Bon, Elodie, t'as interet à passer et à laisser un com de temps en temps, parceque c'est juste pour toi que je fais ça><
Cette histoire et les neuf autres qui vont suivre font partie d'un recueil que j'ai écrit pour mon amie Equinox en cadeau de Noël, elle m'a autorisée à les publier et ça m'arrange, parceque je ne sais absolument pas quoi écrire en ce moment....
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«Salut Hatori» dit joyeusement Ayame. «Je venais ici dans l'intention de te préparer à manger pour que tu puisse te reposer, et en chemin, j'ai croisé Shigure ! On peut commander quelque chose chez le traiteur si tu veux, on a acheté du saké!».
Pourquoi cette scène avait-elle un air de déjà vu? Hatori se posait sérieusement la question, tout en connaissant pertinemment la réponse. Qu'est ce que ses deux cousins venaient foutre ici? Hatori poussa un soupir et les laissa entrer. Ayame se conduisit comme d'habitude, c'est à dire comme s'il était chez lui. Shigure se conduisit sensiblement pareil que son cousin, mais il eu tout de même la correction de demander à Hatori si il n'était pas trop fatigué par sa journée.
«Ça dépend de ce que vous comptez faire ce soir» Répondit-il d'un ton las. Malheureusement pour lui, il ne se rendit compte qu'après, de son double sens, mais s'étant détourné, il ne se rendit pas compte du petit sourire goguenard qui avait étiré, l'espace d'un instant, les lèvres de ses deux cousins.
Ayame décrocha le téléphone et demanda au médecin ce qu'il voulait manger.
«Aucune idée, choisit pour moi.» répondit le concerné. Ayame passa commande pour les trois hommes, et Hatori l'écoutait d'un air inquiet : Pourquoi tous les plats que Ayame commandait pour lui contenaient-ils du gingembre?
Les plats commandés arrivèrent et ils commencèrent à manger en arrosant leur repas de saké. Mais cette fois ci, Hatori ne but pas au delà du raisonnable, au grand désarroi de ses deux cousins, qui étaient déjà bien éméchés et qui voyaient, vraisemblablement, leur plan partir en fumée.
A la fin du repas, Hatori n'avait bu que trois coupelles de saké. Ayame et Shigure ne cessent de le pousser à boire, mais Hatori s'obstine à laisser sa coupelle désespérément pleine. Malgré leur calme apparent, Hatori sentit que ses deux cousins commençaient à paniquer. Il voyait bien que ses cousins n'avaient qu'une chose en tête : renouveler l'accident de la dernière fois ou il était ivre, c'est à dire le baiser. Hatori esquissa un petit sourire, car malgré son expression froide et blasée, en cet instant, il s'amusait énormément. Lentement, il alla s'agenouiller devant Ayame. Il rapprocha dangereusement sont visage de celui de son cousin en demandant.
«Pourquoi voulez vous absolument me faire boire tous les deux? Auriez vous une idée derrière la tête?»
«Mais pas du tout» s'exclama Ayame, qui éloignait de plus en plus son visage rougissant au fur et à mesure que Hatori approchait le sien.
«Vraiment?» demanda le médecin en s'approchant un peu plus de Ayame, qui était cette fois, coincé contre Shigure.
«Je n'en suis pas si sur» dit Hatori en attrapant la lèvre de Ayame entre ses dents pour la mordiller. Ayame rougit un peu plus, Shigure qui s'était écarté observait la scène d'un air interessé.
Soudain, Hatori se jeta sur Ayame pour l'embrasser. Surpris, Ayame fut obligé de s'allonger sur le sol. Passé l'étonnement, il répondit avidement au baiser du médecin, et il commença à lui défaire sa chemise pour pouvoir passer les mains sur son torse. Hatori se débarrassa de son vêtement, puis, il entreprit de délester Ayame de sa tunique, qui était aujourd'hui bleu clair. Il lui enleva ensuite la tunique qu'il portait en dessous, en l'embrassant toujours. Lorsqu'ils se séparèrent, Ayame était à moitié nu, rougissant, encore sonné par l'initiative de Hatori et très excité.
