Le blog de kagura
Je me réveille, il est presque midi. Heureusement que je ne commence que demain. Par contre, aujourd'hui, j'ai rendez vous à 13h avec mon patron por être sur que je correspond bien à ce qu'il cherche, donc il faut quand même que je me dépèche de me lever. C'est con hein? J'ai fait tout ce chemin et je ne suis même pas sur d'être vraiment pris... Je prends une douche rapide et je m'habille, je mange vite fait un sandwich acheté au coin de la rue et je me dirige vers mon lieu de rendez vous. La bas, comme d'hab, je rencontre mon employeur, je me déshabille, photos d'éssai, etc... Apparement, pas de problèmes, ils me gardent et on se revoit demain. Nous signons le contrat et nous restons un peu à discuter, je rencontre les autres photographes, les responsables de la marque et tout le gratin. ils savent qu'ils prennent un risque en embauchant un mannequin porno, et je sais qu'il y a des chances pour qu'ils le regrettent, je sais aussi que je suis juste le machin censé mettre en valeur leurs calbuts et qui a intéret à réussir, ça je m'en rends compte, mais tant que je suis payé, ça me va... C'est vrai que je suis beaucoup moins bien payé la, mais je n'aurait sans doute pas d'autre occasion de sortir du porno aussi vite, alors autant en profiter, parceque plus j'attendrais et plus j'aurais l'étiquette "mannequin porno" collée sur le front. J'aime bien mon métier de mannequin porno, mais je ne veux pas faire que ça, c'est tout, aklors j'accepte un epu tout ce qu'on me propose pour me sortir de la...
Un moment arrive ou tout le monde doit retourner travailler, sauf moi, j'ai rien à faire, la...
Je sors du bâtiment et je glandouille au hasard dans les rues, heureusement que je parle allemand moi, parceque sinon, je serais mal barré moi... J'imagine bien le tableau, un français paumé dans Berlin et qui n'arrive plus à retrouver son hotel, français que tout le monde peut aisément identifier comme étant un mannequin porno gay en jetant un simple coup d'oeil à la devanture de n'importe que kiosque du coin de la rue... Sauf que je parle bien allemand et bien anglais si il le faut, et que en plus, j'ai un bon sens de l'orientation, donc rien de tout ça n'arrivera, tant mieux. La, mon hotel, je sais très bien ou il est, encore heureux...
Je ne regarde pas vraiment ou je vais, je marche, c'est tout. Je traverse des rues, je tourne à des coins, je regarde des boutiques, j'entre dans un magasin de fringues "Diesel" pour voir si il y à quelque chose d'interessant. Non, rien d'extraordinaire. Et rien d'introuvable en France, surtout, et c'est pas moins cher, donc c'est pas la peine d'acheter ici. En sortant du magasin, je me rends compte qu'il commence à se faire tard, je commence à rebrousser chemin. La non plu, je ne regarde pas ou je vais, pourtant, je me dirige parfaitement bien, faut pas chercher... Je marche en regardant mes pieds, je réfléchis.
Est ce que ma carrière va réellement décoller? Et si non, je fais quoi?
Aïe.
Je regardais tellement peu devant moi que je suis rentré dans quelqu'un. Je marchais vite, mais il devait marcher encore plus vite que moi, parceque je me retrouve assis par terre et pas lui. Je m'excuse et je me relève sans un regard pour la personne sans laquelle je suis rentré, au moins, il est sympa, parceque sinon, je me serais déja fait engueuler, c'est bizarre d'ailleur, c'est moi qui lui suis rentré dedans quand même...
Je suis toujours à moitié ailleurs la, mais je finis par faire remonter mon regard du sol vers ses jambes, ses mains, -tiens, ses ongles sont vernis de noir-... Je connais ces mains la, moi... Je relève la tête vers son visage, il me fixe en souriant derrière ses lunettes noires...
-Bill?
Bah, si on m'avait que je le croiserais dans la rue, je l'aurais pas cru, il y avais combien de chance pour qu'il soit au même endroit que moi et au même moment? Combien de chances pour que ce soit dans lui que je rentre?
Nous échangeons quelques mots, il me demande ce que je fait en allemagne, alors je lui explique les raisons de ma présence ici, etc...
Au moment de nous séparer, et sans vraiment savoir pourquoi, je le rattrape par le bras alors qu'il s'apprétait partir.
Il me regarde d'un air surpris lorsque je dépose un petit baiser sur ses lèvres. Je le relache en souriant et je m'en vais, mais cette foisn, c'est lui qui me rattrape par le bras, il me plaque contre un mur et il m'embrasse, un vrai baiser, doux, mais passioné.