Je me souviens qu'un jour, alors qu'il commençait à poindre, j'ai cessé d'essayer de dormir et je me suis assis dans mon lit.
Je regardais Mathieu.
Plus Je le regardait, plus je le désirais.
Plus je le regardais, plus mes sentiments pour lui grandissaient, mais, en même temps, je ne pouvais me résoudre à détourner les yeux de son visage et de son corps que je devinais à travers le
drap...
Il avait du avoir chaud, il avait repoussé la couverture.
Il s'était positionné sur le côté, face à moi.
Il avait dormit en boxer, comme moi.
Il faisait reposer sa tête sur son bras droit.
Sa jambe droite était pliée en angle presque droit, le genou pointé vers moi, tandis que sa
jambe gauche était détendue.
Il bougea légerement son bras gauche, ce qui eu pour effet de tirer légerement le drap,
dévoilant ainsi son torse.
Il replaça ensuite son bras dans la même position qu'avant son mouvement.
Perdu dans la contemplation de son corps, je fut tiré de ma torpeur lorsque je l'entendit me parler :
-Arrête de me mater.
Gêné, j'ai remercié l'obscurité de dissimuler mon
rougissement, et j'ai détourné le regard...
-Désolé, je te croyais encore endormi...
-Je suis réveillé depuis une demie heure.
Je me suis simplement excusé, et me suis levé pour dissimuler mon trouble. Mathieu allait finir par me tuer...