Ca fait un bon moment que j'ai commencé la danse, enfin, ça fait trois ans, et maintenant, j'ai dix-huit ans. Je mets dans la danse toutes les émotions qui me font souffrir et que je veux évacuer : l'amour, le désir, la tristesse, l'impuissance à rendre heureux ceux que j'aime, l'éloignement et pleins d'autres sentiments. Tous ces sentiments que je cherche à rejeter font que je m'investis beaucoup dans la danse, donc en trois ans, j'ai fini par atteindre un excellent niveau. Parallèlement, mon niveau en cours a également augmenté, mais mois que ce qui était possible, car rejeter cette souffrance que j'ai en moi est pour moi quelque chose de plus important que mes cours. Mes parents s'en foutent, ils sont ravis de mes notes, car ils ne savent pas qu'elles pourraient être encore meilleures...
Souvent, je me demande pourquoi j'ai choisi la danse, la danse classique, de surcroit, pour exprimer mes sentiments, je peux réfléchir, réfléchir et réfléchir encore, je ne vois pas d'explication, c'est juste que c'est la danse qui me semblait être la discipline la plus apte à exprimer mes sentiments, c'est tout. D'ailleurs, ça marche, grâce à la danse, je souffre moins que ce que je devrais, enfin, je suppose... Chaque personne qui me regarde danser me dit que chacun des pas que je fais sur la scène est empreint d'une incroyable tristesse...
Nous répétons aujourd'hui pour un spectacle, nous bénéficions de la salle "le Transbordeur", ça me rappelle des souvenirs... A cause de mon "talent", je suis rapidement passé au niveau supérieur et j'ai laissé les débutants que je cotoyais lors demes premiers cours de danse depuis longtemps. Maintenant, je dans avec des gens d'un niveau plus élevé et c'est tout de même bien plus interessant.
Le moment de mon entrée sur scène arrive et j'enchaîne les pas de danse sous l'oeil attentif de mon professeur. La porte de la salle s'ouvre, mais je n'y prête pas attention, je ne dois pas me laisser déconcentrer par si peu de choses, et surtout, je dois être prêt pour le spectacle.
*************************************************************
PDV Maya :
On entre dans la salle de façon à peu près discrète, on nous a dit qu'un groupe de danseurs classique répète pour un spectacle, alors on essaye de pas trop déranger. On la connait cette salle, on a déja joué dedans, mais notre manager veut qu'on y retourne avant d'y jouer de nouveau. Je regarde le ballet un instant, j'aimerais bien savoir pourquoi Aiji regarde aussi fixement le danseur principal. Il doit avoir lu dans mes pensées; parcequ'il dit :
-Il a l'air si triste.
Il? Qui ça, il? Je le connais pas ce danseur moi >< Je regarde un pe mieux, si, je le connais. Adam. C'est vrai qu'il a l'air triste. Une tristesse qui semble être exprimée par chacun de ses pas de danse. Interieurement, je sais que nous sommes la cause de cette tristesse. La voix de Aiji me parvient au milieu de ma réflexion, chargée de sanglots.
-Dis Maya...
-Mmmh?
-Je t'aime, et tu vas peut être me haïr pour ça, mais...
-Oui?
-Eh bien... Même si il souffre maintenant, un jour, il finira bien par nous oublier et nous deviendrons des souvenirs, non?
-Oui...
-Ben... Toi, je ne sais pas, mais je ne veux pas devenir un souvenir...
Je réfléchis un instant à ce qu'il veut dire, je hoche doucement la tête en comprenant ce qu'il insinue. Je ne t'en veux pas Aiji, au final, je ressend la même chose... Il reprend.
-Ce qu'il disait sur l'amour qui n'est pas si exclusif, c'est peit être pas que des conneries...
Cette fois, il plaque lentement une main devant sa bouche et des larmes coulent sur son visage, je pose ma main sur sa joue et je le force à me regarder.
-On va le voir?
Il me regarde d'un air surpri avant de me faire signe que oui, lorsqu'il comprend que je ressens, finalement, la même chose que lui.
Nous attendons que la répétition soit finie avant de demander à quelqu'un si nous pouvons voir Adam, il gueule vers les coulisses.
-Adam, il y a deux types bizarres qui veulent te voir !
Hey, ta gueule bouffon, on comprend le français, j'te signale! Il a eu le temps de nous apprendre en 3 ans, même par correspondance, bon, on ne réussit toujours pas à prononcer cette foutue lettre entre le Q et le S, mais sinon, ça va, et puis nous, on lui a appris le japonais...
Adam apparait, encore en tenue de danseur, il nous regarde d'un air surpris avant de dire :
-Maya-sama, Aiji-sama, qu'est ce que vous faites la?
On se parle sur internet ou au téléphone depuis 3 ans et il nous appelle encore "sama", il est trop mignon. Aiji lui dit :
-Après tout ce temps, tu pourrais peut être nous appeler "san", non?
