Je m'assois à la table des "adultes" et je me serre un bol de céréales, je le prends et je vais embêter ma mère, j'en ai marre de toujours me faire chier avec des stratégies:
-Maman, il y aurait un moyen pour que tu m'emmène à la Rochelle aujourd'hui et pour que tu m'y laisse?
-Pardon?
-Bah oui, Miyavi est la bas et j'aimerais bien le voir moi.
-C'est hors de question Adam, parceque ce sont les fêtes et parcequ'il est hors de question que j'encourage ça...
-Ok, eh bah t'inquiète pas pour les fêtes, je trouverais un moyen de les gâcher.
C'est un peu salaud d'agir comme ça, mais il va bien falloir qu'un jour elle comprenne que mon côté fouteur de merde, je le tiens d'elle. Je finis tranquillement mon bol et je sors dehors, heureusement que je suis habillé, pour appeler Taka-chan.
-Taka-chan?
-Ouais?
-C'est non.
-J'men doutais.
-Alors, qu'est ce qu'on fait?
-Bah, il y a bien une autre solution... Mais ça m'étonnerais que tu l'accepte.
-Je sais pas moi, dis toujours.
-Enfuie toi avec moi.
-T'es sérieux la?
-Très, de toutes façons, j'étais censé repartir demain, tu n'as qu'à partir avec moi.
-Mais comment peux on trouver des billets de train pour Paris aussi vite?
-T'occupe pas de ça, je me débrouille, tes affaires sont prêtes?
-On reste ici trois jours, je les défais pas.
-Ok, alors tu rassemble tout et ut te tiens prêt à partir, je t'envoie mon chauffeur dans l'après midi.
-D'accord, à ce soir.
-A ce soir, je t'aime.
-Moi aussi, bisous.
-Bye.
Je suis remonté dans ma chambre pour arranger mes affaires. Dans l'après midi, c'est à dire après le gros repas de midi (chez nous, c'est un peu comme si il y avait deux réveillons en fait), certains ont voulu partir en balade, dont ma mère évidemment. J'ai du batailler pour rester, mais j'ai gagné avec "mais je suis fatigué moi, je viens tout juste de reccomencer à dormir, je préfère rester ici et me reposer". Fait exceptionel, tout le monde est parti à la plage, sauf ma grand mère qui fait la sieste et mon grand père qui travaille. A condition d'être silencieux, il est facile de descendre mon sac,. Une fois mes affaires rassemblées dans l'entrée, je sors guetter les chauffeur de Miyavi, avec en main la lettre ou j'explique tout. Je la laisse et ils se démerdent avec, j'éspère que ma mère aura mauvaise conscience. Telle que je la connais, non, elle est trop fière pour reconnaitre qu'elle à merdé.