Le blog de kagura
Francisco Bosch en gros plan^^
Paniqués, les paysans qui avaient assisté à la scène en restant cachés se précipitèrent à son chevet, mais le pharaon ne se réveillait pas, les paysans se mirent à implorer le Dieu soleil de sauver leur Roi. Alors, tout doucement, le jeune pharaon commença à s'élever au dessus du sol; ses veines furent parcourue d'un flot de lumière visible au travers de sa peau, on aurait dit que la lumière du soleil se répandait dans ses veines, cette lumière semblait être l'essence même du pharaon, ses plaie cicatrisèrent, et, tout aussi doucement qu'il s'était élevé dans les airs, il retomba sur le sol...
Il bougea la tête, comme s'il cherchait à se réveiller sans y parvenir, les gens autour de lui s'écartèrent, lentement, le jeune pharaon ouvrit les yeux et se redressa sur un coude, semblant peu à peu reprendre ses esprits, comprendre ou il se trouvait et se rappeler ce qui s'était passé, il se releva entièrement, chancelant, mais il finit par prendre plus d'assurance...
Le jeune homme regarda autour de lui et dit:
«Vous êtes tous la? Ou sont vos blessés et vos morts?»
«La ou nous avons été contraints de les laisser monseigneur» Répondit un vieillard.
«Montrez moi» répondit Toutankhamon.
On l'amena auprès de chaque blessé et de chaque mort, pendant plusieurs heures, le jeune pharaon vagabonda ainsi sur le champ de bataille, il n'y avait plus aucune trace des démons, à chaque fois que le pharaon s'arrêtait devant un blessé ou un mort, il appliquait sa main sur les plaies, et le flot d'énergie qui avait coulé dans ses veines peu de temps auparavant, semblait les quitter cette fois ci, pour aller se répandre dans les veines de la personne qu'il soignait; le jeune pharaon tirait sa force du soleil, et il transmettait cette force à ceux qui en avaient besoin, les blessures cicatrisèrent, les membres arrachés furent retrouvés et les morts revinrent à la vie.
«Aucun d'entre vous n'a à payer pour mes erreurs, dorénavant, je jure sur ma vie que je vous protégerais et que je ferais de vous un peuple prospère, encore plus que maintenant, je vais vous aider à remettre vos champs en état, mon père sera bon, il est clément avec moi, vous pourrez semez cinq poignée de céréales en plus par rangée, il les fera dorer»
Sur ce, le jeune pharaon se mit au travail, il fallut insister car personne n'osait lui demander, car il était tout de même leurs souverain et un fils de dieu, mais c'est grâce à cela et à ses pouvoirs que les dégâts ont pu être si vite réparés; à la fin de la journée, le jeune pharaon pu rentrer au palais....
Juste à temps apparemment, car un émissaire du Pays du Nord l'attendait déjà...
«Je désire m'entretenir avec le pharaon du Pays du Sud»
«c'est moi» répondit le concerné.
«Mon maître a des problèmes, il m'envoie vous demander de l'aide»
«Suivez moi, nous serons plus à l'aise pour parler»
Le jeune homme conduisit l'émissaire dans une petite pièce confortable, avec des coussins de velours pourpre sur le sol, une table basse, des fruits et de l'eau, l'émissaire comme le pharaon purent donc se rassasier à leurs guise.
«Que se passe t'il?»
«La sécheresse ravage nos récoltes et nos hommes, nous manquons d'eau et de main d'œuvre»
«Donc, ton maître voudrait que je lui apporte de l'eau et que je lui envoie des hommes...»
«C'est cela, oui»
«Et qu'à t'il à envoyer en échange?»
«Mon maître a pour l'instant peu de choses à vous offrir, mais il serait prêt à vous envoyer de l'aide dès que vous en aurez besoin»
«Un grand nombre de nos entretiens se concluent sur ce genre de promesses, mais j'ai eu plusieurs fois besoin d'aide, et jusqu'ici, ton maître n'a jamais faillit, soit, je lui enverrait des hommes et de l'eau, dès que mon peuple se sera remis des derniers évènements et aura retrouvé un peu de confiance»
«Y a t'il un problème?»
«Rien qui ne soit maintenant réglé, rassure toi et rassure ton roi, je serais rapide...»
«Je transmettrai»
«Tu as pour habitude de vivre la nuit, tu doit être exténué, tu peut rester ici pour te reposer, je veut être la quand tu partira, je vais laisser quelque servantes à ton service, si je suis endormi, alors demande leur de me réveiller»
«Bien monseigneur»
Le jeune pharaon se retira, laissant le messager se reposer, il partit dans sa propre chambre et s'étendit sur son lit où il s'endormit presque aussitôt, épuisé par les événements de la journée.
Il fut réveillé peu de temps après, par une magnifique servante égyptienne, qui était également danseuse et qui le distrayait lorsqu'il s'ennuyait, elle faisait partie de son harem, mais le jeune homme le fréquentait rarement, c'est pourquoi certaines jeunes femmes qui trouvaient la compagnie du jeune Roi agréable, s'était proposées de devenir servantes à leurs heures, proposition que le jeune homme avait acceptée, bien que réticent à traiter des gens comme des esclaves, c'est pourquoi il se montrait incroyablement gentil et clément avec ses serviteurs, bien souvent fidèles, car le jeune Roi à tout pour plaire et est très apprécié du peuple. En étant des serviteurs, ils étaient pourtant traités comme des égaux, un grand nombre de femmes du harem du Roi ont acceptée de devenir servantes, car si le jeune Roi ne les fréquentait pas, c'est parce qu'il refusait de les traiter comme de simples objets, tout juste bon à satisfaire ses désirs sexuels. C'est à cause de cela que peu à peu, toutes les femmes ont quitté le harem pour devenir servantes, elles ne se sont jamais plaintes de ce travail, et les eunuques qui doivent les gardér sont eux aussi traités comme des hommes, le jeune pharaon a parfois des attentions si tendres à leur égard, qu'il se surprennent presque à désirer le jeune Roi...
La servante se retira, laissant le jeune homme se réveiller, celui ci finit par se lever et rejoignit le messager à la porte du château, il lui souhaita une bonne route et le regarda partir...
Puis, il partit se recoucher, demain, ou peut être après demain, il irait demander de l'aide aux paysans, ceux ci se rendraient au Nord, il espérait pouvoir s'arranger avec le pharaon de la bas, peut être que ses hommes pourraient garder un rythme de vie «normal» et qu'il pourraient travailler de jour pendant que les habitants de «la bas» seraient en train de dormir...
Une chose était sure, lui aussi il ferait partie du voyage, il était hors de question qu'il laisse ses hommes seuls la bas, ceux d'ici pourraient se débrouiller, il le savait, mais aucun d'entre eux n'était allé «la bas» et il ignorait quelle serait la réaction des habitants... Et puis, c'était la première fois que l'occasion de rencontrer son «collègue» se présentait réellement, il n'allait pas la laisser passer....
Le jeune homme ferma les yeux et s'endormit, abandonnant ainsi ses ruminations nocturnes...