds, à écouter de la musique et à dormir, et lorsque nous arrivons, il est quatre heures du matin, heure locale.

Treechada m'attend à la sortie, elle a l'air fatiguée, lais pauvre, qu'est ce que je lui fait faire... J'adorerais lui dire bonjour en l'embassant, mais j'ai reperé les paparazzis qui se planquent derrière, alors je me contente de la serrer dans mes bras, comme si j'étais un vieil ami... Mais une fois à l'abri des regards derrière les vitres teitées de sa voiture, nous échangeons un long baiser de retrouvailles... Rien de plus, nous sommes tous les deux trop fatigués pour ça... 

Elle me conduit chez elle et je reste sans voix devant sa gigantesque maison avec piscine et jardin, qui est pourtant à peine à quelques rues du centre ville... Un mur haut et épais sépare le jardin de la rue, des paparazzis, et étonnamment, du son, du moins, d'après ce qu'elle dit... 

Je me sens trop fatigué pour prendre une douche, mais j'accepte lorsqu'elle me dit qu'elle la prendra avec moi, pourtant, nous ne faisons rien, à part quelques câlins et caresses, un bisou par ci, par la, on ne dirait pas qu'on a été séparés pendant das mois... Mais bon, il est quatre heures et demie du mat', elle a passé sa journée à bosser, et moi je suis en plein décalage horaire, donc on verra tout ça demain... Nous nous couchons tranquillement dans le même lit, elle se blottit contre moi, et nous nous endormons comme ça...

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A mon réveil, nous n'avons pas beaucoup changé de position, elle a toujours ses bras dans mon dos, mais elle a maintenant posé sa tête sur ma poitrine... C'est étonnant que je me sois réveillé en premier, mais ce n'est pas gênant, je caresse doucement ses cheveux en attendant qu'elle se réveille... Je regarde l'heure, il est midi, j'ai donc quand même bien dormi, mais ça veut dire que dans huit à dix heures, je devrais me recoucher, ce qui, vu mon état de fatigue, ne devrait pas être compliqué... 

Au bout d'une demie heure, elle finit pas émerger et me sourit, je la soupçonne d'être réveillée depuis un bon quart d'heure, mais de ne pas avoir voulu bouger... Je me rend compte que je suis heureux comme ça, heureux de vivre avec elle, et de voir son visage le matin en me réveillant, j'éspère juste que ce sentiment de bonheur durera longtemps... Après être restés un peu au lit à ne rien faire et à se parler niaisement comme deux amoureux transis, nous nous sommes étirés comme deux chats, et nous nous sommes levés à l'instant ou celui de Treechada à sauté sur le lit. "Il s'appelle Samy," a-t-elle dit en mettant son peignoir. Je me penche et gratte un peu la petite tête noire de Samy, qui se met aussitôt à ronronner. Bon, il n'a pas l'aire fâché que je lui pique sa maitresse, alors tant mieux...

Il est treize heures lorsque nous atteignons enfin la cuisine et que nous déjeunons, je n'avais jamais vraiment mangé thaï avant. Je suis bien allé au restaurant avec elle, mais en France, le goût est très atténué au niveau des épices, pour ne pas faire hurler tous les clients au feu, et la, bien qu'elle ait, elle aussi, fait un effort pour mon palai occidental, j'en ai tout de même les larmes au yeux et j'ai du mal à sentir le goût...

Après le repas, elle me tend un livre de recettes, "souvent, tu rentreras avant moi, alors commence à t'habituer dès maintenant au goût des plats thailandais, et rend toi utile, par la même occasion..." Je souris. Vu son caractère, je me doutais bien que je n'aurais pas le droit de me la couler douce. Alors comme ça, je vais devoir me mettre à la popotte..? C'est elle qui voit si elle veux risquer l'intoxication alimentaire... Même moi j'ai peur...

 

Par kagura - Publié dans : Miss Tiffany's Universe, My lovely Ladyboy.
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Samedi 28 avril 6 28 /04 /Avr 08:27

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Il fait chaud, même si la rentrée est proche, nous sommes encore en août, du coup, nous passons l'après midi dans la piscine, et je dois résister à l'envie de me jeter sur Treechada pour lui arracer son maillot... Par contre, c'est uniquement lorsque nous nous sommes allongés sur l'herbe pour nous reposer et qu'elle à fait exprès de laisser couler de la glace à la vanille sur mon ventre, pour ensuite la lecher et remonter le long de ma ligne abdominale jusqu'à ma bouche, que je me suis demandé si elle ne se retenait pas, elle aussi...

Après m'avoir longuement embrassé, elle s'est assise à cheval sur moi, une main sur mon sexe, et m'a embrassé encore, nos langues se redécouvraient avec bonheur dans une dans endiablée, et de se main, elle a commencé à me caresser. Je l'ai serrée contre moi alros que je sentais mon sexe durcir, et mes mains ont caressé son dos jusqu'au noeud de son maillot de bain deux pièces. Son haut est tombé, et ses deux petits seins éspiègles, ronds comme des pommes, parfait pour la paume de la main, ont pointé vers moi leurs deux tétons roses insolemment durcis. Je n'ai pu m'empêcher de les pincer, faisant sursauter la sublime créature à qui ils appartenaient, et qui m'embrassait toujours. A bout de souffle, nous nous sommes séparés. La main toujours posée sur mon sexe maintenant bien dur, Treechada me regardait d'un air incroyablement sexy et charmeur, et pourtant un peu lointain, comme si elle était perdue dans ses pensées. A quoi elle pensait, je n'en avais aucune idée, mais j'étais sur qu'elle avait une idée derrière la tête...

