-Eh bien, tu as l'air d'avoir enfin trouvé un ami. dit
mon père.
-Moui, ça fait bizarre.
-J'imagine, bon, tu pourras bientôt sortir je pense, apparement, le respirateur à été bénéfique et tes côtes semblent déja bien ressoudées.
-Mmmmh... C'est vrai que ça fait beaucoup moins mal.
-Tu peux te redresser un peu?
-Euh... Je crois. Lentement, précautionneusement, je m'appuie sur mes bras pour me redresser et m'adosser contre mes oreillers.
-C'est déja mieux. Gladys se tient dansl'encadrement de la porte, elle semble contente.
-Eh bah voila, le respirateur à bien servi, d'ici une semaine tu pourras sortir.
-Ok cool.
-Bon, je te laisse, ton petit copain est la pour toi.
-O_o?
-Ne me regarde pas comme ça, il a trop l'air inquiet pour être un simple ami.
Elle s'efface et laisse entrer Mathieu, c'est vrai qu'l a l'air inquiet>< Mon père s'éclipse de la pièce, ma mère et mon frère n'y étaient pas, dès que mon père est sortit, Mathieu se
précipite dans mes bras.
Tu m'as fait peur mon ange, pardon de ne pas avoir pu être la pour toi. Sa voix est entrecoupée de sanglots.
-Mais c'est bon, c'est pas comme si c'était ta faute non plus.
-Mais si j'avais été la, ça ne serait pas arrivé.
-Bah si andouille, on ne rentre pas ensemble, et puis si tu avait été la on aurait juste été deux à se retrouver la, et puis de toutes façons tu était malade...
-Mais...
-Bon, arrête de culpabiliser ou je te colle une mandale.
-Euh, dans ton état c'est pas raisonnable mon bébé...
-Bah alors ne m'y force pas.
-><
Il lève la tête et me tire la langue, il sèche ses larmes et soudain, son regard s'éclaire d'une lueur malicieuse.
-Au fait, je peux l'avoir?
-Hein?
-Le baiser que j'attends depuis un mois sans savoir pourquoi.
-Ah, ouais, viens la.
Il se rapproche et m'embrasse, c'est un baiser chaud, passionné, comme pour combler un manque, je réalise que j'ai failli ne plus jamais le revoir... Il gémit quand je fait rouler
mon piercing sur sa langue, nous somme obligés de nous séparer, trop tôt évidemment, mais nous sommes à bout de souffle.