A la fin du repas, les parents et la soeur de Mathieu sont partis rapidement, quant à Mathieu et moi, nous sommes allés prendre notre douche. Ca aura été
difficile de nous laver entre les baisers que nous échangions et nos petits soldats au garde à vous en moins de deux minutes... Renonçant à nous en débarrasser tout de suite (ça aurait été
inutile vu ce que nous comptions faire au lit), nos avons décidé de sortir de la douche et de nous vêtir du minimum décent pour vivre en société, enfin, avec son mec et tard le soir quoi...
Malheureusement (ou heureusement?), je crois que me voir sortir de la douche vêtu d'un simple boxer déformé par une bosse proéminente, mes cheveux longs et mon corps encore dégoulinant d'eau
chaude avec une simple serviette sur les épaules aura été une épreuve trop difficile pour mon cher Matthieu. Il me plaqua contre le mur et me mordit violement la lèvre, se collant outrageusement
à moi pour m'entraîner dans un baiser rageur. Je lui griffais le dos jusqu'au sang, sans regrets car cela n'a fait que l'exciter encore plus. Eh, il fallait voir le bon côté des choses, il y a du
carrelage partout alors ce sera facile à nettoyer... Il m'empoigna par le bras et me plaqua contre le lavabo, de sorte que je pus voir dans la glace sont regard de prédateur. Matthieu me mordit
l'épaule jusqu'au sang et je n'ai réussi à émettre qu'un gémissement lascif, j'en connais un qui va finir par me traiter de chienne... Il me tira violement les cheveux en arrière et m'embrassa
tout aussi brutalement que la première fois, notre baiser a étouffé le cri que j'ai poussé lorsqu'il m'a brutalement retiré mon caleçon et je sentis deux doigts à peine lubrifiés s'inserer
en moi avec rage. Je cru que j'allais hurler de douleur, mais mon cri se mua malgré moi en un gémissement de plaisir totalement masochiste... Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, un
jour il va s'en rendre compte et il va finir par m'attacher au lit... Je gémis à nouveau lorsque ses doigts s'arrachent violement de mon être et je hurle de plaisir et de douleur lorsque je le
sens me penetrer avec puissance. La larme qui coulait sur ma joue ne put démentir le sourire pervers qui s'affichait sur mes lèvres. Après quelques rapides va et vients rageurs, je le sentit
se liberer en moi et enfoncer ses ongles dans ma chair. J'ai joui à mon tour dans un dernier gémissement de pur plaisir avant de me laisser glisser au sol, Matthieu toujours à l'interieur de
moi.