Le blog de kagura

Nous nous sommes couchés; tranquillement; Mathieu évitait mon regard et s'éloignait de moi le plus possible; mais à part ça, tout allait bien...
J'avoue avoir mis du temps à
 trouver le sommeil, tourmenté par mon acte, j'ai bien du tourner et retourner dans mon lit pendant deux heures... Et le lendemain, je me posais toujours autant de questions...
Comment Mathieu allait il réagir? Allait il se comporter comme d'habitude?
Ou bien est ce qu'il allait me rejeter comme autrefois?
La situation se dégraderait elle par rapport à ce temps la?
Il était 6h30 du matin et je me faisais chier à penser à ces conneries dans mon lit, en fait, j'avais tout simplement peur du moment ou Mathieu se réveillerait, peur d'affronter son regard, peur de sa réaction, et surtout, de devoir assumer mes actes. J'avais peur de l'avoir brisé, d'avoir réussi à me faire détester et de m'être débrouillé d'une telle façon que j'aurais moi même réussi à perdre toutes mes chances... Finissant par en avoir marre de ces pensées sombres, je me suis levé. Par un extraordinaire miracle, ou hasard, appelez ça comme vous voulez, il était sept heures du matin, et la maison était vide. Malheureusement, je n'avais pas grand chose à faire, et je n'ai rien trouvé de mieux que de m'allonger sur le canapé et de reccomencer à penser.

J'ai du me rendormir sans même m'en rendre compte... Et je me suis réveillé en sursaut; 3heures plus tard après un rêve particulièrement érotique, et une envie relativement grande de me jeter par la fenêtre pour ne pas risquer de faire plus de conneries... De plus, j'avais gardé tous les souvenirs de ce rêve, ce qui expliquait la résistance de cette foutue bosse qui était apparue dans mon boxer...
J'en avais marre de faire des rêves comme ça; la réalité était tellement mieux... Enfin, quand elle pouvait être plus qu'un rêve, bien sur... Lassé de devoir contrôler mes pensées, je laissais les souvenirs de ce rêve  me submerger...
J'ai joui sans même m'en rendre compte...
Je suis allé me changer rapidement et j'ai attendu le reveil de Mathieu; en silence, toujours sur ce foutu canapé qui me donnait bien trop d'idées...


Dim 16 nov 2008 Aucun commentaire