Nous sommes en train de manger, je n'arrive toujours pas à croire à ce qui m'arrive... Miyavi, le grand Miyavi que j'ai fini par connaitre au point de l'appeler "Taka-chan" m'a demandé en mariage, nous sommes finacés et ce secret qui devra être gardé pendant au moins 3 ans à un délicieux goût d'interdit... Je n'arrête pas de regarder ma bague et du coup il le remarque :
-Elle te plait?
-Je l'adore andouille><
J'en ai encore les larmes aux yeux, mais ce sont des larmes de joie, pleurer m'est donc permis et il le sait.
Tout à fait différent, si la caisse du magasin est tenue par un employé juif qui ne semble pas connaitre grand chose du Japon, le gérant japonais, le cuisinier japonais et la serveuse japonaise semblent sur le cul (au sens littéral du terme) de voir que Miyavi est en train de manger et de rire chez eux en compagnie du petit lycéen fauché qui venait les voir le vendredi en début d'année, si on ajoute à ça que le petit lycéen en question parle japonais, pour eux il y a de quoi s'étonner, si je reviens ils vont essayer de me tirer les vers du nez. Maintenant je parle suffisament bien pour me faire comprendre, je parle japonais avec Taka-chan. Sauf quand je le fait bosser son français, il à encore un accent assez prononcé(comme moi sans doute) et il ne réussi toujours pas à prononcer les "r", parceque c'est une lettre qui n'existe pas au Japon. Transformer les "é" japonais en "e" français, ça va encore, mais transformer les "l" japonais en "r" français, c'est plus dur. Sans compter que en France, il y a des dizaines de conjugaisons différentes à apprendre alors ça ne facilite pas les choses. Nous finissons de manger et Miyu-chan paye, ensuite nous partons et nous allons nous poser dans notre square préféré. Je reste la, blottis dans ses bras, à écouter les battements de son coeur et sa respiration, à absorber la chaleur de son corps et à profiter de cet instant. Ses vacances se finissent mercredi, je n'ai pas envie qu'il s'en aille, sans compter que nous ne pourrons pas nous voir pendant le week end.