Ayame se redressa, et dans son dos, Shigure commença à se déshabiller. Après l'avoir noté, Hatori recommença à embrasser Ayame. Shigure enleva son kimono, ainsi que son kimono de dessous. Maintenant, le seul encore à peu près habillé était Hatori, à qui il restait toujours son pantalon. Ayame gémit lorsqu'il sentit la bouche de Shigure s'attaquer à son cou et mordiller sa peau. Apparemment, il allait être uke ce soir, et cette perspective lui plaisait beaucoup...
Hatori passa une main dans les cheveux longs et soyeux de Ayame et tira sa tête en arrière. Shigure profita de l'occasion pour le mordre un peu plus fort. Il fit gémir Ayame et lui laissa une belle trace ensanglantée.
Les mains de Hatori descendirent alors dans le dos de Ayame, caressant le creux de ses reins pour ensuite finir par se poser sur ses fesses, et les mains de Shigure vinrent caresser le torse de Ayame, pincer ses tétons, taquiner son nombril, pour ensuite venir se poser sur son sexe, qui déjà demandait la grâce d'être libéré d'un caleçon bien trop serré. Cette prière sembla entendue, du moins, en partie, par Hatori. Sa main passa en dessous du boxer de Ayame et alla caresser la raie de ses fesses, s'enfonçant légèrement à l'intérieur. Puis, la main passa devant et empoigna le sexe de Ayame pour entamer un lent va et viens. C'était beaucoup mieux comme ça, mais ce n'était pas encore ça. La main se retira, et Hatori se leva, à la grande déception de Ayame qui ne put retenir un gémissement de frustration. Heureusement pour lui, la main de Shigure vint prendre la relève de celle de Hatori.
Le médecin, qui s'était écarté, enleva d'un même mouvement son pantalon et son caleçon, il était, cette fois ci, le seul à être complètement nu.
Si il y a une chose que ses cousins purent comprendre en le voyant comme ça, c'est qu'il n'était certainement pas le moins excité. Hatori fit signe à Shigure de s'écarter, il obéit, mais seulement après avoir débarrassé Ayame de son boxer, au grand soulagement du couturier.
Hatori s'agenouilla devant Ayame et le poussa légèrement en arrière, le forçant ainsi à s'allonger. Le médecin alla ensuite embrasser son cousin, puis, sa bouche descendit plus bas, plus bas, toujours plus bas, elle s'arrêta un instant, pour sucer, lécher, mordiller le sexe fièrement érigé de Ayame, puis, elle descendit encore...
Hatori releva les jambes de Ayame et les écarta, sa langue alla doucement lubrifier l'anus de Ayame qui n'avait encore jamais été pris. Surpris par ce que faisait Hatori, il ne put s'empêcher de crier, mais les gémissements qui suivirent furent étouffés par la bouche de Shigure qui s'était posée sur la sienne. Hatori introduisit l'un de ses doigts en Ayame, son cousin se cambra, se crispa, mais se détendit lorsque la doigt eu bougé un peu en lui, alors Hatori en ajouta un autre. Après que Ayame se fut totalement habitué à cette présence étrangère, Hatori se dit qu'il pouvait y aller.
Il souleva les jambes de Ayame et les posa sur ses épaules, puis, doucement, il commença à le pénétrer. Hatori attendit que Ayame se détende avant de commencer à bouger, et lorsqu'il s'y mit, Ayame ne fut plus que soupirs, chaleur et gémissements, ne cessant de demander à Hatori d'aller plus vite, plus fort, plus profondément en lui...
Pendant ce temps, Shigure s'était levé, et, ayant enlevé son caleçon, il alla se placer derrière Hatori. Le médecin se crispa lorsqu'il sentit deux doigts à peine lubrifiés s'introduire en lui, mais cela ne dura qu'un instant, car les doigts s'étaient mis à bouger...
Lorsque Hatori se mit à remuer d'une façon aussi lascive qu'Ayame, Shigure le pénétra avec violence, sans pour autant réussir à lui arracher un gémissement de douleur... Il commença à se mouvoir en lui.
«Hah... Hatori... T'es pas si prude, en fait...» chuchota l'écrivain à l'oreille du médecin.