Nous avons reccomencé à nous embrasser et j'ai fini par prendre à pleine mains ses seins insolents qui rougissaient sous la pression de mes doigts. Treechada a commencé à gémir et à soupirer, pendant que je maltraitais cette zone si sensible chez elle, et sa main s'était maintenant glissée sous mon maillot pour caresser mon sexe durci. Puis, j'ai laché ses seins et mes mains ont glissé dans son dos, sont descendues jusqu'à la délicieuse courbe de ses reins qu'elles ont doucement caressée, avant de descendre plus bas pour enlever ce bas de maillot qui commençait à devenir gênant. 

Treechada à mit fin au baiser, avant d'aller mordille rmon lobe d'oreille, puis mes tétons, me faisant gémir de plaisir, alors que sa main s'aventurait hors de mon maillot pour le faire glisser et m'en débarasser. Sa langue a parcouru ens ens inverse mon ventre encore un peu collant de sucre et de vanille, pour descendre encore plus bas et s'arrêter à ma toison pubienne. Avant de continuer, elle a relevé la tête, m'a souri, guettant à la fois mon désir et mon approbation, et a changé de position. La coquine, je savais très bien ce qu'elle voulait. Elle a placé ses jambes longues et douces de chaque côté de ma tête, me laissant tout le loisir de les caresser. Donnant une légère impulsion, je nous ai couchés sur le côté. 

J'ai frémi lorsque j'ai senti sa langue glisser sur mon sexe érigé, et je me suis réjoui de la réaction de Treechada, similaire à la mienne, alors que ma propre langue s'introduisait timidement dans le sien. Treechada passa sa langue à plusieurs reprises sur mon sexe et me fit sursauter lorsqu'elle le prit en bouche, tandis que ma langue glissait dans son vagin, que je mordillais son clitoris durci par le plaisir, que je ne cessais de serrer un peu plus ses cuisses laissant la marque de mes doigts profondément imprimée dans sa chair... Nos gémissements s'élevaient bruyamment dans le gigantesque jardin, nos soupirs se faisaient plus appuyés et plus fréquents. J'ai poussé un cri lorsqu'elle a mordillé mon gland, avant de passer sa langue dans mon prépuce. Je l'ai remerciée en mordant son clitoris un peu plus fort qu'à l'accoutumée, ravis d'obtenir un long gémissement en guise de réponse... Me sentant proche de la jouissance, je lui ai demandé d'arrêter. A contrecoeur, elle s'est executée. Elle m'a regardé en souriant, les joues rougies par le plaisir, avant de revenir m'embrasser, un baiser doux et calme cette fois, alors que je la sentais doucement s'abaisser sur moi, mon sexe étant peu à peu entouré par une douce chaleur... Incapable de me retenir plus longtemps, je nous ai fait rouler sur le côté, me retrouvant ainsi au dessus d'elle. Les jambes écartées, elle se laissait entirèrement dominer, et j'ai entamé un va et vient doux, mais au rythme rapide, soutenu. Elle poussait de petits cris à chacun de mes à-coups, les yeux fermés et la tête renversée en arrière sous l'effet du plaisir...

Dans un long gémissement, elle me demanda d''accélérer, et j'ai augmenté avec plaisir la cadence de mes mouvements, aggripant ses hanches à lui en laisser des bleus. Les jambes repliées dans mon dos et m'enserrant avec force dans un geste de possession adorable, elle me demanda d'accelerer encore. Je la savais proche de l'orgasme, mais je voulais lui fair eovir des étoiles.. J'ai accéléré encore le rythme, rendant mes à-coups plus saccadés et plus violents, la faisant crier de plaisir à chaque fois que je m'enfonçais en elle... Elle jouit dans un sursaut, hurlant alors que je m'enfonçais profondément en elle, resserant l'étau de ses jambes autour de mes reins et me faisant jouir à mon tour, profondément en elle... Puis, à bout de force, ses jambes s'affaissèrent, et ses mains, auparavant sur mes épaules, retombèrent mollement dans l'herbe après m'avoir laissé de profondes griffures dans le dos... 

Fatigué, j'allais doucement embrasser Treechada, qui, le regard adorablement embrumé, répondit tendrement à mon baiser. Après encore quelques instants passés en elle, je me suis doucement retiré, provoquant un dernier gémissement de la part de ce si beau mannequin, allongé, nu, sans aucun complexe, dans son jardin... Treechada à passé ses mains dans mon cou, quémandant un dernier baiser, avant de me pousser un peu pour pouvoir poser sa tête sur ma poitrine, apparemment fermement décidée à dormir la... En riant, j'ai replié un coin de ma serviette sur sa tête, pour qu'elle échappe aux ardents rayons du soleil, et puis je l'ai laissée dormir, la regardant, passant doucement la main dans ses cheveux.

Environ un demie-heure plus tard, elle a relevé la tête. Peut être avait-elle été réveillée par la petite brise qui s'était levée? Le soir approchait, et lentement, nous nous sommes levés, et nous sommes allés nous doucher, encore couverts de la douce sueur de nos ébats, et encore enveloppés dans cette douce brûme qui les suivaient toujours... Nous nous sommes douchés, lentement, profitant de l'autre, heureux de nous retrouver, et heureux parcequ'il n'y avait plus de raison pour que nous soyons séparés. Nous avons ensuite mangé un petit peu, toujours dans cette petite bulle rien qu'à nous et que personne ne pouvait pénétrer, sans parler, nos regards parlants d'eux même... Avant d'aller nous recoucher, blottis l'un contre l'autre, ravis de la perspective d'une journée similaire le lendemain...

Par kagura - Publié dans : Miss Tiffany's Universe, My lovely Ladyboy.
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