J'entendis le jet de la douche se déclencher, apparement, il avait réussi à oublier; de toutes façons, ça m'avait fait du bien
aussi...
Je retournais tranquilement dans la chambre pour attendre Mathieu; j'avais pour habitude de me doucher le soir..
10minutes après, Mathieu revint, il s'habilla, pendant que je relisais les notes prises depuis le début de la semaine, on allait peut être arriver à quelque chose, finalement...
Nous sommes ensuite partis travailler; encore et toujours travailler, du moins, pour le restant de la matinée, car nous avions prévu d'aller au cinema l'après midi, afin d'aller voir le film
"Sharkwater", à savoir, "Les seigneurs de la mer" en version originale... Vers midi, nous nous sommes arrêtés pour nous préparer à partir; et oui, les parents de Mathieu nous avaient encore
laissés de l'argent pour le repas, cette fois ci, ce n'était pas direction "Matsuri", mais "Sushido"; bento "sukiyaki"(brochettes) pour moi, bento "sushis" pour lui; même si les japonais (et les
chinois, mais on l'a appris après) sont des gros con****...
Le film ne commençait pas tout de suite; c'est pourquoi, après le repas, nous avons décidé de faire un tour dans le centre commercial de la Part Dieu, avant de monter au 4ème étage pour voir le
film.
Après un peu de shopping et une glace, nous nous rendîmes compte qu'il était l'heure de monter à l'étage du dessus.
A peine installés, les pubs commencèrent; nous reperâmes plusieurs films interessants, avant de devoir supporter les pubs régionales, ensuite, le film commença, je ne tentais rien dans le noir,
car je commençais vraiment à avoir des scrupules, et puis de toutes façons, le film ne se prêtait vraiment pas à ce genre de choses, il était réellement choquant, et nous sommes sortis une heure
et demie plus tard, en échangeant des commentaires indignés sur ce documentaire alarmant.
Absorbés par ces sombres pensées, nous sommes rentrés, n'ayant aucune envie de rire après ce que nous avions vu... Ce film entraînaIt
un tel dégoût de soi même et de la société d'aujourd'hui, que cela nous donnait des envies de suicide...
Arrivés à l'appartement de Mathieu; nous nous sommes rapidement mis au travail, bien que, encore plongés dans ces idées noires et écoeurantes, nous n'avions aucune envie de nous
parler...
Cette fin d'après midi s'annonçait sombre et difficile...