«Hein..? Mais... C'est vous qui... M'avez dévergondé... Hah... La semaine... Dernière...»
Répondit Hatori entre deux gémissements et deux respirations saccadées. Un sourire étira les lèvres de Shigure.
«Cool...» s'entendit dire le médecin.
Pour Ayame, l'orgasme était proche, car sous la violence des à-coups de Shigure, Hatori s'enfonçait chaque fois plus profondément en lui.
Ayame ne put que jouir lorsque Hatori, poussé en avant par Shigure, s'enfonça en lui plus loin qu'il ne l'avait jamais fait...
Hatori jouit lorsqu'il sentit l'anneau de chair de Ayame se resserrer autour de son sexe au moment de l'orgasme, un dernier à-coup et Shigure le suivit.
Le médecin posa sa tête sur le torse du couturier pour reprendre son souffle, pendant que Shigure reprenait ses esprits, avachi sur lui.
Finalement, Shigure se retira, et Hatori put s'écarter de Ayame.
«Il ne reste plus que toi Shigure», dit Hatori à son cousin en le regardant d'un aire moqueur.
«Je n'ai rien contre» répondit Shigure «Mais je préférerais être dans un lit je crois.»
«Mais c'est possible, ça, ramène toi par la.».
Hatori mena ses deux cousins à sa chambre, ou trônait un lit deux places, largement suffisant pour ce qu'ils comptaient faire... Hatori poussa Shigure, qui fut projeté sur le lit.
«Lèche» Ordonna le médecin, d'un ton qui ne permettait aucune contestation, en présentant deux de ses doigts à Shigure. L'écrivain s'exécuta, Hatori pouvait se montrer très convaincant lorsqu'il le voulait. Lorsque ses doigts furent assez lubrifiés, Hatori les retira. Shigure préféra se tourner.
«En levrette? Comme tu voudras» dis le médecin. Ayame observait la scène d'un air amusé et pervers.
Comme pour Ayame, Hatori introduisit doucement ses doigts à l'intérieur de Shigure, et il attendit qu'il se détende avant de les faire bouger. En même temps, il se mit à mordiller un peu l'oreille de Shigure, puis, il s'attaqua à son cou, puis, à son omoplate, et il lui fit payer la marque de la dernière fois... Lorsque Shigure fut près, Hatori le pénétra, sans violence, mais pas avec beaucoup de douceur non plus, c'est que Hatori avec très envie de lui faire également payer la façon dont il l'avait pris... Même si cela s'était révélé très agréable. Hatori commença de lents va et viens, lents, mais saccadés, et donc presque violents. Shigure gémissait à chacun de ses à-coups, mais peu à peu, il s'habitua, et demanda à ce que Hatori aille plus vite. Il s'exécuta.
Ayame, qui commençait à se sentir délaissé, alla se placer à la suite de Hatori. Il l'immobilisa, l'espace d'un instant, pour le pénétrer doucement. Et ce fut désormais Ayame qui imposa son rythme à Hatori, et ce fut donc le couturier, qui imposa son rythme à Shigure. Le médecin et l'écrivain étaient tous les deux dominés, et avec plaisir par Ayame.
Peu à peu, leur rythme s'accéléra, leurs gémissements se perdaient dans la pièce, qui semblait remplie du son de leur plaisir. Mais Ayame eut bientôt un gémissement qui domina tous les autres et c'est ensuite dans un cri de plaisir que le couturier jouit à l'interieur de Hatori. Il fallut peu de choses au médecin pour jouir à son tour, puis, ce fut Shigure.
Ils se séparèrent et s'allongèrent sur le lit pour reprendre leurs esprits, cette fois encore, Shigure et Ayame s'endormirent bien vite...
Hatori se dit que le rangement inévitable de la maison pouvait attendre demain, car il étai exténué. Il se dit aussi que, pour cette fois, il pouvait bien dormir à leurs côtés Il glissa doucement ses deux cousins dans le lit au draps souillés, puis, il s'allongea à côté d'eux, entre eux deux...
Lorsqu'il se réveilla le lendemain, Shigure et Ayame avaient tous les deux la tête posée sur son torse...