Le blog de kagura
Je me blottis contre lui et fermait les yeux,
m'imprégnant de cette odeur ci douce qui était la sienne...
Il me laissa faire et m'enlaça en souriant.
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Il semblerait que je me soit endormi, je me suis réveillé quelques heurs plus tard, dans les bras de Mathieu; il s'était également endormit et dormait
encore; il m'enlaçait toujours, et je ne pouvais donc, pas bouger, ce qui ne me gênait aucunement... J'attendis patiemment son réveil, qui arriva environ dix minutes plus
tard.
Il ouvrit lentement les yeux et me regarda, avant de me sourire doucement et de dire :
-Bien dormi?
-Très bien, et toi?
-Très bien.
-Vraiment?
Il sourit avant de dire:
-Oui, j'ai fait un rêve bizarre et j'ai vraiment l'impression que je ne peut plus te resister, mais je ne ferais rien pour toi...
-Je le sais, je m'en doutais, puisque tu n'arrive pas encore à t'accepter tel que tu es...
-Désolé...
-T'inquiète, ça viendra, moi j'au eu aucun problème, mais moi je suis gay depuis ma naissance... A part ça, c'était quel genre de rêve?
-Euh... Genre chiant... Fit il d'un air amusé, bien que un peu
gêné.
-Genre érotique? demandais- je avec un sourire narquois.
-Ouais, ce genre la, dit-il en rosissant un peu.
Je me retenais de hurler de rire devant ce jeune gay refoulé, qui semblait vouloir hurler au monde qu'il était aussi PD que Laurent Ruquier, mais qui semblait avoir de la peine à se l'avouer à soi même,
et qui, en fait, souhaitait juste qu'on le force un peu pour pouvoir dire ensuite qu'on l'avait forcé...
-Bon, ça fait pas trop mal?
-Non, non... Dit il en tournant la tête pour que je ne le vois pas rougir, mais en ne cherchant même pas à contrôler le ton amusé de sa voix, parcequ'il savait qu'il se conduisait lui même comme une petite vierge éffarouchée.
-C'est pas la peine, continua-t-il. -Si t'en as pas besoin, c'est que c'était vraiment très chaud comme rêve...-Oh, ça va..! répondit-il en rougissant un peu plus.
-C'est ça, bon, on y va? Dis-je en réprimant un éclat de rire, et soupçonnant qu'il devait en avoir plus besoin qu'il le disait.
Nous avons refais le chemin en sens inverse. Dans le métro, je me suis assi sur les genoux de Mathieu, et nous nous foutions éperduement du regard des gens.