kosuke666-3

Je me connectais brievement sur msn pour voir si Mathieu était la, il n'y était pas, mais j'eu le temps d'apercevoir sa phrase perso avant que ma mère m'appelle pour manger: "marre de degueuler". Huh? Je pige pas tout... Après un repas et une douche rapide, je me reconnectais sur msn, Matthieu était la cette fois ci, je me mets à lui parler.

-Qu'est ce qui ne va pas? Pourquoi est ce que tu n'étais pas la?
-On a tous mangé une saloperie hier ou aujourd'hui, on a tous chopé un truc du genre salmonelle, sauf le chauffeur. On avais tous un sac poubelle dans lequel on dégueulait, parceque si on s'arrêtais à chaque fois, dans trois jour on étaits pas rentrés, même les profs sont malades. Le chauffeur avait mis son casque et écoutait de la musique pour ne pas nous entendre, on roulait toutes fenêtres ouvertes à cause de l'odeur, du coup on a tous chopé la crève, vu qu'on se les gelait... On a du s'arrêter au moins 5 fois pour jeter les sacs, et encore, fallait vite en prendre d'autres...
-Eh ben, c'est pas brillant.
-N'est ce pas? J'ai déja eu cette saloperie un jour, je pourrais pas être la avant une semaine, ça me fait chier, je crevais d'envie de te revoir, enfin au moins, tu me vois pas comme ça.
-T'es con, moi aussi j'en crevais d'envie, surtout que à la fin de cette semaine, je pars en Russie, donc en fait, on se reverra pas avant 3 semaines...
-Au total, ça fera un mois sans se voir, fait chier...
-Je déprime sans toi>< enfin, rétablit toi vite.
-Moi aussi je déprime, m'enfin, j'essairais... Excuse,mais faut que j'y aille, bsx.
-bsx.

Comprenant que ce qu'il avait ingurgité ce matin(dont il ne devait plus rester grand chose) menaçait de se rappeler à son bon souvenir(et l'avait sans doute déja fait) je décidais de le laisser. Après m'être brossé les dents et avoir tenté de lire un peu sans y parvenir, j'essayais de réviser, sans plus de succès. J'étais mort d'inquiétude pour Matthieu, bien que je sache que la salmonelle n'est qu'une banale intoxication alimentaire... J'étais aussi mortifié à l'idée de ne plus le revoir avant 3 semaines. Je me foutais bien de me faire tabasser, je n'aillais pas le revoir avant tellement longtemps... Même sans pouvoir l'embrasser, pouvoir me blottir dans ses bras aurait été un tel réconfort... J'aurais tant aimé sentir la chaleur de son corps, l'odeur de sa peau... Me sentir protégé dans ses bras m'apporte un tel bien être... Je décidais d'aller me coucher, complètement désespéré.