Le blog de kagura

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C'est étrange, je ne sais pas du tout ce qu'il m'arrive...

D'ou viennent ces souvenirs qui ne sont pas les miens? Enfin, ces souvenirs... Ce ne sont pas des souvenirs, ni des flashs backs, c'est pire que des images subliminales, ces images passent si vite que je n'ai pas le temps de les analyser et de m'en souvenir... Tout me semble comme impregnéd'une sensation de déja vu, c'est juste ça.

J'ai l'impression que j'ai déja vu ce gosse, j'ai l'impression que je devrais le connaitre, mais je n'arrive pas à m'en souvenir... Je ne sais pas pourquoi, mais son odeur m'est familière, et maintenant que je suis rentré dans cet appartement, j'ai l'impression que je devrais tout connaitre. Et cette mélodie qu'il a jouée, à cause de laquelle mon coeur s'est mis à battre à cent à l'heure, pourquoi? Je n'y comprends plus rien.

Il est toujours assis devant son piano, mais maintenant il s'est arrêté de jouer et il me regarde sans me voir.

Je vais à lui et je lui caresse la joue pour le faire revenir, il sursaute, avant de prendre ma main et de l'embrasser.

Je connais ce gosse, je suis sur que je le connais, mais dans ce cas, pourquoi est ce que je n'arrive pas à me rappeler de lui? Je lui dit qu'il devrait prendre une douche s'il ne veut pas attraper froid, il répond que je suis aussi trempé que lui. Il à raison, nous sommes tous les deux trempés jusqu'au os, il faudrait essorer nos vêtements avant de les faire secher...

Il se lève, mais il est trop fatigué et ses jambes ne peuvent plus le porter, je le rattrape dans sa chute. Je le prends dans mes bras et je le porte jusqu'à la salle de bain. Je ne connais pas cet appartement, mais je sais ou elle est, ça aussi c'est étrange...

Lentement, avec des gestes les plus doux possibles, je le deshabille et j'attends que l'eau chauffe. Lorsque tout est bon, je le reprends dans mes bras et je le pose assis dans la douche.

Il se laisse faire sans réagir, avec son regard vide, comme mort, il ressemble à un fantôme... Son coeur est glacé, et quelque part, je sais que c'est à cause de moi, mais je ne sais pas pourquoi. Alors je vais tout faire pour que son coeur se réchauffe.

Woaw, je n'avais pas vu que ses cheveux étaient si longs, il les a enroulés et noués autour de son torse et de ses épaules, et je sais que c'est la marque d'une promesse, sans doute faite à lui même...

Rapidement, je quitte mes vêtements glacés et je vais le rejoindre dans la douche.

Son regard est toujours vide, sans expression.

Je le relève et je le fais s'appuyer contre le mur de la douche pour qu'il reste debout. Je dénoue ses cheveux et sa natte tombe jusqu'au sol. Je lui enlève son élastique, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai envie de sentir ses cheveux couler entre mes doigts...

Je le lave doucement, en le frictionnant pour le réchauffer, bizarrement, je me demandais s'il n'allait pas se mettre à bander, mais non, il reste placide, imperturbable.

Depuis tout à l'heure, il n'a pas dit un mot. Tpujours aussi lentement, patiemment, je lave ses cheveux, centimètre par centimètre. Il doit bien faire un mètre soixante-dix, un mètre soixante-quinze, donc ça me fait la même taille de cheveux à laver. Je prends mon temps, je ne suis pas pressé.

Ce gosse est triste, j'ai l'impression qu'il a besoin de moi, mais qu'en même temps, il me repousse, et je resterais ici jusqu'à ce que je sache pourquoi, ou bien jusqu'à ce qu'il n'ait plus besoin de moi, du moins, dans l'immédiat.

Lorsque j'ai fini de laver ses cheveux, je les rince, et jele repose contre le mur. Il se laisse glisser et s'assoit. Je me lave rapidement.

Lorsque je sors de la douche, j'attrape une serviette avec laquelle je me sèche, et je l'enroule autour de ma taille. J'attrepae une autre serviette etje le sors de la douche, je le sèche rapidement, vigoureusement pour qu'il n'ait pas froid, il tient debout maintenant. Lorsque je pose la serviette, il s'éclipse et il disparait dans une autre pièce. Lorsqu'il revient, il est habillé, il a passé un bras sous ses cheveux et les relève, pour qu'ils ne trainent pas par terre. Il me tend des vêtements en disant :

 

-Ils appartenaient à mon ex-petit ami.

 

Lorsque je lui demande pourquoi il les garde, il répond :

 

-On a pas rompu, il est mort.

 

Je m'excuse pour ma question indiscrète, il répond quie ce n'est rien, je me dit qu'il serait peut être tant que je me présente, je commence à parler.

 

-Je m'appelle...

-Adam, je sais.

 

Je reste silenciex. Je ne sais pas comment il a su mon nom, mais j'ai de plus en plus l'impression que je ne suis vraiment pas étranger à sa tristesse...

Il me remercie pour être resté et pour l'avoir soutenu alors que je n'y étais pas obligé.

Il est tard, il me propose de rester pour le dîner, j'accepte.

Je ne sais pas pourquoi,mais j'ai envie de rester avec ce gosse.

Sam 11 déc 2010 Aucun commentaire