J'ajoute :
-Ou "chan".
Il me regarde d'un air amusé avant de dire :
-Mais au dernières nouvelles, nous ne sortons toujours pas ensemble.
Nous rougissons un peu Aiji et moi, mais nous éspérons que dans la pénombre, il ne l'a pas remarqué, enfin, pas maintenant. Il nous aime toujours, ça, nous en sommes surs, sinon il ne danserai pas avec une telle émotion.
-Justement, à propos de ça... Commence Aiji, je continue :
-On peut te parler une minute?
On l'entraine un peu plus loin dans la salle, la ou il fait plus sombre, Adam s'adosse contre un mur et demande :
-Qu'est ce qu'il y a?
Aiji se retourne vers moi et me regarde d'un air incertain, je lui souris pour lui faire comprendre qu'il peut y aller. Doucement, il rapproche sa tête de celle de Adam et il dépose ses lèvres sur les siennes. Peu à peu, il approfondit le baiser et sa langue va caresser celle de Adam. Il s'est fait prendre par surprise, il aimerait refuser, mais il a trop attendu ça pour résister. Je ne suis même pas jaloux, ni de lun, ni de l'autre, je sais que moi aussi, j'aurais droit aux baisers passionés de ce deux hommes. Adam me regarde d'un air désolé et une larme coule sur sa joue. Il me demande pardon pour ce qu'il fait, pour ne pas être capable de résister, et il répond avec empressement au baiser de Aiji, pendant que ce dernier l'enlace et glisse ses mains dans son dos et son cou.
Je n'ai jamais apprécié les "french fiss" comme on dit, en fait, je n'ai jamais éssayé, et j'ai toujours refusé que Aiji me "roule une pelle", lui qui faisait toujours ce genre de fanservice dans "PIERROT", il s'est retrouvé complètement désespéré lorsqu'il est arrivé dans LM.C et que je lui ai refusé ce genre de baisers. Mais peut être que maintenant je peux. Adam me regarde à nouveau, il se demande pourquoi je souris alors que les mains de Aiji se glissent sous son T-shirt. Il ne peut résister à la vague de plaisir qui le parcourt et ses yeux se ferment encore une fois.
Doucement, je viens l'embrasser dans le cou, léchant, mordillan sa peau. Il incline sa tête sur le côté et je descends dans son cou pour lui faire un suçon. Ses soupirs se font de plus en plus prononcés et le baiser avec Aiji se termine, il tourne sa tête vers moi et me regarde sans comprendre, c'est à mon tour de l'embrasser. Ses lèvres sont douces, chaudes, encore humides du baiser de Aiji. Avec lui, ce genre de baisers superficiels me convenait, mais avec Adam, j'aimerai goûter plus, connaitre plus. Il gémit lorsque Aiji passe à nouveau les mains sous son T-shirt, ma langue demande timidement à accéder à sa bouche, j'ai jamais fait ça moi...
Il laisse ma langue rejoindre la sienne, et lorsqu'elles se touchent, je me demande comment est ce que j'ai pu vivre si longtemps avec aussi peu de sensations, ce baiser est si bon... il me procure tellement de sensations plus fortes et nouvelles, que je ne suis pas sur de pouvoir m'en passer.
Il gémit de nouveau lorsque la bouche et la langue de Aiji viennent remplacer ses mains, lorsque sa langue remonte le long de sa ligne abdominale et qu'il vient mordiller un de ses tétons durcis par le plaisir... Un gémissement des plus expréssifs s'échappe de sa bouche toujours collée à la mienne, je romps le baiser, Aiji cesse de suçoter ses tétons et le regarde en souriant.
Doucement, nous posons tous les deux une mains sur son sexe, il bande, et pas qu'un petit peu, il est même carrément dur... Toujours en souriant, Aiji et moi nous déposons un petit baiser sur ses lèvres, à trois, juste un baiser symbolique. Nous sommes très excités nous aussi, mais nous respirons mieux que lui. Il nous regarde et nous le regardons nous même, intensément, nous ésperons qu'ila comprit notre message. Il hoche la tête et il prends son portable dans son chausson de danse. Il écrit un SMS que nous lisons par dessus son épaule : "Maman, je rentrerai pas ce soir, bisous". Il l'envoie et il éteint son portable, il ne veux pas de réponse, et surtout pas de questions. Il se retourne vers nosus et il dit :
-Je vais me changer,... Ca va peut être prendre un peu de temps...
Nous sourions en lui faisant signe d'y aller. Se changer, d'accord, mais il a surtout besoin de se branler. Il disparait en coulisse pendant que Aiji et mloi, nous nous masturbons silencieusement dans la pénombre de la salle.
Bon, voila un petit lime, maintenant, le lemon, ben c'est dans une semaine...